Ils entendaient ainsi protester contre la rétention de leurs notes par les professeurs et surtout refuser d’être pris en otages dans une « bataille qui ne les intéresse pas ».
D’ailleurs les élèves, qui ont rappelé qu’ils souhaitent que les investissements de leurs parents soient rentables, ont décidé de ne plus regagner les classes tant que cette affaire ne sera pas réglée, pour ne pas terminer l’année en n’ayant pas acquis les connaissances nécessaires.
La manifestation a occasionné le saccage de 4 bus de la société de transport « Dadakr-Dem-Dikk » (DDD). La société a été obligée de suspendre momentanément son trafic. Joint au téléphone, le chargé de communication de DDD, El Amadou Sarr, explique cette décision a été prise par le souci d’assurer la sécurité des agents, du matériel et des passagers.
« C’est vers 11 h que les élèves, sortis de Blaise Diagne et de Kennedy, se sont attaqués à nos cars. Nous avons été alors obligés de suspendre le trafic pendant 2 heures d’horloge. Pour les lignes 11 et 15, la suspension va jusqu’à demain (ndlr : aujourd’hui), puisque les élèves de Mbao sortent également sur la Nationale 1 », souligne M. Sarr.
On rappelle que depuis quelques semaines, les professeurs du moyen et du secondaire regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire (Cusems) procèdent à des débrayages et grèves pour exiger non seulement le paiement des indemnités d’examen de Bfem et de bac par le gouvernement, qui s’était engagé « à le faire avant la Tabaski, puis avant le 31 janvier », mais aussi la matérialisation de la promesse de reclassement universel du gouvernement. Les assurances données tout récemment par le ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres universitaires régionaux et des Universités, le Pr Moustapha Sourang, n’ont pas semblé les rassurer. Les enseignants déroulent ainsi leur 4è plan d’actions qui a fini par exaspérer les élèves.
D’ailleurs les élèves, qui ont rappelé qu’ils souhaitent que les investissements de leurs parents soient rentables, ont décidé de ne plus regagner les classes tant que cette affaire ne sera pas réglée, pour ne pas terminer l’année en n’ayant pas acquis les connaissances nécessaires.
La manifestation a occasionné le saccage de 4 bus de la société de transport « Dadakr-Dem-Dikk » (DDD). La société a été obligée de suspendre momentanément son trafic. Joint au téléphone, le chargé de communication de DDD, El Amadou Sarr, explique cette décision a été prise par le souci d’assurer la sécurité des agents, du matériel et des passagers.
« C’est vers 11 h que les élèves, sortis de Blaise Diagne et de Kennedy, se sont attaqués à nos cars. Nous avons été alors obligés de suspendre le trafic pendant 2 heures d’horloge. Pour les lignes 11 et 15, la suspension va jusqu’à demain (ndlr : aujourd’hui), puisque les élèves de Mbao sortent également sur la Nationale 1 », souligne M. Sarr.
On rappelle que depuis quelques semaines, les professeurs du moyen et du secondaire regroupés au sein du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire (Cusems) procèdent à des débrayages et grèves pour exiger non seulement le paiement des indemnités d’examen de Bfem et de bac par le gouvernement, qui s’était engagé « à le faire avant la Tabaski, puis avant le 31 janvier », mais aussi la matérialisation de la promesse de reclassement universel du gouvernement. Les assurances données tout récemment par le ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres universitaires régionaux et des Universités, le Pr Moustapha Sourang, n’ont pas semblé les rassurer. Les enseignants déroulent ainsi leur 4è plan d’actions qui a fini par exaspérer les élèves.