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REPRESSION SANGLANTE EN GUINEE : 14 organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest accusent Wade

Réunies au siège de la Raddho, plus de 14 organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest sont d’avis que le président Abdoulaye Wade est responsable de ce qui s’est passé en Guinée. Toutefois, celles-ci appellent la société africaine à la mobilisation pour la démission de la junte et le retour sans condition de l’ordre constitutionnel. Les ressortissants guinéens demandent «le déploiement militaire en Guinée comme ce qui s’est passé aux Comores à «Anjouan» pour mettre un terme le régime militaire de Dadis».


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Octobre 2009 à 01:51 | | 1 commentaire(s)|

REPRESSION SANGLANTE EN GUINEE : 14 organisations de la société civile de l’Afrique de l’Ouest accusent Wade
«Le président sénégalais est responsable de ce qui se passe actuellement en Guinée». C’est du moins l’avis de 14 organisations de la société civile qui ont tenu un point de presse, hier, au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho). Même si un communiqué de presse de la présidence est sorti pour donner la position du chef de l’Etat, ces organisations africaines de la société civile demandent purement et simplement à Me Wade de s’exprimer clairement en donnant sa position et en demandant à Dadis Camara de ne pas se présenter à l’élection présidentielle prévu en 2010. Néanmoins, celles-ci appellent à la mobilisation de la société africaine pour la démission de la junte et le retour sans condition de l’ordre constitutionnel. Ainsi, d’autres mouvements guinéens estiment qu’il n’y a qu’une solution : «le déploiement d’une base militaire africaine en Guinéen, comme ce qui s’est passé aux Comores, précisément dans l’île d’Anjouan, pour mettre un terme au régime militaire de Dadis. Soucieuses de ce qui se passe, ces organisations de la société civile condamnent fermement les crimes commis par les forces de l’ordre par l’utilisation de moyens disproportionnés pour disperser une manifestation pacifique au cours de laquelle on aurait dénombré des centaines de morts. Wodjo Fini Traoré coordonnateur membre du conseil économique social et culturel (Ecosocc) de l’union africaine affirme qu’il y a même eu des cas de viol. Elles lancent un appel pressant à la Cedeao, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, et au système des Nations Unies à travers le groupe International de contact sur la Guinée, en vue de diligenter des enquêtes pour identifier les responsables et commanditaires de ces tueries et les traduire en justice. Elles exigent la libération immédiate et sans délai des leaders politiques et des citoyens guinéens arrêtés. Les organisations signataires du communiqué rendu sur place sont la Raddho, l’Organisation Guinéen des Droits de l’Homme (Ogdh), le Roaddh, la coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique en Côte d’Ivoire (Cosopci), l’Apfe du Bénin, l’Ajg du Togo, la Ligue Capverdienne des Droits de l’Homme (…).
source l'observateur

Pape Alé Niang


1.Posté par zazo le 01/10/2009 02:46 | Alerter
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Merci pour votre clairvoyance et honte à Wade, qui doit entrer dans ses petits souliers ou se cacher de la face du monde

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