Ils se demandent surtout, dans le communiqué qu’ils ont envoyé à la presse, «comment un gouvernement soucieux des intérêts de son pays peut-il décrédibiliser sa compagnie nationale dont il détient presque la moitié du capital, en lui retirant un marché de plusieurs milliards au profit d’une société privée étrangère» ?
De plus, le gouvernement ne semble pas avoir tenu compte de la situation particulière d’Air Sénégal International, qui peine à redresser la barre, après avoir frôlé le pire. Les employés soulignent que leur société «a pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement du pèlerinage depuis six mois déjà, et versé les toutes les cautions (un peu plus de 300 millions de francs Cfa) exigées par le loueur d’avion». Le gouvernement du Sénégal a, aux yeux des employés, décidé de privilégier les intérêts de sombres affairistes en foulant aux pieds ceux de sa compagnie nationale et de ses travailleurs.
Ils ne comprennent pas que le gouvernement de leur pays ait privilégié «une structure privée» et anonyme, «au détriment d’une compagnie aérienne, membre de l’Association International du Transport Aérien (Iata) et, qui plus est, a montré tout son savoir-faire dans l’organisation du pèlerinage depuis plus de cinq ans, malgré d’énormes contraintes». Dans ces conditions, le collège des employés d’Asi, avec le soutien du Syndicat des travailleurs des Transports aériens, demande le remboursement de tous les frais engagés par leur compagnie dans le cadre du pèlerinage.
Le Quotidien
De plus, le gouvernement ne semble pas avoir tenu compte de la situation particulière d’Air Sénégal International, qui peine à redresser la barre, après avoir frôlé le pire. Les employés soulignent que leur société «a pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon déroulement du pèlerinage depuis six mois déjà, et versé les toutes les cautions (un peu plus de 300 millions de francs Cfa) exigées par le loueur d’avion». Le gouvernement du Sénégal a, aux yeux des employés, décidé de privilégier les intérêts de sombres affairistes en foulant aux pieds ceux de sa compagnie nationale et de ses travailleurs.
Ils ne comprennent pas que le gouvernement de leur pays ait privilégié «une structure privée» et anonyme, «au détriment d’une compagnie aérienne, membre de l’Association International du Transport Aérien (Iata) et, qui plus est, a montré tout son savoir-faire dans l’organisation du pèlerinage depuis plus de cinq ans, malgré d’énormes contraintes». Dans ces conditions, le collège des employés d’Asi, avec le soutien du Syndicat des travailleurs des Transports aériens, demande le remboursement de tous les frais engagés par leur compagnie dans le cadre du pèlerinage.
Le Quotidien