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REHABILITATION DE L’ÎLE DE GOREE:Amadou Mactar Mbow contredit Mame Biram Diouf

« Gorée : 30 ans de classement sur la liste du patrimoine mondial. Quel bilan ? Quelles perspectives ? », C’est le thème de la conférence animée ce vendredi, par Amadou Moctar Mbow dans le cadre de la 4ème édition de Gorée diaspora festival. Une occasion saisie par l’ancien directeur général de l’Unesco pour prendre le contre-pied du ministre de la Culture qui a critiqué la Communauté internationale pour son inertie quant à la préservation et la sauvegarde de l’Ile.


Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Novembre 2008 à 22:50 | | 0 commentaire(s)|

REHABILITATION DE L’ÎLE DE GOREE:Amadou Mactar Mbow contredit Mame Biram Diouf
Lors de la cérémonie officielle de cette édition, Mame Birame Diouf a reproché à l’Unesco de n’avoir rien fait pour la sauvegarde et la préservation de Gorée, inscrite sur la liste du patrimoine mondial. Le ministre de la Culture a argué en expliquant que la tâche incombe à cet organisme de l’Onu dans la mesure où l’Ile est un patrimoine mondial. Un argument battu en brèche par Amadou Moctar Mbow qui animait une conférence sur la question de la réhabilitation de Gorée. En effet, selon l’ancien directeur général de l’Unesco, lorsqu’un site est inscrit sur la liste du patrimoine de l’humanité, la sauvegarde et la restauration de ce site incombe au pays où se trouve le site. Toutefois, précise M. Mbow lorsque ce pays n’a pas les moyens, il peut solliciter la générosité de ses partenaires ou faire appel à la Communauté internationale afin de bénéficier de l’appui du fonds du patrimoine mondial. Un fonds provenant de la contribution des Etats membres et destiné à la réhabilitation des sites. Déplorant l’état de délabrement de l’Ile de Gorée, Amadou Moctar regrette l’inertie des autorités. Et c’est pour rappeler qu’en 1981, un appel à la sauvegarde avait été lancé. A cet effet, précise M. MBow, un plan d’actions avec des chiffres avait été ficelé.
Pour rappel, cette 4ème édition de Diaspora Gorée festival qui prend fin dimanche prochain a pour thème « Cahier d’un retour aux sources de la diaspora ». Une manière de rendre hommage au chantre de la négritude, Aimé Césaire, décédé en avril dernier. Sons, théâtre, et différentes variétés culturelles rythment ce festival qui accueille des artistes Sénégalais mais aussi des Caraïbes, de la Martinique , du Bénin entre autres.

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