Un dialogue global, inclusif et de bonne foi. C’est ce que les leaders de Benno Siggil Senegaal demandent à Me Abdoulaye Wade. Dans leur lettre-réponse au chef de l’Etat, les leaders de Benno insistent sur le fait que cette fois-ci s’il devait y avoir dialogue, il faut que Wade soit de bonne foi. Et que ce dialogue soit global et inclusif. Ils sont revenus sur le format que devait prendre ce dialogue. Selon les camarades de Dansokho, pour ce qui est du format, ils s’en tiennent à la proposition initiale de Wade, contenue dans sa lettre n°000373 du 29 juin 2009. Dans laquelle, il désignait le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, pour conduire ses plénipotentiaires à la commission paritaire. Ce format, disent-ils, leur paraît plus approprié que sa nouvelle proposition qui rappelle, selon eux, les conférences nationales, consistant d’abord à organiser un débat public contradictoire en plénière élargie aux personnalités religieuses et coutumières, ainsi qu’au Corps diplomatique, et portant sur deux des 9 points inscrits à l’ordre du jour. Le tout retransmis en direct à la radio et à la télévision, et ensuite à réserver les 7 autres points à la commission paritaire. Les leaders de Benno lui rappellent que les 9 points qu’ils proposent d’inscrire au dialogue sont, à leurs yeux, d’égal intérêt et doivent recevoir le même traitement dans les discussions, dont ils avaient déjà proposé qu’elles soient élargies à chaque secteur et acteur intéressé par les questions inscrites à l’ordre du jour. Il reste entendu qu’à l’issue des travaux de la commission paritaire, une plénière, dans un format à arrêter d’un commun accord, pourrait être convoquée pour présenter solennellement les conclusions consensuelles. Au sujet de l’application des conclusions consensuelles auxquelles ils pourraient aboutir, ils pensent qu’elle ne pose aucun problème, ni de procédure, ni de fond. En effet, soutiennent-ils, au plan procédural, en sa qualité de Président de la République, il peut prendre l’initiative de tout projet de loi reflétant l’intérêt général et en demander l’adoption par la majorité constituée essentiellement d’élus de son parti.
source l'observateur
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