Au motif que le chef de l’Etat sénégalais ne jouirait plus de toutes ses facultés physiques et de discernement. Pour le leader de la Ligue démocratique (Ld), le pays risque de sombrer s’il faut attendre que le mandat de Wade arrive à terme. Il compare le Sénégal à un bateau se trouvant en haute mer, mais conduit par un capitaine qui a complètement perdu le Nord. « Sans des mesures urgentes pour écarter l’occupant du palais, notre pays ira à la dérive ».
La conséquence de cet état de fait est que « ce sont maintenant des gamins autour du président qui prennent toutes les décisions importantes dans le pays. ». Et Bathily d’enfoncer le clou : le président Wade ne dirige plus le pays. Le Secrétaire général de la Ld considère toutefois que la lutte qui doit conduire au départ de Wade avant terme doit être pacifique.
Le conférencier a aussi profité de la tribune ainsi offerte pour revenir sur l’histoire de son ancien compagnon dans le camp de l’opposition. Il rappelle le fait que beaucoup de Sénégalais continuent d’insister sur la longueur de combat oppositionnel de Wade. Le Pr d’histoire dira que quand lui et ses amis étaient arrêtés et incorporés dans l’armée à cause des luttes qu’ils menaient contre Senghor, Wade se battait à Kébémer contre Djibril Ndiogou Fall pour être député de l’Union progressiste sénégalaise, de Léopold Sédar Senghor.
Très en verve, le Jallarbiste en chef revient sur les péripéties qui ont jalonné sa vie d’élève de d’étudiant. Il fut exclu du Prytanée militaire de Saint Louis et interdit d’inscription dans toutes les écoles secondaires publiques du Sénégal. Ce qui l’obligea à se présenter en candidat libre au baccalauréat, qu’il décrocha avec la mention « bien », synonyme d’une bourse automatique à l’étranger. Cette bourse lui sera refusée sous prétexte qu’étant renvoyé de l’école publique, il ne pouvait pas bénéficier de cette facilité. Ce qui l’oblige à rester au Sénégal.
Abdoulaye Bathily a fait également cas du parcours de l’opposant d’Amath Dansoko, objet d’innombrables brimades et d’incarcérations avant d’être exilé pendant 13 ans. D’autres noms ont été également évoqués et ces hommes ont passé toute leur vie à se battre dans l’opposition pendant que Wade était lui, à l’Ups. Le patron de la Ld a rappelé à l’assistance les nombreuses marches et autres manifestations politiques de rue organisées par l’opposition rejointe entre temps par Me Wade et son parti, le Pds, même si le « Pape du Sopi » ne prenait jamais part à ces manifestations et marches, a souligné Bathily.
Caustique, il s’est souvenu qu’à chaque fois qu’il a avait été demandé à Me Wade de rejoindre les marches ou les manifestations, il répondait invariablement : « ha est-ce que gaayi ningi foofu ? Prêts nanu ? Est-ce que ningi nuy xaar. (Est-ce que les gars (policiers) sont là-bas, sont-ils prêts, nous attendent-ils) » Le secrétaire général de la Ld se souvient la marche anti-apartheid du 22 août 1985 organisée par un regroupement de l’opposition de l’époque appelé Ads. Marche lors de laquelle Abdoulaye Wade s’est débrouillé pour venir à la dernière minute et de se faire évacuer en catimini par sa sécurité sous de fallacieux prétextes. L’heure de rencontre était fixée à 15h devant la poste de la Médina.
Tous les leaders de l’opposition qui étaient venus faire face aux forces de l’ordre sont embarqués dans le fourgon de police. Abdoulaye Wade est arrivé après les escarmouches. Puis il est allé se réfugier dans son étude d’avocat en pensant ne pas être arrêté dans cet endroit précis. Poursuivant Bathily d’indiquer « du premier étage de la police centrale, je le voyais dans son cabinet.
Puis je le hélais en lui demandant de nous rejoindre dans les locaux de la police. La police a fini par le prendre d’ailleurs. » Le Pr. Bathily clos ce chapitre en lançant un défi au président sénégalais. « Je l’invite dans un débat contradictoire sur ces questions. Il verra que nous les connaissons très bien ».
Interpellé sur le risque que prend la gauche traditionnelle de faire revenir au pouvoir le Parti socialiste (Ps) qui a toujours défendu des idées contraires à celles qui sont chères à cette gauche, sa réponse est claire : le Pds actuel est plutôt le Ps bis. « Regardez ceux qui sont aujourd’hui autour Abdoulaye. Ce sont les anciens Ps qui ont transhumé. Qui parmi les gens de la Cap21 a aidé Wade en 99 ? »
Selon Bathily, ses camarades de la gauche et lui ne sont pas contre des gens simplement parce que qu’ils sont membres d’un parti. Ceux qui sont restés au Ps après la sanction contre leur politique de 40 ans au pouvoir et qui ont accepté de rester dans l’opposition sont de gens honorables.
C’est plutôt le Président Wade qui a récupéré tous les transhumants. Ceux qui sont restés au Ps sont les gens d’honneur. La rencontre a eu lieu à la permanence de l’Association des Sénégalais d’Amérique sis sur la 116ème rue à Harlem, pleine à craquer.
La conséquence de cet état de fait est que « ce sont maintenant des gamins autour du président qui prennent toutes les décisions importantes dans le pays. ». Et Bathily d’enfoncer le clou : le président Wade ne dirige plus le pays. Le Secrétaire général de la Ld considère toutefois que la lutte qui doit conduire au départ de Wade avant terme doit être pacifique.
Le conférencier a aussi profité de la tribune ainsi offerte pour revenir sur l’histoire de son ancien compagnon dans le camp de l’opposition. Il rappelle le fait que beaucoup de Sénégalais continuent d’insister sur la longueur de combat oppositionnel de Wade. Le Pr d’histoire dira que quand lui et ses amis étaient arrêtés et incorporés dans l’armée à cause des luttes qu’ils menaient contre Senghor, Wade se battait à Kébémer contre Djibril Ndiogou Fall pour être député de l’Union progressiste sénégalaise, de Léopold Sédar Senghor.
Très en verve, le Jallarbiste en chef revient sur les péripéties qui ont jalonné sa vie d’élève de d’étudiant. Il fut exclu du Prytanée militaire de Saint Louis et interdit d’inscription dans toutes les écoles secondaires publiques du Sénégal. Ce qui l’obligea à se présenter en candidat libre au baccalauréat, qu’il décrocha avec la mention « bien », synonyme d’une bourse automatique à l’étranger. Cette bourse lui sera refusée sous prétexte qu’étant renvoyé de l’école publique, il ne pouvait pas bénéficier de cette facilité. Ce qui l’oblige à rester au Sénégal.
Abdoulaye Bathily a fait également cas du parcours de l’opposant d’Amath Dansoko, objet d’innombrables brimades et d’incarcérations avant d’être exilé pendant 13 ans. D’autres noms ont été également évoqués et ces hommes ont passé toute leur vie à se battre dans l’opposition pendant que Wade était lui, à l’Ups. Le patron de la Ld a rappelé à l’assistance les nombreuses marches et autres manifestations politiques de rue organisées par l’opposition rejointe entre temps par Me Wade et son parti, le Pds, même si le « Pape du Sopi » ne prenait jamais part à ces manifestations et marches, a souligné Bathily.
Caustique, il s’est souvenu qu’à chaque fois qu’il a avait été demandé à Me Wade de rejoindre les marches ou les manifestations, il répondait invariablement : « ha est-ce que gaayi ningi foofu ? Prêts nanu ? Est-ce que ningi nuy xaar. (Est-ce que les gars (policiers) sont là-bas, sont-ils prêts, nous attendent-ils) » Le secrétaire général de la Ld se souvient la marche anti-apartheid du 22 août 1985 organisée par un regroupement de l’opposition de l’époque appelé Ads. Marche lors de laquelle Abdoulaye Wade s’est débrouillé pour venir à la dernière minute et de se faire évacuer en catimini par sa sécurité sous de fallacieux prétextes. L’heure de rencontre était fixée à 15h devant la poste de la Médina.
Tous les leaders de l’opposition qui étaient venus faire face aux forces de l’ordre sont embarqués dans le fourgon de police. Abdoulaye Wade est arrivé après les escarmouches. Puis il est allé se réfugier dans son étude d’avocat en pensant ne pas être arrêté dans cet endroit précis. Poursuivant Bathily d’indiquer « du premier étage de la police centrale, je le voyais dans son cabinet.
Puis je le hélais en lui demandant de nous rejoindre dans les locaux de la police. La police a fini par le prendre d’ailleurs. » Le Pr. Bathily clos ce chapitre en lançant un défi au président sénégalais. « Je l’invite dans un débat contradictoire sur ces questions. Il verra que nous les connaissons très bien ».
Interpellé sur le risque que prend la gauche traditionnelle de faire revenir au pouvoir le Parti socialiste (Ps) qui a toujours défendu des idées contraires à celles qui sont chères à cette gauche, sa réponse est claire : le Pds actuel est plutôt le Ps bis. « Regardez ceux qui sont aujourd’hui autour Abdoulaye. Ce sont les anciens Ps qui ont transhumé. Qui parmi les gens de la Cap21 a aidé Wade en 99 ? »
Selon Bathily, ses camarades de la gauche et lui ne sont pas contre des gens simplement parce que qu’ils sont membres d’un parti. Ceux qui sont restés au Ps après la sanction contre leur politique de 40 ans au pouvoir et qui ont accepté de rester dans l’opposition sont de gens honorables.
C’est plutôt le Président Wade qui a récupéré tous les transhumants. Ceux qui sont restés au Ps sont les gens d’honneur. La rencontre a eu lieu à la permanence de l’Association des Sénégalais d’Amérique sis sur la 116ème rue à Harlem, pleine à craquer.