Ne pas pouvoir jeûner pendant ramadan à cause de la maladie, peut rendre triste.
Dans le Coran, sourate La Vache, verset 285, Allah dit (traduction du sens de ce verset).
« [Ces jours sont] le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (Coran : 2/185)
Et au verset précédent, verset 284.
« Pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu’un fait plus de son propre gré, c’est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez ! »
Même si le jeûne du mois de Ramadan est obligatoire, comme l’indiquent les versets précédents, tout le monde n’est pas en mesure de jeûner. C’est ainsi que la personne malade est autorisée à ne pas jeûner, à condition que sa maladie soit grave. Par “maladie grave”, précise cheikh Muhammad Salih al-Munadjdjid, sur son site Islam QA, il faut entendre :
1- la maladie qui s’aggrave à cause du jeûne ;
2- la maladie dont le jeûne retarde la guérison ;
3- la maladie avec laquelle il est très difficile de supporter le jeûne, même si celui-ci ne l’aggrave pas et ne retarde pas la guérison…
Et 4, le cas où l’on craint que le jeûne provoque une maladie.
Si la maladie est chronique, le croyant est autorisé à ne pas jeûner. Il doit alors nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Être autorisé à ne pas jeûner quand les journées de jeûne sont de dix-huit heures, doit être une aubaine, peut-on penser. Eh bien non ! Ne pas jeûner pendant le mois de Ramadan, est un crève-cœur. Le malade ne se sent pas en communion avec le milliard et demi de musulmans à travers le monde qui s’abstient de manger et de boire de l’aube au coucher du soleil. Lors de la rupture du jeûne (iftar), il ne connaît pas ce bonheur que procure l’instant où l’on rompt son jeûne.
“Le jeûneur connaît deux bonheurs : il est heureux au moment de rompre son jeûne et il est heureux d’avoir jeûné lorsqu’il rencontre son Seigneur !” (sens d’un hadith)
Ne pas jeûner peut aussi saper le moral ou même complexer. D’aucuns, en dehors de toute considération extérieure, peuvent se sentir, à tort, moins “bons musulmans” que les autres.
al-kanz.org
Dans le Coran, sourate La Vache, verset 285, Allah dit (traduction du sens de ce verset).
« [Ces jours sont] le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants ! » (Coran : 2/185)
Et au verset précédent, verset 284.
« Pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu’un fait plus de son propre gré, c’est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez ! »
Même si le jeûne du mois de Ramadan est obligatoire, comme l’indiquent les versets précédents, tout le monde n’est pas en mesure de jeûner. C’est ainsi que la personne malade est autorisée à ne pas jeûner, à condition que sa maladie soit grave. Par “maladie grave”, précise cheikh Muhammad Salih al-Munadjdjid, sur son site Islam QA, il faut entendre :
1- la maladie qui s’aggrave à cause du jeûne ;
2- la maladie dont le jeûne retarde la guérison ;
3- la maladie avec laquelle il est très difficile de supporter le jeûne, même si celui-ci ne l’aggrave pas et ne retarde pas la guérison…
Et 4, le cas où l’on craint que le jeûne provoque une maladie.
Si la maladie est chronique, le croyant est autorisé à ne pas jeûner. Il doit alors nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Être autorisé à ne pas jeûner quand les journées de jeûne sont de dix-huit heures, doit être une aubaine, peut-on penser. Eh bien non ! Ne pas jeûner pendant le mois de Ramadan, est un crève-cœur. Le malade ne se sent pas en communion avec le milliard et demi de musulmans à travers le monde qui s’abstient de manger et de boire de l’aube au coucher du soleil. Lors de la rupture du jeûne (iftar), il ne connaît pas ce bonheur que procure l’instant où l’on rompt son jeûne.
“Le jeûneur connaît deux bonheurs : il est heureux au moment de rompre son jeûne et il est heureux d’avoir jeûné lorsqu’il rencontre son Seigneur !” (sens d’un hadith)
Ne pas jeûner peut aussi saper le moral ou même complexer. D’aucuns, en dehors de toute considération extérieure, peuvent se sentir, à tort, moins “bons musulmans” que les autres.
al-kanz.org