C’est dans sa chambre entourée de tantes, soeurs, nièces de Yékini et des voisins du quartier que nous avons rencontré madame Daba iouf, mère de Yékini. C’était ce samedi après-midi lors de l’accueil chaleureux que Joal et les autres localités ont réservé à son fils après a victoire, le 04 avril dernier, marquant le cinquantenaire de l’Indépendance, face à Mohamed Ndao Tyson. C’est une mère comblée et ière de voir son fils accueilli héroïquement par tout Joal. Et pourtant, ce n’était pas une première. C’était la 18e victoire de l’enfant de Bassoul.
«Certes ce n’est pas la première fois qu’on l’accueille mais cette fois, c’est exceptionnel», souligne «mère» Daba Diouf. Un combat que la maman u champion a pourtant vécu avec beaucoup de quiétude. «J’ai vécu le combat avec sérénité, mais en bon musulmane car je sais que Dieu
avait déjà choisi son vainqueur», jure-t-elle. Revenant sur le jour du combat, la maman du «Roi des arènes» soutient avoir prié toute la journée.
«Nous avons prié presque toute la journée et fait tout ce qui était en notre pouvoir pour la victoire de Yékini», informe-t-elle. De quoi remercier e Tout-Puissant. «Tout d’abord je rends grâce à Dieu de m’avoir donné un fils comme Yékini qui est ma fierté et celle de ses fans. En fait la
fierté du pays tout entier», dira«mère» Daba envers celui qui, «a tout fait» pour elle. Comment a-t-elle vécu le combat et comment elle a réagi à l’issue de a victoire de son fils ? «Je me suis retirée dans ma chambre pour prier, et lorsque j’ai entendu les cris de joie, je suis sorti», raconte-t-elle.
Avant d’ajouter : «J’ai versé des larmes et rendu grâce à Dieu pour cette joie qu’il m’a offerte.» En tant que mère, elle ne manquera pas d’adresser les mêmes prières à l’endroit de l’adversaire de son fils, Mohamed Ndao Tyson à qui, elle souhaitera d’autres succès lors de ses prochaines
sorties. «Je prie pour que Tyson sorte victorieux de ses autres combats», implore «mère» Daba Diouf. De Joal à Mbour, jusque dans les les les plus reculées de Mbour, la joie était indescriptible ce samedi. Quid des îles comme Bassoul souvent liée au nom de Yékini. «Contrairement ceux qui pensent qu’il est né à Bassoul, Yékini est né ici à Joal. C’est son père et moi qui sommes originaires de Bassoul», précise mère» Diouf. Bassoul, ce coin devenu mythique et mystique au fil d’un règne sans partage de son«fils». Cet endroit que le «Sénégal de a lutte» aurait tant aimé explorer pour dénicher le secret du «Roi». Et ce n’est pas «mère» Diouf qui dévoilera le secret de l’île. «Yékini vous a promis de vous y amener un jour. Peut-être que vous aurez les explications», répond avec ironie la maman du champion. Un fils qui, pourtant, aurait pu ne jamais descendre dans l’arène ; au point d’en devenir une légende. «Son père n’a jamais pensé qu’il serait un jour lutteur car il voulait qu’il étudie et apprenne le Coran. C’est pourquoi il l’a très tôt mis à l’école coranique. C’est par la suite qu’il a commencé à jouer au foot, ensuite la lutte dans les séances de«mbapatt», pour ensuite devenir pêcheur», renseigne-t-elle. Malgré tout, face à un père quiétait un érudit «Khadre» et qui tenaità l’éducation de son fils, Yakhya finira finalement par rejoindre la ville de Kaolack où il passera trois bonnes années chez les «niassènes» à apprendre le Coran, avant de se rendreà Tivaouane (Thiès) pour continuer ses études. Fervent disciple, informe sa mère, «il finit par rejoindre le«Khadara» de El Hadji Malick Sy». Aujourd’hui, Yakhya Diop espère finir comme «Moukhadam» une fois qu’il aura mis un terme à sa carrière sportive. Pour l’heure, il lui reste encore quelques défis à relever dont la prochaine sera sans nul doute, son troisième face-à-face avec Serigne Dia «Bombardier», l’autre enfant de Mbour. Quoi de plus beau pour finir en beauté une carrière remplie d’émotions et de couleurs. Comme pour anticiper une éventuelle retraite de son fils dans l’arène, «mère» Daba «remercie toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui.» A l’image de ceux qui s’étaient présentés en masse samedi dernier le long du trajet menant à Joal. Mais aussi, «ceux qui se sont déplacés pour accueillir mon fils. C’est un grand jour pour moi et je suis vraiment émue. Ceci est une volonté divine».
Correspondant
«Certes ce n’est pas la première fois qu’on l’accueille mais cette fois, c’est exceptionnel», souligne «mère» Daba Diouf. Un combat que la maman u champion a pourtant vécu avec beaucoup de quiétude. «J’ai vécu le combat avec sérénité, mais en bon musulmane car je sais que Dieu
avait déjà choisi son vainqueur», jure-t-elle. Revenant sur le jour du combat, la maman du «Roi des arènes» soutient avoir prié toute la journée.
«Nous avons prié presque toute la journée et fait tout ce qui était en notre pouvoir pour la victoire de Yékini», informe-t-elle. De quoi remercier e Tout-Puissant. «Tout d’abord je rends grâce à Dieu de m’avoir donné un fils comme Yékini qui est ma fierté et celle de ses fans. En fait la
fierté du pays tout entier», dira«mère» Daba envers celui qui, «a tout fait» pour elle. Comment a-t-elle vécu le combat et comment elle a réagi à l’issue de a victoire de son fils ? «Je me suis retirée dans ma chambre pour prier, et lorsque j’ai entendu les cris de joie, je suis sorti», raconte-t-elle.
Avant d’ajouter : «J’ai versé des larmes et rendu grâce à Dieu pour cette joie qu’il m’a offerte.» En tant que mère, elle ne manquera pas d’adresser les mêmes prières à l’endroit de l’adversaire de son fils, Mohamed Ndao Tyson à qui, elle souhaitera d’autres succès lors de ses prochaines
sorties. «Je prie pour que Tyson sorte victorieux de ses autres combats», implore «mère» Daba Diouf. De Joal à Mbour, jusque dans les les les plus reculées de Mbour, la joie était indescriptible ce samedi. Quid des îles comme Bassoul souvent liée au nom de Yékini. «Contrairement ceux qui pensent qu’il est né à Bassoul, Yékini est né ici à Joal. C’est son père et moi qui sommes originaires de Bassoul», précise mère» Diouf. Bassoul, ce coin devenu mythique et mystique au fil d’un règne sans partage de son«fils». Cet endroit que le «Sénégal de a lutte» aurait tant aimé explorer pour dénicher le secret du «Roi». Et ce n’est pas «mère» Diouf qui dévoilera le secret de l’île. «Yékini vous a promis de vous y amener un jour. Peut-être que vous aurez les explications», répond avec ironie la maman du champion. Un fils qui, pourtant, aurait pu ne jamais descendre dans l’arène ; au point d’en devenir une légende. «Son père n’a jamais pensé qu’il serait un jour lutteur car il voulait qu’il étudie et apprenne le Coran. C’est pourquoi il l’a très tôt mis à l’école coranique. C’est par la suite qu’il a commencé à jouer au foot, ensuite la lutte dans les séances de«mbapatt», pour ensuite devenir pêcheur», renseigne-t-elle. Malgré tout, face à un père quiétait un érudit «Khadre» et qui tenaità l’éducation de son fils, Yakhya finira finalement par rejoindre la ville de Kaolack où il passera trois bonnes années chez les «niassènes» à apprendre le Coran, avant de se rendreà Tivaouane (Thiès) pour continuer ses études. Fervent disciple, informe sa mère, «il finit par rejoindre le«Khadara» de El Hadji Malick Sy». Aujourd’hui, Yakhya Diop espère finir comme «Moukhadam» une fois qu’il aura mis un terme à sa carrière sportive. Pour l’heure, il lui reste encore quelques défis à relever dont la prochaine sera sans nul doute, son troisième face-à-face avec Serigne Dia «Bombardier», l’autre enfant de Mbour. Quoi de plus beau pour finir en beauté une carrière remplie d’émotions et de couleurs. Comme pour anticiper une éventuelle retraite de son fils dans l’arène, «mère» Daba «remercie toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui.» A l’image de ceux qui s’étaient présentés en masse samedi dernier le long du trajet menant à Joal. Mais aussi, «ceux qui se sont déplacés pour accueillir mon fils. C’est un grand jour pour moi et je suis vraiment émue. Ceci est une volonté divine».
Correspondant