Les membres du GTT s’insurgent contre le passage à Dakar d’Andry Rajoelina et ils ont tenu à le montrer ce jeudi matin à l’arrivée du nouveau président autoproclamé de Madagascar. Considérant que ce dernier est « en quête de reconnaissance internationale », ils ont manifesté leur raz-le-bol à l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar.
Dispersés par les forces de l’ordre, les manifestants déplorent « quelques arrestations » et interpellent le gouvernement sénégalais sur les conséquences négatives de cette visite dans la résolution de la crise dans la Grande île.
L’antenne dakaroise du GTT, regroupant "des associations et individuels de Madagascar, d’Europe et d’autres pays, contre le coup d’Etat", rappelle à l’Etat sénégalais "la condamnation par l’Union africaine de la dévolution du pouvoir intervenue à Madagascar », peut-on lire sur le site officiel du collectif.
Ausstôt arrivé, Andry Rajoelina a été reçu par le président Abdoulaye Wade. A sa sortie, il a révélé que l’entretien avait permis d’"éclaircir" la situation.
"Nous sommes venus ici expliquer la situation à Madagascar", a-t-il dit en affirmant qu’il y avait "une grande différence" entre la réalité de son pays et "ce qui se raconte un peu" à travers le monde par le canal d’Internet et des médias internationaux. "Je repars avec un sentiment d’allègement", a-t-il lancé avant de prendre congés des journalistes.
Dispersés par les forces de l’ordre, les manifestants déplorent « quelques arrestations » et interpellent le gouvernement sénégalais sur les conséquences négatives de cette visite dans la résolution de la crise dans la Grande île.
L’antenne dakaroise du GTT, regroupant "des associations et individuels de Madagascar, d’Europe et d’autres pays, contre le coup d’Etat", rappelle à l’Etat sénégalais "la condamnation par l’Union africaine de la dévolution du pouvoir intervenue à Madagascar », peut-on lire sur le site officiel du collectif.
Ausstôt arrivé, Andry Rajoelina a été reçu par le président Abdoulaye Wade. A sa sortie, il a révélé que l’entretien avait permis d’"éclaircir" la situation.
"Nous sommes venus ici expliquer la situation à Madagascar", a-t-il dit en affirmant qu’il y avait "une grande différence" entre la réalité de son pays et "ce qui se raconte un peu" à travers le monde par le canal d’Internet et des médias internationaux. "Je repars avec un sentiment d’allègement", a-t-il lancé avant de prendre congés des journalistes.