L’Imam Niang est à la recherche de sept autres paraphes pour pouvoir déposer le recours au plus tard lundi prochain, date du dernier délai de rigueur, avant la promulgation de la loi par le président de la République. Joint au téléphone, le député a indiqué que c’est un peu difficile de rassembler toutes les 15 signatures requises pour le dépôt du recours. Une situation qu’il explique par le fait qu’ils constituent une infime partie à l’Assemblée nationale. Mais il espère que d’ici lundi, d’autres députés accepteront d’apposer leurs griffes sur le recours dont la rédaction du texte est déjà terminée. Il rappelle qu’ils étaient confrontés à la même situation lorsqu’ils voulaient déposer une motion de censure contre le gouvernement de l’ex-Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré. C’est pourquoi, dit-il, le peuple sénégalais doit comprendre l’enjeu qu’il y a d’avoir un équilibre dans la composition des députés à l’Assemblée nationale.
Après le dépôt du recours, explique le député, la Cour Suprême a un mois pour statuer. Et entre temps, beaucoup de choses peuvent se passer. Parce que, poursuit-il, des marches de protestation peuvent être organisées. Et si les Sénégalais sont prêts à soutenir les députés dans leur cause, précise l’Imam Mbaye Niang, le chef de l’Etat peut reculer sous la pression populaire. Et pour arriver à leurs objectifs, les signataires de ce recours comptent mener le combat jusqu’au bout.
Article Par Harouna FALL, L'observateur
Paru le Samedi 6 Juin 2009
Après le dépôt du recours, explique le député, la Cour Suprême a un mois pour statuer. Et entre temps, beaucoup de choses peuvent se passer. Parce que, poursuit-il, des marches de protestation peuvent être organisées. Et si les Sénégalais sont prêts à soutenir les députés dans leur cause, précise l’Imam Mbaye Niang, le chef de l’Etat peut reculer sous la pression populaire. Et pour arriver à leurs objectifs, les signataires de ce recours comptent mener le combat jusqu’au bout.
Article Par Harouna FALL, L'observateur
Paru le Samedi 6 Juin 2009