C’est un Abdoulaye Wade remis de ses dernières déconvenues qui a présidé hier, sur le boulevard du Général de Gaulle (ex-Allées du Centenaire), le meeting de clôture de la Coalition Sopi 2009 en direction des élections locales de demain. Et de son avis, la victoire de son camp ne fait l’objet d’aucun doute car, pense-t-il, les Sénégalais savent apprécier la réalité de ses réalisations. ‘C’est la vérité que l’on connaît déjà qui va apparaître dans ce pays où j’ai fait des réalisations pendant neuf ans et qui n’existent dans aucun pays africain’, dit-il. Ce qui le pousse à mettre en garde l’opposition contre toute forme de violence pouvant émailler ces élections. ’J’exhorte les Sénégalais à aller voter dimanche dans la tranquillité et dans la paix.Le gouvernement maintiendra l’ordre’, déclare le secrétaire général du Pds, revigoré par la grande mobilisation de ses militants à cette occasion. D’où cette conviction : ‘Avec une telle masse, on n’a pas besoin de violence. Cette masse suffit à dissuader les apprentis-sorciers.’ Une allusion non voilée aux opposants à qui il demande d’arrêter la comédie.
Pour Me Wade, la défaite de l’opposition aux élections locales a été déjà consacrée par ses propres investitures et par la volonté de triomphe de la Coalition Sopi 2009. Se fondant sur son absence dans 146 circonscriptions sur les 543 que compte le pays, Wade de se poser la question : ’Comment, avec un retard de 146 circonscriptions sur 543, l’opposition peut-elle espérer gagner ? Sa défaite est consacrée par ses propres investitures. C’est cela la vérité’, dit-il. Parce que l’opposition est absente dans des circonscriptions qui concentrent 639 721 inscrits, la cause est entendue, selon Me Wade. D’où leur objectif qui est maintenant d’augmenter la différence avec ceux qui sont loin derrière leur coalition. Tout en ironisant que ces opposants qui sont en fin de carrière, doivent simplement aller à la retraite avec lui et laisser les jeunes continuer à diriger le pays. Avant de pointer un index accusateur sur cette frange qui, de ses dires, est en train de compromettre l’avenir des enfants par des grèves ‘politiques’ sans fondement.
Face à tous les ténors de la famille libérale de Dakar et réagissant aux nombreuses manifestations de mécontentement qui ont jalonné sa tournée à l’intérieur du pays, le chef de l’Etat a fait savoir que le problème des brassards rouges est le résultat des mécontentements issus des investitures de son parti qui, reconnaît-il, n’ont pas été faites de manière démocratique. ‘Certains ont trafiqué les listes au dernier moment. Alors, le dernier message que j’ai décodé, ce sont des jeunes qui ne sont pas contents’, assène Me Wade.
Ibrahima DIAW
Source: Walfadjri
Pour Me Wade, la défaite de l’opposition aux élections locales a été déjà consacrée par ses propres investitures et par la volonté de triomphe de la Coalition Sopi 2009. Se fondant sur son absence dans 146 circonscriptions sur les 543 que compte le pays, Wade de se poser la question : ’Comment, avec un retard de 146 circonscriptions sur 543, l’opposition peut-elle espérer gagner ? Sa défaite est consacrée par ses propres investitures. C’est cela la vérité’, dit-il. Parce que l’opposition est absente dans des circonscriptions qui concentrent 639 721 inscrits, la cause est entendue, selon Me Wade. D’où leur objectif qui est maintenant d’augmenter la différence avec ceux qui sont loin derrière leur coalition. Tout en ironisant que ces opposants qui sont en fin de carrière, doivent simplement aller à la retraite avec lui et laisser les jeunes continuer à diriger le pays. Avant de pointer un index accusateur sur cette frange qui, de ses dires, est en train de compromettre l’avenir des enfants par des grèves ‘politiques’ sans fondement.
Face à tous les ténors de la famille libérale de Dakar et réagissant aux nombreuses manifestations de mécontentement qui ont jalonné sa tournée à l’intérieur du pays, le chef de l’Etat a fait savoir que le problème des brassards rouges est le résultat des mécontentements issus des investitures de son parti qui, reconnaît-il, n’ont pas été faites de manière démocratique. ‘Certains ont trafiqué les listes au dernier moment. Alors, le dernier message que j’ai décodé, ce sont des jeunes qui ne sont pas contents’, assène Me Wade.
Ibrahima DIAW
Source: Walfadjri