Le parquet de Nanterre a confié à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne cette enquête, lancée après un signalement du maire PS de Colombes.
Elue municipale et conseillère régionale du Parti radical, Rama Yade brigue la circonscription d'Asnières-Colombes-sud aux élections législatives de juin. Contactée par l'AFP, elle n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette audition qui, entamée lundi en milieu de journée, "a duré près de trois heures", selon une autre source proche de l'enquête.
RADIÉE "D'OFFICE" DES LISTES ÉLECTORALES EN DÉCEMBRE
L'ex-secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme avait été radiée "d'office" le 15 décembre 2011 des listes électorales de Colombes parce qu'elle ne justifiait pas de son attache avec la ville. Mme Yade avait toutefois nié sa radiation, invoquant un "simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse".
Quelques jours avant sa radiation, la proche de Jean-Louis Borloo avait toutefois engagé les démarches nécessaires pour être inscrite dans un autre bureau de la ville. Peine perdue, la commission de révision des listes électorales de Colombes avait refusé début janvier sa réinscription.
Mme Yade avait alors saisi le tribunal d'instance de Colombes pour contester cette décision. Le 23 janvier, le tribunal rejetait sa demande, au motif que l'affectation du logement qu'elle a déclaré à Colombes à l'usage de domicile "n'était pas encore réalisée".
Mme Yade a décidé de ne pas se pourvoir en cassation de ce jugement, selon une source proche du dossier. Elle n'a désormais d'autre choix que de demander son inscription sur les listes électorales du 18e arrondissement de Paris, où elle dispose d'une adresse, pour être éligible aux prochaines élections législatives.
Avec Lemonde
Elue municipale et conseillère régionale du Parti radical, Rama Yade brigue la circonscription d'Asnières-Colombes-sud aux élections législatives de juin. Contactée par l'AFP, elle n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter cette audition qui, entamée lundi en milieu de journée, "a duré près de trois heures", selon une autre source proche de l'enquête.
RADIÉE "D'OFFICE" DES LISTES ÉLECTORALES EN DÉCEMBRE
L'ex-secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme avait été radiée "d'office" le 15 décembre 2011 des listes électorales de Colombes parce qu'elle ne justifiait pas de son attache avec la ville. Mme Yade avait toutefois nié sa radiation, invoquant un "simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse".
Quelques jours avant sa radiation, la proche de Jean-Louis Borloo avait toutefois engagé les démarches nécessaires pour être inscrite dans un autre bureau de la ville. Peine perdue, la commission de révision des listes électorales de Colombes avait refusé début janvier sa réinscription.
Mme Yade avait alors saisi le tribunal d'instance de Colombes pour contester cette décision. Le 23 janvier, le tribunal rejetait sa demande, au motif que l'affectation du logement qu'elle a déclaré à Colombes à l'usage de domicile "n'était pas encore réalisée".
Mme Yade a décidé de ne pas se pourvoir en cassation de ce jugement, selon une source proche du dossier. Elle n'a désormais d'autre choix que de demander son inscription sur les listes électorales du 18e arrondissement de Paris, où elle dispose d'une adresse, pour être éligible aux prochaines élections législatives.
Avec Lemonde