L’école sénégalaise a officiellement ouvert ses portes hier, lundi 13 octobre, pour la rentrée des classes 2008-2009. Quelque 1.572.178 élèves dont 780.161 filles du sous-secteur de l’élémentaire, relayés par près de 110000 potaches de l’enseignement secondaire, répartis dans 102 lycées, ont repris ainsi le chemin des classes. Après trois de vacances, les scolaires ont renoué avec les apprentissages et les enseignements dans un contexte lourd de menaces diverses, de suspicions, et de difficultés de divers ordres.
Au plan de la disponibilité des réceptifs, des problèmes majeurs subsistent encore, car le démarrage de l’année scolaire 2008-2009 a dû s’effectuer sur l’étendue du territoire national avec des écoles envahies par les eaux de pluies et rendues inutilisables du fait des fortes inondations qui ont envahi certaines localités du Sénégal, la banlieue dakaroise étant particulièrement touchée. Après un premier report de l’ouverture des classes initialement prévue pour le début du mois, force a été donc de reporter la reprise des enseignements pour quelque 3000 élèves de 14 écoles de la banlieue.
Quoique le personnel administratif des établissements d’enseignement public soit par ailleurs en place depuis le jeudi 09 octobre, et en dépit du fait que les divers acteurs du système se soient mobilisés à travers une semaine de propreté à l’école pour faciliter les conditions d’une bonne rentrée scolaire, l’ouverture des classes s’est effectuée sur fond de fortes appréhensions.
D’autant que les menaces qui pèsent encore sur le champ éducatif, en ce début d’année scolaire, sont criardes au niveau des enseignants dont les syndicats sont toujours en bisbille avec l’Etat pour ce qui concerne l’extension de l’Indemnité de recherche documentaire à tous les enseignants sans exclusive. Or, au cours de l’année écoulée, cette revendication a été à l’origine de quelque neuf mots d’ordre de grève qui ont entravé le déroulement normal des enseignements durant toute l’année scolaire.
Celle-ci n’a été sauvée que de justesse pour, au final, des examens organisés dans des conditions « peu avantageuses » et des résultats frôlant la catastrophe (moins de 42% de réussite au bac, moins de 30% de réussire au Bfem). Et contre tout paradoxe, l’ouverture instante de négociations syndicats-pouvoirs publics, condition de base de la suspension du mot d’ordre de grève des enseignants lors de la rencontre du 11 juin entre l’Etat et l’Intersyndicale, ne s’est effectuée réellement que la semaine dernière, le mercredi 08 octobre. Malheureusement, les propositions gouvernementales relatives à l’octroi de l’indemnité de recherche documentaire n’ont pas reçu l’agrément des syndicats d’enseignants qui ont dit se référer à leur base avant d’avaliser ou d’invalider lesdites propositions.
C’est dire que l’apaisement du champ scolaire propice au bon déroulement des apprentissages est loin d’être assuré pour le système éducatif sénégalais qui devrait entamer une année-charnière de son développement, pour l’année 2008-2009 avec la généralisation du Curriculum de l’éducation de base, vaste réforme de la planification de l’éducation devant booster la qualité des programmes scolaires dans notre pays. Pis, la rentrée scolaire s’est déroulée dans certaines zones du pays avec des revendications de salaires impayés pour le mois de septembre.
Ainsi en est-il pour les enseignants affiliés à l’Union des enseignants du Sénégal et au Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems). Des organisations syndicales qui ont fustigé avec verbe l’attitude des pouvoirs publics et qui ont dit leur détermination à se mobiliser pour la satisfaction instante de leurs droits. C’est dire que l’école sénégalaise qui vient de sortir d’une année scolaire 2007-2008 fortement perturbée, est loin d’atteindre la sérénité et l’apaisement requis pour une bonne qualité de l’éducation.
La rentrée des classes qui vient d’être effectuée hier, lundi 13 octobre, sur fond d’hypothèques diverses, en est déjà une illustration manifeste malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics et les partenaires de l’école pour une année scolaire dénuée de perturbations.
Au plan de la disponibilité des réceptifs, des problèmes majeurs subsistent encore, car le démarrage de l’année scolaire 2008-2009 a dû s’effectuer sur l’étendue du territoire national avec des écoles envahies par les eaux de pluies et rendues inutilisables du fait des fortes inondations qui ont envahi certaines localités du Sénégal, la banlieue dakaroise étant particulièrement touchée. Après un premier report de l’ouverture des classes initialement prévue pour le début du mois, force a été donc de reporter la reprise des enseignements pour quelque 3000 élèves de 14 écoles de la banlieue.
Quoique le personnel administratif des établissements d’enseignement public soit par ailleurs en place depuis le jeudi 09 octobre, et en dépit du fait que les divers acteurs du système se soient mobilisés à travers une semaine de propreté à l’école pour faciliter les conditions d’une bonne rentrée scolaire, l’ouverture des classes s’est effectuée sur fond de fortes appréhensions.
D’autant que les menaces qui pèsent encore sur le champ éducatif, en ce début d’année scolaire, sont criardes au niveau des enseignants dont les syndicats sont toujours en bisbille avec l’Etat pour ce qui concerne l’extension de l’Indemnité de recherche documentaire à tous les enseignants sans exclusive. Or, au cours de l’année écoulée, cette revendication a été à l’origine de quelque neuf mots d’ordre de grève qui ont entravé le déroulement normal des enseignements durant toute l’année scolaire.
Celle-ci n’a été sauvée que de justesse pour, au final, des examens organisés dans des conditions « peu avantageuses » et des résultats frôlant la catastrophe (moins de 42% de réussite au bac, moins de 30% de réussire au Bfem). Et contre tout paradoxe, l’ouverture instante de négociations syndicats-pouvoirs publics, condition de base de la suspension du mot d’ordre de grève des enseignants lors de la rencontre du 11 juin entre l’Etat et l’Intersyndicale, ne s’est effectuée réellement que la semaine dernière, le mercredi 08 octobre. Malheureusement, les propositions gouvernementales relatives à l’octroi de l’indemnité de recherche documentaire n’ont pas reçu l’agrément des syndicats d’enseignants qui ont dit se référer à leur base avant d’avaliser ou d’invalider lesdites propositions.
C’est dire que l’apaisement du champ scolaire propice au bon déroulement des apprentissages est loin d’être assuré pour le système éducatif sénégalais qui devrait entamer une année-charnière de son développement, pour l’année 2008-2009 avec la généralisation du Curriculum de l’éducation de base, vaste réforme de la planification de l’éducation devant booster la qualité des programmes scolaires dans notre pays. Pis, la rentrée scolaire s’est déroulée dans certaines zones du pays avec des revendications de salaires impayés pour le mois de septembre.
Ainsi en est-il pour les enseignants affiliés à l’Union des enseignants du Sénégal et au Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems). Des organisations syndicales qui ont fustigé avec verbe l’attitude des pouvoirs publics et qui ont dit leur détermination à se mobiliser pour la satisfaction instante de leurs droits. C’est dire que l’école sénégalaise qui vient de sortir d’une année scolaire 2007-2008 fortement perturbée, est loin d’atteindre la sérénité et l’apaisement requis pour une bonne qualité de l’éducation.
La rentrée des classes qui vient d’être effectuée hier, lundi 13 octobre, sur fond d’hypothèques diverses, en est déjà une illustration manifeste malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics et les partenaires de l’école pour une année scolaire dénuée de perturbations.