Le ministre d’Etat ministre des Infrastructures Habib Sy, a affirmé hier, en marge de la signature du contrat de financement de la construction de la route Kaolack-Mbirkelane par l’Union européenne, que l’entreprise Jean Lefèbvre a été assignée à verser la somme de 9 milliards de francs Cfa à l’Etat pour avoir failli à sa mission dans la construction du tronçon de la route Fatick-Kaolack, dont le financement correspond à la somme demandée par l’Etat dans cette assignation. «La route n’est même pas inaugurée qu’elle se dégrade», s’est désolé Habib Sy, qui ajoute que l’Etat a saisi le tribunal compétent.
A la suite des accusations de M. Sy, les conseils de l’entreprise Jean Lefèbvre Sénégal (Ejls) parlent d’intox, dans la mesure où Bara Tall, leur client et patron de la société, n’aurait reçu aucune notification d’une quelconque plainte de l’Etat. Selon Me Aly Fall, l’un des avocats, que Le Quotidien a joint hier au téléphone, le gouvernement serait en train de faire de la diversion, car, c’est à Bara Tall que l’Etat devrait de l’argent que celui-ci réclame depuis un certain temps. «Quand il y a une assignation contre mon client, même si c’est sur 1 franc, on me le signale. C’est vous-même qui m’apprenez cette assignation. Les responsables de l’entreprise m’ont fait savoir qu’ils ne sont au courant de rien. Donc, l’information n’est pas vraie, elle est fausse.»
Interpellé sur ce qui pourrait expliquer alors la sortie du ministre d’Etat Habib Sy, l’avocat rétorque : «Soit c’est de l’intox ou c’est intentionnel de la part de l’Etat.» L’avoué de l’entreprise Jean Lefèvre poursuit par ailleurs, en disant qu’il n’a pas d’appréciation à faire sur cette assignation parce que, «pour moi, c’est un fait qui n’existe pas. A la date d’aujourd’hui (hier soir, Ndlr), l’entreprise Jean Lefèvre n’a reçu aucune assignation, aucune sorte de déclaration quelconque, émanant de l’Etat ou de quelqu’un d’autre».
Rendez-vous le 3 mars
Renforçant sa déclaration préalable, l’avocat répète : «Ce n’est même pas Bara Tall… C’est vrai que c’est lui le Pdg de l’entreprise, mais Jean Lefèvre ne peut pas devoir à L’Etat du Sénégal 9 milliards de francs Cfa.»
Pour ce qui est du contentieux judiciaire entre l’Etat et l’entreprise Jls, dans le cadre des travaux réalisés pour les chantiers de Thiès, Me Fall souligne que l’entreprise n’a pas attaqué le Sénégal dans une procédure pénale. Il précise : «C’est une assignation à responsabilité de l’Etat du Sénégal. Et l’affaire est pendante devant le tribunal régional et elle revient le 3 mars pour les conclusions de l’Etat. Ce n’est pas une affaire pénale, c’est une affaire purement commerciale, parce que Jean Lefèvre estime que l’Etat lui a causé un préjudice et il demande réparation du préjudice. Donc, c’est une assignation à responsabilité. Et aujourd’hui, c’est la seule procédure qui est en cours entre l’Etat et l’entreprise Jean Lefèvre», conclut-il. Dans l’affaire en question, on se souvient que le patron de Jls avait demandé à ce que l’Etat lui verse en réparation, plus de 65 milliards de francs Cfa.
source le quotidien
A la suite des accusations de M. Sy, les conseils de l’entreprise Jean Lefèbvre Sénégal (Ejls) parlent d’intox, dans la mesure où Bara Tall, leur client et patron de la société, n’aurait reçu aucune notification d’une quelconque plainte de l’Etat. Selon Me Aly Fall, l’un des avocats, que Le Quotidien a joint hier au téléphone, le gouvernement serait en train de faire de la diversion, car, c’est à Bara Tall que l’Etat devrait de l’argent que celui-ci réclame depuis un certain temps. «Quand il y a une assignation contre mon client, même si c’est sur 1 franc, on me le signale. C’est vous-même qui m’apprenez cette assignation. Les responsables de l’entreprise m’ont fait savoir qu’ils ne sont au courant de rien. Donc, l’information n’est pas vraie, elle est fausse.»
Interpellé sur ce qui pourrait expliquer alors la sortie du ministre d’Etat Habib Sy, l’avocat rétorque : «Soit c’est de l’intox ou c’est intentionnel de la part de l’Etat.» L’avoué de l’entreprise Jean Lefèvre poursuit par ailleurs, en disant qu’il n’a pas d’appréciation à faire sur cette assignation parce que, «pour moi, c’est un fait qui n’existe pas. A la date d’aujourd’hui (hier soir, Ndlr), l’entreprise Jean Lefèvre n’a reçu aucune assignation, aucune sorte de déclaration quelconque, émanant de l’Etat ou de quelqu’un d’autre».
Rendez-vous le 3 mars
Renforçant sa déclaration préalable, l’avocat répète : «Ce n’est même pas Bara Tall… C’est vrai que c’est lui le Pdg de l’entreprise, mais Jean Lefèvre ne peut pas devoir à L’Etat du Sénégal 9 milliards de francs Cfa.»
Pour ce qui est du contentieux judiciaire entre l’Etat et l’entreprise Jls, dans le cadre des travaux réalisés pour les chantiers de Thiès, Me Fall souligne que l’entreprise n’a pas attaqué le Sénégal dans une procédure pénale. Il précise : «C’est une assignation à responsabilité de l’Etat du Sénégal. Et l’affaire est pendante devant le tribunal régional et elle revient le 3 mars pour les conclusions de l’Etat. Ce n’est pas une affaire pénale, c’est une affaire purement commerciale, parce que Jean Lefèvre estime que l’Etat lui a causé un préjudice et il demande réparation du préjudice. Donc, c’est une assignation à responsabilité. Et aujourd’hui, c’est la seule procédure qui est en cours entre l’Etat et l’entreprise Jean Lefèvre», conclut-il. Dans l’affaire en question, on se souvient que le patron de Jls avait demandé à ce que l’Etat lui verse en réparation, plus de 65 milliards de francs Cfa.
source le quotidien