Bon, il faut que l’on salue le courage de cette dame ou, du moins, son bon sens. La Directrice du Livre et de la Lecture, Madame Mariama Ndoye Mbengue, aurait démissionné de son poste. On connaissait des ministres contraints à la démission, mais un directeur qui se débarrasse de ses attributs pour les remettre à son chef, il faut reconnaître qu’un tel acte est suffisamment rare sous nos cieux pour être salué. A propos de cette démission, on dit que Mme Ndoye Mbengue serait en désaccord avec son ministre de tutelle qui ne ferait rien pour lui faciliter sa mission. Autrement dit, le bonhomme se ficherait royalement de la politique du Livre. Il se dit même que lors de ses sorties, le ministre aurait toujours occulté cet aspect. M. Abdoul Aziz Mbaye parlerait de tout sauf du Livre ou de l’édition. Selon d’autres sources, les anciens ministres auraient tellement puisé dans le fonds d’aide à l’édition que la pauvre dame, pour ne pas se retrouver dans un imbroglio judiciaire où elle devra s’expliquer alors que les « voleurs » ne seraient plus là, aurait préféré jeter son mouchoir de tête pour ne pas se retrouver à l’échafaud. Mesure élémentaire de prudence à l’heure où la potence est dressée pour pendre haut et court les présumés détenteurs de biens présumés mal acquis ! C’est beau Galsen…
D’une scène à une autre, on se retrouve au Grand théâtre. Et là aussi, l’héritage de Me Abdoulaye Wade peine à être conservé. Dans ce temple de la dramaturgie, on y propose des spectacles autres que ceux pour lesquels il était conçu : arbres de Noël, réceptions organisées par des entreprises pour fêter des événements, en attendant que des nouveaux mariés viennent y célébrer leurs épousailles. Pourquoi pas, puisqu’on y organise des « xawaré » et des « jangg » à profusion depuis quelque temps ! Et depuis le départ de Madame Youma Fall, l’ancienne directrice, c’est l’ennui. Aucune programmation alors que Mme Fall avait déroulé son programme. Mais puisque, entre-temps, il y a eu un nouveau directeur en la personne de M. Keysi Bousso, le maître des lieux s’est trouvé d’autres hommes. Et à défaut d’un programme semestriel, le boss a fui les journalistes pour laisser à ses hommes de main le soin de présenter un programme qui devait se tenir… le lendemain. Autant dire du rafistolage. Et dire que le sieur Bousso a expliqué son absence d’un point de presse qu’il avait convoqué par son devoir de préparer la venue de la Première dame. C’est toujours ça, la rupture. Bonne nouvelle tout de même ! L’humoriste français Jamel Debbouze est attendu au Grand théâtre ce 26 mars. Mais n’allez pas vite en besogne, ce n’est pas l’administration du Grand théâtre qui est la maîtresse d’œuvre de ce spectacle, mais des privés. Autrement dit, comme d’habitude, l’équipe de Keysi Bousso ne fait que louer la salle en attendant que le staff du Grand théâtre confectionne son propre programme.
Pour le reste, ne rêvez pas à de grandes productions. Ce sera juste du « Sorano bis » et moins que ce que fait l’Institut français Léopold Sédar Senghor !
Troisième scène. Le Sénégal a une nouvelle Miss. Elle s’appelle Marie Thérèse Faye. Vous étiez au courant, vous, de ce concours de beauté ? A vrai dire, on doit, quitte à leur taper sur les doigts, demander aux organisateurs de ce machin de s’imposer un break. Ce concours de beauté a perdu de son charme et de sa popularité. Il n’attire plus ! Il fut une époque où la plus belle du Sénégal occupait la Une du très sérieux quotidien national « Le Soleil » avec les interviews de l’élue du Sénégal. Bien avant la date finale, tout tournait autour de ces belles demoiselles. Mais voilà, même les quotidiens dits people semblent se détourner de ce concours qui a perdu de son attrait. Or, la plus belle fille du Sénégal ne mérite assurément pas ce désintérêt surtout au moment où d’autres concours de beauté sortent de leur chapeau des miss plus belles que celle qui représente tout un pays. Il est temps de dire stop à ces farceurs !
Alassane Seck Gueye
« Le Témoin » N° 1117 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2013)
D’une scène à une autre, on se retrouve au Grand théâtre. Et là aussi, l’héritage de Me Abdoulaye Wade peine à être conservé. Dans ce temple de la dramaturgie, on y propose des spectacles autres que ceux pour lesquels il était conçu : arbres de Noël, réceptions organisées par des entreprises pour fêter des événements, en attendant que des nouveaux mariés viennent y célébrer leurs épousailles. Pourquoi pas, puisqu’on y organise des « xawaré » et des « jangg » à profusion depuis quelque temps ! Et depuis le départ de Madame Youma Fall, l’ancienne directrice, c’est l’ennui. Aucune programmation alors que Mme Fall avait déroulé son programme. Mais puisque, entre-temps, il y a eu un nouveau directeur en la personne de M. Keysi Bousso, le maître des lieux s’est trouvé d’autres hommes. Et à défaut d’un programme semestriel, le boss a fui les journalistes pour laisser à ses hommes de main le soin de présenter un programme qui devait se tenir… le lendemain. Autant dire du rafistolage. Et dire que le sieur Bousso a expliqué son absence d’un point de presse qu’il avait convoqué par son devoir de préparer la venue de la Première dame. C’est toujours ça, la rupture. Bonne nouvelle tout de même ! L’humoriste français Jamel Debbouze est attendu au Grand théâtre ce 26 mars. Mais n’allez pas vite en besogne, ce n’est pas l’administration du Grand théâtre qui est la maîtresse d’œuvre de ce spectacle, mais des privés. Autrement dit, comme d’habitude, l’équipe de Keysi Bousso ne fait que louer la salle en attendant que le staff du Grand théâtre confectionne son propre programme.
Pour le reste, ne rêvez pas à de grandes productions. Ce sera juste du « Sorano bis » et moins que ce que fait l’Institut français Léopold Sédar Senghor !
Troisième scène. Le Sénégal a une nouvelle Miss. Elle s’appelle Marie Thérèse Faye. Vous étiez au courant, vous, de ce concours de beauté ? A vrai dire, on doit, quitte à leur taper sur les doigts, demander aux organisateurs de ce machin de s’imposer un break. Ce concours de beauté a perdu de son charme et de sa popularité. Il n’attire plus ! Il fut une époque où la plus belle du Sénégal occupait la Une du très sérieux quotidien national « Le Soleil » avec les interviews de l’élue du Sénégal. Bien avant la date finale, tout tournait autour de ces belles demoiselles. Mais voilà, même les quotidiens dits people semblent se détourner de ce concours qui a perdu de son attrait. Or, la plus belle fille du Sénégal ne mérite assurément pas ce désintérêt surtout au moment où d’autres concours de beauté sortent de leur chapeau des miss plus belles que celle qui représente tout un pays. Il est temps de dire stop à ces farceurs !
Alassane Seck Gueye
« Le Témoin » N° 1117 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2013)