Tom Hicks et George Gillett doivent avoir les oreilles qui sifflent ces dernières semaines. Les anciens propriétaires américains de Liverpool sont désignés coupable de tous les tourments des Reds. Le nouveau propriétaire a soumis son club à une cure d’austérité pour, dit-il, rattraper les erreurs de ses prédécesseurs. Résultat, Liverpool a dégraissé et parait aujourd’hui bien loin du Big Four en ce qui concerne sa puissance économique. Sur le plan sportif, ce n’est pas plus folichon. Les meilleures années semblent appartenir à un passé lointain. Et même Rafael Benitez, entraîneur entre 2004 et 2010, a lui aussi de nombreux griefs à l’encontre de Hicks et Gillett, comme il l’a raconté dans un livre « Champions League dreams ».
Pour lui, le moment clé qui a fait basculer Liverpool du côté obscur s’est déroulé durant l’été 2009. « Durant 5 ans, j’ai été l’entraîneur de Liverpool. Mais au début de ma 6e saison, j’étais devenu tout autre chose. Je devais soudainement devenir un banquier. Les décisions étaient prises pour apaiser les banques, pas les fans », écrit-il, dans des extraits relayés par le Daily Mirror. « Tenter de travailler sur le marché des transferts cet là (ndlr : 2009) était presque impossible. Nous savions qu’il fallait une doublure à Fernando Torres, puisque David Ngog avait encore des progrès à faire. Et nous avions obtenu de l’argent pour cela. Le joueur que nous avions ciblé était Stevan Jovetic. »
L’entraîneur espagnol, sans club à l’heure actuelle, poursuit : « Nous souhaitions également recruter un défenseur central, pour offrir des solutions de rechange à Carragher, Skrtel et Agger. Nous avions identifié deux joueurs comme recrues potentielles : Sylvain Distin et Matthew Upson, deux joueurs avec une grande expérience en Premier League. En signant l’un des deux plus le puissant et intelligent Jovetic, Liverpool aurait donné à Liverpool l’équipe nécessaire pour se battre pour le titre, alors que nous avions fini très proches de Manchester United la saison précédente », expose-t-il. Mais voilà, l’argent qu’il pensait avoir à disposition pour améliorer l’équipe n’a finalement pas été disponible.
« L’argent dont nous avions besoin pour franchir ce dernier palier avait totalement disparu. Nous allions être punis de cela. Cela devait être notre année. Au lieu de cela, ce fut une campagne longue et dure, une bataille du début jusqu’à la fin (ndlr : les Reds ont finalement terminé 7es) », raconte-t-il. La mauvaise gestion de Hicks et Gillett avait fait des ravages, avec une dette toujours plus grande. Les demandes de Benitez, loin d’être extravagantes, n’ont pas pu être respectées. Et Liverpool est peu à peu rentré dans le rang. La nouvelle direction saura-t-elle redresser la barre ?
Aurélien Léger-Moëc
Pour lui, le moment clé qui a fait basculer Liverpool du côté obscur s’est déroulé durant l’été 2009. « Durant 5 ans, j’ai été l’entraîneur de Liverpool. Mais au début de ma 6e saison, j’étais devenu tout autre chose. Je devais soudainement devenir un banquier. Les décisions étaient prises pour apaiser les banques, pas les fans », écrit-il, dans des extraits relayés par le Daily Mirror. « Tenter de travailler sur le marché des transferts cet là (ndlr : 2009) était presque impossible. Nous savions qu’il fallait une doublure à Fernando Torres, puisque David Ngog avait encore des progrès à faire. Et nous avions obtenu de l’argent pour cela. Le joueur que nous avions ciblé était Stevan Jovetic. »
L’entraîneur espagnol, sans club à l’heure actuelle, poursuit : « Nous souhaitions également recruter un défenseur central, pour offrir des solutions de rechange à Carragher, Skrtel et Agger. Nous avions identifié deux joueurs comme recrues potentielles : Sylvain Distin et Matthew Upson, deux joueurs avec une grande expérience en Premier League. En signant l’un des deux plus le puissant et intelligent Jovetic, Liverpool aurait donné à Liverpool l’équipe nécessaire pour se battre pour le titre, alors que nous avions fini très proches de Manchester United la saison précédente », expose-t-il. Mais voilà, l’argent qu’il pensait avoir à disposition pour améliorer l’équipe n’a finalement pas été disponible.
« L’argent dont nous avions besoin pour franchir ce dernier palier avait totalement disparu. Nous allions être punis de cela. Cela devait être notre année. Au lieu de cela, ce fut une campagne longue et dure, une bataille du début jusqu’à la fin (ndlr : les Reds ont finalement terminé 7es) », raconte-t-il. La mauvaise gestion de Hicks et Gillett avait fait des ravages, avec une dette toujours plus grande. Les demandes de Benitez, loin d’être extravagantes, n’ont pas pu être respectées. Et Liverpool est peu à peu rentré dans le rang. La nouvelle direction saura-t-elle redresser la barre ?
Aurélien Léger-Moëc