La province du Katanga en est le principal, suivie du Bas- Congo. Exploitées depuis la colonisation belge en 1900 avant l’ arrêt en 1960, les mines de ce territoire ont été rendues célèbres après la révélation de la fourniture du minerai de la bombe atomique utilisé pour la bombe atomique lancée par les Etats-Unis sur la ville japonaise d’Hiroshima lors de la Seconde guerre mondiale en 1945.
Ces dernières années, avant l’arrivée du groupe français Areva sur le marché à la faveur de contrats d’exploitation conclus en 2009 suite à une visite de Nicolas Sarkozy à son homologue Joseph Kabila, des médias congolais se sont largement fait l’écho de trafics illicites d’uranium impliquant de hauts responsables du pays.
Membre du Bureau de coordination de la société civile de Bakuva, principale ville de la province du Sud-Kivu, Jean Bosco Wasso Kazamwali, fervent défenseur des droits d’homme présent à Yaoundé cette semaine à l’occasion d’une réunion internationale, a confié à Xinhua, avec une pointe de dénonciation, que « l’uranium est surveillé par les Etats-Unis ».
S’exprimant sur l’exploitation minière en général dans sa région d’origine, Wasso Kazamwali a fait savoir qu’après une suspension décidée par les autorités de Kinshasa entre novembre et mai dernier pour une révision des contrats, l’activité a été relancée. « Pour moi, c’est une très bonne chose, parce que si le gouvernement prend une telle mesure, ça avantage le pays », dit-il.
Mais, « il y a un problème pour les gens qui vivent autour des mines d’or, de diamant, de coltan et autres. Mon territoire d’ origine, c’est un bastion économique minier du Sud-Kivu : le territoire de Mouenga. Toute la population de là et même les jeunes que nous sommes, si vous n’avez pas grandi en ville, il est difficile de continuer les études. Parce que tout le temps, on est avec l’or à la main, le diamant, le coltan, la cassitérite », souffle-t-il.
Pour lui, la suspension pose problème, car, « ces jeunes gens- là, qui ne vivaient qu’avec ça, comment ils vont devoir manger, comment ils vont devoir survivre ? Dans toute cette partie du territoire, la vie est très très chère. Dans une zone minière, tout est cher. La vie dépend de la circulation monétaire est quand celle-ci est bloquée à cause de la suspension de l’activité minière, automatiquement les populations croupissent dans misère ».
La mise en valeur des minerais, affirme-t-il, se fait au détriment des populations. « Le minerai, c’est pour nous ; c’est qu’on dit. On n’a pas choisi d’être nés sur ces terres-là ; ma maison, je l’ai construite sur le diamant. Si ce type-là qui vient de l’Europe veut récupérer, moi j’ai quoi en compensation ? Il n’y a pas d’écoles qui sont construites. La Gécamines avant donnait des bourses, ce n’est plus le cas. Les jeunes se révoltent tout le temps au pays ».
Et de s’indigner : « Aucune bourse d’études, mais il y a des entreprises qui exploitent les minerais du pays. L’étudiant congolais est le seul étudiant au monde qui n’a jamais bénéficié d’un seul dollar de l’Etat pour ses études à l’université. Il y a les multinationales qui exploitent l’or, le diamant, le coltan, la cassitérite. Il y a même l’uranium surveillé par les Etats-Unis. Mais, qu’est-ce que nous gagnons dans tout ça ? ».
source Lagence de presse xinhua via Afriscoop.com
Ces dernières années, avant l’arrivée du groupe français Areva sur le marché à la faveur de contrats d’exploitation conclus en 2009 suite à une visite de Nicolas Sarkozy à son homologue Joseph Kabila, des médias congolais se sont largement fait l’écho de trafics illicites d’uranium impliquant de hauts responsables du pays.
Membre du Bureau de coordination de la société civile de Bakuva, principale ville de la province du Sud-Kivu, Jean Bosco Wasso Kazamwali, fervent défenseur des droits d’homme présent à Yaoundé cette semaine à l’occasion d’une réunion internationale, a confié à Xinhua, avec une pointe de dénonciation, que « l’uranium est surveillé par les Etats-Unis ».
S’exprimant sur l’exploitation minière en général dans sa région d’origine, Wasso Kazamwali a fait savoir qu’après une suspension décidée par les autorités de Kinshasa entre novembre et mai dernier pour une révision des contrats, l’activité a été relancée. « Pour moi, c’est une très bonne chose, parce que si le gouvernement prend une telle mesure, ça avantage le pays », dit-il.
Mais, « il y a un problème pour les gens qui vivent autour des mines d’or, de diamant, de coltan et autres. Mon territoire d’ origine, c’est un bastion économique minier du Sud-Kivu : le territoire de Mouenga. Toute la population de là et même les jeunes que nous sommes, si vous n’avez pas grandi en ville, il est difficile de continuer les études. Parce que tout le temps, on est avec l’or à la main, le diamant, le coltan, la cassitérite », souffle-t-il.
Pour lui, la suspension pose problème, car, « ces jeunes gens- là, qui ne vivaient qu’avec ça, comment ils vont devoir manger, comment ils vont devoir survivre ? Dans toute cette partie du territoire, la vie est très très chère. Dans une zone minière, tout est cher. La vie dépend de la circulation monétaire est quand celle-ci est bloquée à cause de la suspension de l’activité minière, automatiquement les populations croupissent dans misère ».
La mise en valeur des minerais, affirme-t-il, se fait au détriment des populations. « Le minerai, c’est pour nous ; c’est qu’on dit. On n’a pas choisi d’être nés sur ces terres-là ; ma maison, je l’ai construite sur le diamant. Si ce type-là qui vient de l’Europe veut récupérer, moi j’ai quoi en compensation ? Il n’y a pas d’écoles qui sont construites. La Gécamines avant donnait des bourses, ce n’est plus le cas. Les jeunes se révoltent tout le temps au pays ».
Et de s’indigner : « Aucune bourse d’études, mais il y a des entreprises qui exploitent les minerais du pays. L’étudiant congolais est le seul étudiant au monde qui n’a jamais bénéficié d’un seul dollar de l’Etat pour ses études à l’université. Il y a les multinationales qui exploitent l’or, le diamant, le coltan, la cassitérite. Il y a même l’uranium surveillé par les Etats-Unis. Mais, qu’est-ce que nous gagnons dans tout ça ? ».
source Lagence de presse xinhua via Afriscoop.com