L'ancien Premier ministre Idrissa Seck disait que «les bandits ne se chamaillent que lors du partage du butin». C'est le cirque que vit la famille du basket, actuellement divisée par les 165 millions de francs décaissés par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour payer les primes des «Lionnes» et «Lions». En effet, depuis samedi dernier, des voix s'élèvent contre la gestion de cette manne financière. Car, d'autres ayants droit, comme l’arbitre Mbaye Guèye et la «Reine» de 2009, Ndèye Sène, ont été oubliés au moment de la répartition.
«On ne comprend pas, on ne sait finalement pas qui doit bénéficier de ces récompenses. Pour les arbitres, c’est fréquent qu'ils soient exclus. Je ne sais pas à quoi cela est dû. Mais je pense que c’est un manque de respect. Je ne peux pas non plus comprendre le cas Ndèye Sène. C'est une joueuse qui a remporté l'Afrobasket 2009 et était en regroupement avec l’équipe avant de se blesser. Donc, au moment où on donnait les récompenses, elle était au repos et on l’a éliminée. C’est injuste que Ndèye Sène ne bénéficie pas des primes spéciales offertes par le chef de l’Etat. Malgré sa blessure, Ndèye Sène faisait partie du groupe. Le fait de l’éliminer est mesquin», accuse Lafont Ndiaye, le manager général de Saint-Louis basket club (Slbc).
Le dirigeant saint-louisien, qui est dans tous ses états, s'en prend à l’entourage du président Baba Tandian. «Je ne sais pas d’où vient la décision, mais elle est injuste, car on n’a pas encore arrêté la liste des 12 joueuses pour le Championnat du monde. Ndèye Sène fait partie des 17 joueuses présélectionnées et l’on doit récompenser tout le groupe. Mais on ne l’a pas fait et pourtant, des fédéraux ont été servis. Ce qui n’est pas sérieux. Certes, le président Baba Tandian est animé d’une bonne volonté, mais il doit revoir son entourage. Car il n'y a que des chasseurs de primes qui rodent autour de lui. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l’on donne à des dirigeants de l’argent alors que ce sont eux qui doivent apporter de l’argent pour cette discipline. On dirait que les récompenses ont été données à la tête du client. Il n'a pas eu de prime pour l’intendant après l’Afrobasket 2009. Et l’on en a versé à l’intendant du Tournoi de la Zone 2 ainsi qu'à celui qui est engagé pour la préparation des «Lionnes» en France. On a même donné de l’argent à Oumar Dia 'Adidas 2' qui joue le rôle d’intendant et à Atoumane Gaye. Je pense qu’un responsable comme Atoumane Gaye qui est le président de la Ligue de basket de Dakar et Secrétaire général de la Zone 2 n’a pas besoin de ça. Maintenant, si les gens tournent autour du basket pour de l’argent, ce n’est pas la peine. Et cela est en train de diviser la famille du basket (...). Je n’ai rien contre le Directeur technique, mais dans toutes les campagnes, il bénéficie de ces récompenses. Cela pose problème car au même moment, des officiels comme l’arbitre ne reçoivent rien. C’est anormal et il urge de corriger», se désole Lafont Ndiaye.
Amédine SY
le populaire
«On ne comprend pas, on ne sait finalement pas qui doit bénéficier de ces récompenses. Pour les arbitres, c’est fréquent qu'ils soient exclus. Je ne sais pas à quoi cela est dû. Mais je pense que c’est un manque de respect. Je ne peux pas non plus comprendre le cas Ndèye Sène. C'est une joueuse qui a remporté l'Afrobasket 2009 et était en regroupement avec l’équipe avant de se blesser. Donc, au moment où on donnait les récompenses, elle était au repos et on l’a éliminée. C’est injuste que Ndèye Sène ne bénéficie pas des primes spéciales offertes par le chef de l’Etat. Malgré sa blessure, Ndèye Sène faisait partie du groupe. Le fait de l’éliminer est mesquin», accuse Lafont Ndiaye, le manager général de Saint-Louis basket club (Slbc).
Le dirigeant saint-louisien, qui est dans tous ses états, s'en prend à l’entourage du président Baba Tandian. «Je ne sais pas d’où vient la décision, mais elle est injuste, car on n’a pas encore arrêté la liste des 12 joueuses pour le Championnat du monde. Ndèye Sène fait partie des 17 joueuses présélectionnées et l’on doit récompenser tout le groupe. Mais on ne l’a pas fait et pourtant, des fédéraux ont été servis. Ce qui n’est pas sérieux. Certes, le président Baba Tandian est animé d’une bonne volonté, mais il doit revoir son entourage. Car il n'y a que des chasseurs de primes qui rodent autour de lui. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l’on donne à des dirigeants de l’argent alors que ce sont eux qui doivent apporter de l’argent pour cette discipline. On dirait que les récompenses ont été données à la tête du client. Il n'a pas eu de prime pour l’intendant après l’Afrobasket 2009. Et l’on en a versé à l’intendant du Tournoi de la Zone 2 ainsi qu'à celui qui est engagé pour la préparation des «Lionnes» en France. On a même donné de l’argent à Oumar Dia 'Adidas 2' qui joue le rôle d’intendant et à Atoumane Gaye. Je pense qu’un responsable comme Atoumane Gaye qui est le président de la Ligue de basket de Dakar et Secrétaire général de la Zone 2 n’a pas besoin de ça. Maintenant, si les gens tournent autour du basket pour de l’argent, ce n’est pas la peine. Et cela est en train de diviser la famille du basket (...). Je n’ai rien contre le Directeur technique, mais dans toutes les campagnes, il bénéficie de ces récompenses. Cela pose problème car au même moment, des officiels comme l’arbitre ne reçoivent rien. C’est anormal et il urge de corriger», se désole Lafont Ndiaye.
Amédine SY
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