Réaliser des pas de géant avec la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc), en la hissant du quatrième rang qu’elle occupe présentement à la première place des centrales syndicales du pays d’ici aux prochaines élections de représentativité. Tel est l'ambition objective que s'est fixée Cheikh Diop, qui a été reconduit à la tête de la Cnts/Fc, lors du première congrès ordinaire de la central, tenu au Cices hier.
«Je suis honoré de la confiance renouvelée de mes camarades. L'objectif que je me donne pour ce nouveau mandat c’est de hisser la Cnts/Fc à la première place de la centrale syndicale la plus représentative du pays», a dit M. Diop qui dit fermer la page douloureuse vécue par la centrale avec le départ de certains membres. Ce qui a provoqué une scission qu’il qualifie de «chose positive». Le secrétaire général de la Cnts/Fc estime, en effet, que la centrale «a tiré toutes les leçons des élections de représentativité syndicale. La quatrième place qu'on a obtenue est la conséquence du départ de certains, mais aussi avec le complot de certaines autorités pour casser la Cnts/Fc. Elles ont même utilisé des centrales adverses pour cela».
Revenant sur le thème de ce congrès : «Renaissance du syndicalisme de conquêtes et convergence unitaire», Cheikh Diop souligne qu’il introduit les grands chantiers. «Nous entendons, avec la nouvelle équipe et la nouvelle dynamique de la Cnts/Fc, restaurer l’espoir des travailleurs, en collaboration avec toutes les centrales qui se retrouvent dans cette dynamique de renaissance du syndicalisme de conquête. Mais aussi dans un élan unitaire. Je rappelle qu’au terme de ces élections, toutes les voix obtenues qui nous place à la quatrième position des centrales les plus représentatives nous proviennent de l’industrie, du mouvement ouvrier, l’essence même du syndicalisme. Cela nous confère de nouvelles responsabilités, d’organiser les luttes syndicales, restaurer l’espoir de la classe ouvrière, signer encore un nouveau contrat de confiance entre la classe ouvrière et les centrales syndicales», dit-il.
Ce congrès qui a été présidé par le ministre du Travail et des Organisations professionnels, Sada Ndiaye, qui avait à ses côtés le ministre d'Etat, Abdou Fall, a été présenté comme une victoire par Cheikh Diop. «Nous c'est le ministre du Travail qui a présidé notre congrès. Ce qui n'a pas été le cas de l'autre côté», déclare M. Diop, en référence au camp dissident de Bakhao Diongue. «La Cnts/Fc que nous dirigeons est la seule centrale qui est reconnue au plan national et international. La preuve, nous sommes délégués au congrès de la Cis/Afrique. Le Bureau international du travail (Bit) étant également représenté ici», poursuit-il.
Le ministre Sada Ndiaye a saisi cette occasion pour appeler les centrales syndicales à s'unir pour mieux défendre les intérêts des travailleurs. «Le monde syndical est de nos jours fragilisé à cause de la prolifération des organisations syndicales. Aujourd’hui, le résultat des élections de représentativité atteste suffisamment que beaucoup de centrales syndicales doivent se regrouper. Cette unité permettra non seulement d’avoir des organisations syndicales fortes et efficaces, mais également elle facilitera le dialogue social et la négociation collective», clame le ministre du Travail.
(Source: Le Populaire)
«Je suis honoré de la confiance renouvelée de mes camarades. L'objectif que je me donne pour ce nouveau mandat c’est de hisser la Cnts/Fc à la première place de la centrale syndicale la plus représentative du pays», a dit M. Diop qui dit fermer la page douloureuse vécue par la centrale avec le départ de certains membres. Ce qui a provoqué une scission qu’il qualifie de «chose positive». Le secrétaire général de la Cnts/Fc estime, en effet, que la centrale «a tiré toutes les leçons des élections de représentativité syndicale. La quatrième place qu'on a obtenue est la conséquence du départ de certains, mais aussi avec le complot de certaines autorités pour casser la Cnts/Fc. Elles ont même utilisé des centrales adverses pour cela».
Revenant sur le thème de ce congrès : «Renaissance du syndicalisme de conquêtes et convergence unitaire», Cheikh Diop souligne qu’il introduit les grands chantiers. «Nous entendons, avec la nouvelle équipe et la nouvelle dynamique de la Cnts/Fc, restaurer l’espoir des travailleurs, en collaboration avec toutes les centrales qui se retrouvent dans cette dynamique de renaissance du syndicalisme de conquête. Mais aussi dans un élan unitaire. Je rappelle qu’au terme de ces élections, toutes les voix obtenues qui nous place à la quatrième position des centrales les plus représentatives nous proviennent de l’industrie, du mouvement ouvrier, l’essence même du syndicalisme. Cela nous confère de nouvelles responsabilités, d’organiser les luttes syndicales, restaurer l’espoir de la classe ouvrière, signer encore un nouveau contrat de confiance entre la classe ouvrière et les centrales syndicales», dit-il.
Ce congrès qui a été présidé par le ministre du Travail et des Organisations professionnels, Sada Ndiaye, qui avait à ses côtés le ministre d'Etat, Abdou Fall, a été présenté comme une victoire par Cheikh Diop. «Nous c'est le ministre du Travail qui a présidé notre congrès. Ce qui n'a pas été le cas de l'autre côté», déclare M. Diop, en référence au camp dissident de Bakhao Diongue. «La Cnts/Fc que nous dirigeons est la seule centrale qui est reconnue au plan national et international. La preuve, nous sommes délégués au congrès de la Cis/Afrique. Le Bureau international du travail (Bit) étant également représenté ici», poursuit-il.
Le ministre Sada Ndiaye a saisi cette occasion pour appeler les centrales syndicales à s'unir pour mieux défendre les intérêts des travailleurs. «Le monde syndical est de nos jours fragilisé à cause de la prolifération des organisations syndicales. Aujourd’hui, le résultat des élections de représentativité atteste suffisamment que beaucoup de centrales syndicales doivent se regrouper. Cette unité permettra non seulement d’avoir des organisations syndicales fortes et efficaces, mais également elle facilitera le dialogue social et la négociation collective», clame le ministre du Travail.
(Source: Le Populaire)
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