Mamadou Diagna Ndiaye n’a pas apprécié et pas du tout la sortie de El Hadji Malick Sy “Souris“ dans la quotidien gouvernemental “Le Soleil“.
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) soutenait que “malgré certaines difficultés récurrentes, le Sénégal avait toujours réussi, depuis 2000, à se qualifier aux phases finales de Can. Et même à atteindre les demi-finales en 2006, en Egypte.
Deux ans plus tard, les “Lions“ s’étaient fait sortir dès le premier tour au Ghana. Ce qui n’était plus arrivé depuis 1986 et dans la foulée, la Fsf avait été virée. “Cette fois, fait-il remarquer, le Cnf ne qualifie même pas l’équipe au dernier tour des éliminatoires de la Can et du Mondial 2010. Il doit donc en tirer les conclusions.
Car, seul le résultat compte“. Mais la phrase qui a le plus fâché Diagna Ndiaye est la suivante : “on ne peut pas transformer un secteur où l’on ne comprend pas grand-chose du fonctionnement. Dommage, ironise-t-il que le football ne soit pas comme les arts martiaux “où il faut être ceinture noire pour avoir le droit de donner son opinion“. Pour (re)mettre le football sénégalais sur les rails, il faut de l’expérience, des connaissances. Le sport, c’est une affaire d’initiation. C’est comme le Zikr. Plus on en fait et plus on s’élève. On ne peut pas recadrer ce qu’on ne connaît pas“, tranche-t-il. Il faut donc, dans son entendement, “un leader aux compétences avérées. Quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas redresser ce football“.
Réponse du berger à la bergère. “il n’a jamais aucune structure continentale ou mondiale. Je n’ai pas vu d’impact possible sur le développement du football local avec l’épopée des Lions de 2002 sous la présidence de Malick Sy. Je n’ai vu aucun investissement. Je n’ai vu aucune subvention aux clubs contrairement à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire où le moindre club a reçu 20 millions F Cfa. Je n’ai vu aucune sélection des petites catégories lors d’une compétition continentale dans cette période. Les dossier sont encore pendant devant la justice concernant un certain nombre de chose“.
Et Mamadou Diagna Ndiaye de poursuivre : “On a vu le projet Aldo Gentina accaparé à des fins personnelles, devenu le Case (Collège africain sport et étude, Ndlr) au détriment de la Ja dont il était président au moment de la signature d’une convention avec Monaco“.
Autre révélation encore : “Il y a un contentieux avec l’Union de football ouest africain (Ufoa) portant sur un chèque de 50 millions destinés à la Fédération sénégalaise de football. Chèque jamais reversé dans les comptes de la structure“.
“Je peux continuer. De toute façon les héros sont morts et vive les héros“. “Malick est venu me voir. Nous avons déjeuné ensemble en présence de Séga (Sakho). Je n’ai pas eu l’impression que le football (il ne termine pas la phrase). Malick est à la retraite. Il le dit lui-même. Il dit : “si on m’appelle“. Moi, je note simplement qu’on m’a appelé et que je suis là. J’ai le mérite d’être là parce qu’on m’a appelé et je n’ai rien demandé“.
“Je ne veux pas être désagréable. Il ne faut pas qu’il pousse les gens à dire des choses qu’ils peuvent regretter. Ma culture m’interdit de dire un certain nombre de choses. Mais, je crois qu’il faut rester convenable et rester dans les limites de la courtoisie“.
Furieux contre le président du CASE, le patron du Cnf, indique “comme disait mon grand-père quand on attaque quelqu’un, on doit être irréprochable comme la femme de César“.
“Je ne veux pas être désagréable, parce que Malick Sy est un grand-frère pour moi répète-t-il. Mais je l’invite sans esprit polémique à s’inscrire à désir d’avenir. C’est surtout ça qu’il faut faire. Qu’on tourne la page et qu’on regarde devant nous. C’est le prochain président de la Fédération qui fera tout ça“, conclut Mamadou Diagna Ndiaye.
source sud quotidien
L’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) soutenait que “malgré certaines difficultés récurrentes, le Sénégal avait toujours réussi, depuis 2000, à se qualifier aux phases finales de Can. Et même à atteindre les demi-finales en 2006, en Egypte.
Deux ans plus tard, les “Lions“ s’étaient fait sortir dès le premier tour au Ghana. Ce qui n’était plus arrivé depuis 1986 et dans la foulée, la Fsf avait été virée. “Cette fois, fait-il remarquer, le Cnf ne qualifie même pas l’équipe au dernier tour des éliminatoires de la Can et du Mondial 2010. Il doit donc en tirer les conclusions.
Car, seul le résultat compte“. Mais la phrase qui a le plus fâché Diagna Ndiaye est la suivante : “on ne peut pas transformer un secteur où l’on ne comprend pas grand-chose du fonctionnement. Dommage, ironise-t-il que le football ne soit pas comme les arts martiaux “où il faut être ceinture noire pour avoir le droit de donner son opinion“. Pour (re)mettre le football sénégalais sur les rails, il faut de l’expérience, des connaissances. Le sport, c’est une affaire d’initiation. C’est comme le Zikr. Plus on en fait et plus on s’élève. On ne peut pas recadrer ce qu’on ne connaît pas“, tranche-t-il. Il faut donc, dans son entendement, “un leader aux compétences avérées. Quelqu’un qui ne vient jamais au stade ne peut pas redresser ce football“.
Réponse du berger à la bergère. “il n’a jamais aucune structure continentale ou mondiale. Je n’ai pas vu d’impact possible sur le développement du football local avec l’épopée des Lions de 2002 sous la présidence de Malick Sy. Je n’ai vu aucun investissement. Je n’ai vu aucune subvention aux clubs contrairement à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire où le moindre club a reçu 20 millions F Cfa. Je n’ai vu aucune sélection des petites catégories lors d’une compétition continentale dans cette période. Les dossier sont encore pendant devant la justice concernant un certain nombre de chose“.
Et Mamadou Diagna Ndiaye de poursuivre : “On a vu le projet Aldo Gentina accaparé à des fins personnelles, devenu le Case (Collège africain sport et étude, Ndlr) au détriment de la Ja dont il était président au moment de la signature d’une convention avec Monaco“.
Autre révélation encore : “Il y a un contentieux avec l’Union de football ouest africain (Ufoa) portant sur un chèque de 50 millions destinés à la Fédération sénégalaise de football. Chèque jamais reversé dans les comptes de la structure“.
“Je peux continuer. De toute façon les héros sont morts et vive les héros“. “Malick est venu me voir. Nous avons déjeuné ensemble en présence de Séga (Sakho). Je n’ai pas eu l’impression que le football (il ne termine pas la phrase). Malick est à la retraite. Il le dit lui-même. Il dit : “si on m’appelle“. Moi, je note simplement qu’on m’a appelé et que je suis là. J’ai le mérite d’être là parce qu’on m’a appelé et je n’ai rien demandé“.
“Je ne veux pas être désagréable. Il ne faut pas qu’il pousse les gens à dire des choses qu’ils peuvent regretter. Ma culture m’interdit de dire un certain nombre de choses. Mais, je crois qu’il faut rester convenable et rester dans les limites de la courtoisie“.
Furieux contre le président du CASE, le patron du Cnf, indique “comme disait mon grand-père quand on attaque quelqu’un, on doit être irréprochable comme la femme de César“.
“Je ne veux pas être désagréable, parce que Malick Sy est un grand-frère pour moi répète-t-il. Mais je l’invite sans esprit polémique à s’inscrire à désir d’avenir. C’est surtout ça qu’il faut faire. Qu’on tourne la page et qu’on regarde devant nous. C’est le prochain président de la Fédération qui fera tout ça“, conclut Mamadou Diagna Ndiaye.
source sud quotidien
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