Au final, c’est en ce début septembre, avec la Rentrée gouvernementale et la Déclaration de politique générale que se clôt, enfin, la longue séquence politique qui avait pris en otage tout le pays, laissant ainsi aux oubliettes, l’essentiel de ce qui fait marcher l’Etat et la Nation, à savoir l’activité économique.
En effet, durant tout ce temps, le business était au ralenti. Ça ronronnait plutôt et l’impact était catastrophique, à tous points de vue. Au vu de la tension brûlante sur le champ politique, les investisseurs avaient préféré attendre des jours plus calmes. Les bons de commandes n’arrivaient qu’au compte-goutte. Les ouvriers étaient plutôt en chômage technique déguisé. Nul n’avait le moral pour acheter. La morosité était à plein régime et les caisses de l’Etat au régime sec. C’était la sinistrose à vue d’œil. Un climat des affaires pas très enchanteur…
Aujourd’hui que tout commence à reprendre, on espère qu’on va mettre le turbo, dès le premier coup d’accélérateur. Pour rattraper le temps perdu et les énergies volatilisées. Sauf que le courant électrique que l’ex-Prince héritier avait assuré, à grands frais, commence à manquer dangereusement. On n’est pas encore sorti de l’auberge… Sauf qu’on n’a pas trop le choix. Il faut carburer et très fort…
Les urgences sont tellement pressantes, la demande sociale tellement forte qu’il n’y a plus de temps à perdre. Déjà qu’il a fallu prendre, aux forceps, la question des intempéries et inondations, les dommages qui en ont découlés, les accidents mortels de la circulation et autres catastrophes qu’on a noté ces derniers temps…
Aussi, le Premier ministre Abdoul Mbaye est attendu au tournant. Il doit nous dire, clairement et nettement, ici et maintenant, quel sera le plan d’action et le tableau de bord de son gouvernement, suivant la vision du candidat Macky Sall, telle que déclinée dans son programme de campagne Yoonu Yokuté. Dans les secteurs essentiels de l’Energie, de l’Agriculture, de l’Industrie… Il faut d’ores et déjà continuer à assainir les finances publiques, asséchées et corrompues par le Système Wade, traquer les délinquant financiers et les sanctionner de manière exemplaire, améliorer sensiblement l’environnement des affaires, relancer l’appareil de production, fortement grippé antérieurement… Bref, redonner de l’espoir à une grande partie de la population qui « en avait marre » de tout ça…
Mais il faut que l’exemple vienne d’en haut ! Que le Président Macky Sall, lui-même, se départisse davantage de ses contingences politico-partisanes pour mettre, comme il le proclame souvent, « la Patrie au-dessus du Parti ». Ce qui ne semble pas encore être le cas au vu de certaines nominations et promotions qui tendent à crédibiliser l’idée d’un Etat -APR en gestation.
On s’attendait, sur les postes stratégiques, que l’Etat fasse appel à candidatures afin de choisir « the right man (or woman) at the right place ». Ainsi, on aurait pu exiger une obligation de résultats au manager qui sait qu’il est nommé pour ses compétences et non pour son allégeance à un Parti qui veut prendre l’Etat en otage. Aussi, on a constaté plein d’erreurs de casting à la tête de beaucoup de structures de l’Etat et même… au Gouvernement. Pour dire vrai, ce n’est vraiment pas encore la rupture attendue. Disons plutôt, une certaine continuité…
Macky Sall doit savoir qu’il n’a pas le droit de décevoir. Les Années Wade ont été tellement négatives, dans l’ensemble, pour le Sénégal et les Sénégalais, qu’il est obligé, de prendre les problèmes, à bras-le corps. Se retrousser les manches, faire comme s’il ne cherchait pas un second mandat ; trancher dans le vif, là où ça fait mal ; mécontenter, s’il le faut, ses alliés ; chercher à se placer du côté de l’Histoire et non pas rester englué dans les histoires… C’est ce Macky-là qu’on veut et qu’on attend. Mais reste à savoir s’il a le culot, la force et le destin d’un président de rupture. That’s the question ! Wait and see…
En effet, durant tout ce temps, le business était au ralenti. Ça ronronnait plutôt et l’impact était catastrophique, à tous points de vue. Au vu de la tension brûlante sur le champ politique, les investisseurs avaient préféré attendre des jours plus calmes. Les bons de commandes n’arrivaient qu’au compte-goutte. Les ouvriers étaient plutôt en chômage technique déguisé. Nul n’avait le moral pour acheter. La morosité était à plein régime et les caisses de l’Etat au régime sec. C’était la sinistrose à vue d’œil. Un climat des affaires pas très enchanteur…
Aujourd’hui que tout commence à reprendre, on espère qu’on va mettre le turbo, dès le premier coup d’accélérateur. Pour rattraper le temps perdu et les énergies volatilisées. Sauf que le courant électrique que l’ex-Prince héritier avait assuré, à grands frais, commence à manquer dangereusement. On n’est pas encore sorti de l’auberge… Sauf qu’on n’a pas trop le choix. Il faut carburer et très fort…
Les urgences sont tellement pressantes, la demande sociale tellement forte qu’il n’y a plus de temps à perdre. Déjà qu’il a fallu prendre, aux forceps, la question des intempéries et inondations, les dommages qui en ont découlés, les accidents mortels de la circulation et autres catastrophes qu’on a noté ces derniers temps…
Aussi, le Premier ministre Abdoul Mbaye est attendu au tournant. Il doit nous dire, clairement et nettement, ici et maintenant, quel sera le plan d’action et le tableau de bord de son gouvernement, suivant la vision du candidat Macky Sall, telle que déclinée dans son programme de campagne Yoonu Yokuté. Dans les secteurs essentiels de l’Energie, de l’Agriculture, de l’Industrie… Il faut d’ores et déjà continuer à assainir les finances publiques, asséchées et corrompues par le Système Wade, traquer les délinquant financiers et les sanctionner de manière exemplaire, améliorer sensiblement l’environnement des affaires, relancer l’appareil de production, fortement grippé antérieurement… Bref, redonner de l’espoir à une grande partie de la population qui « en avait marre » de tout ça…
Mais il faut que l’exemple vienne d’en haut ! Que le Président Macky Sall, lui-même, se départisse davantage de ses contingences politico-partisanes pour mettre, comme il le proclame souvent, « la Patrie au-dessus du Parti ». Ce qui ne semble pas encore être le cas au vu de certaines nominations et promotions qui tendent à crédibiliser l’idée d’un Etat -APR en gestation.
On s’attendait, sur les postes stratégiques, que l’Etat fasse appel à candidatures afin de choisir « the right man (or woman) at the right place ». Ainsi, on aurait pu exiger une obligation de résultats au manager qui sait qu’il est nommé pour ses compétences et non pour son allégeance à un Parti qui veut prendre l’Etat en otage. Aussi, on a constaté plein d’erreurs de casting à la tête de beaucoup de structures de l’Etat et même… au Gouvernement. Pour dire vrai, ce n’est vraiment pas encore la rupture attendue. Disons plutôt, une certaine continuité…
Macky Sall doit savoir qu’il n’a pas le droit de décevoir. Les Années Wade ont été tellement négatives, dans l’ensemble, pour le Sénégal et les Sénégalais, qu’il est obligé, de prendre les problèmes, à bras-le corps. Se retrousser les manches, faire comme s’il ne cherchait pas un second mandat ; trancher dans le vif, là où ça fait mal ; mécontenter, s’il le faut, ses alliés ; chercher à se placer du côté de l’Histoire et non pas rester englué dans les histoires… C’est ce Macky-là qu’on veut et qu’on attend. Mais reste à savoir s’il a le culot, la force et le destin d’un président de rupture. That’s the question ! Wait and see…