Quels sont ses bienfaits ?
Lorsque nous jeûnons, nous mettons notre corps au repos. Il n’y a plus d’effort digestif, mécanique, sécrétoire ou nerveux ; l’organisme économise alors beaucoup d’énergie. Cette énergie sera utilisée pour les réfections tissulaires ou les purifications : C’est tout l’intérêt du jeûne. On observe pendant le jeûne les bienfaits suivants :
une stimulation des sens
une régulation de ta tension artérielle et du cholestérol après quelques jours de jeûne
une vision qui devient nette et claire
un regain de forme au terme du jeûne
une peau qui devient plus souple
une résistance aux maladies : augmentation des défenses immunitaires
une non dépendance vis-à-vis des stimulants artificiels
une élimination des graisses superflues dues à une alimentation excessive, les toxines dues au stress et aux polluants divers
une perte de poids : plus marquée chez les hommes
Le jeûne nous réhabilite c’est pourquoi on recommande le régime pour prévenir ou guérir certaines maladies.
Comment entrer dans le jeûne ?
Nous devons préparer notre corps en diminuant progressivement les aliments : une semaine avant nous devons éviter les excitants, le tabac, diminuer notre consommation de viande, de poisson, d’œufs, de lait et, prendre plus de fruits, de légumes ou d’eau.
Comment s’alimenter durant le jeûne ?
Le repas de l’aube doit être léger : éviter l’huile, les graisses, le beurre, les œufs, la patte d’arachide et, préférer les aliments légers comme la bouillie de mil (« laax « ), un morceau de pain plus une tasse de lait etc… Au moment de la rupture, commencer par une tisane chaude : lait, quinquéliba, etc.
Prendre votre repas de résistance un peu plus tard ? Entre temps faire quelques minutes de marche. Mangeons tranquillement ! Nous devons toujours éviter de manger lorsqu’on a trop faim car, la sensation de faim ne s’épuise qu’après s’être nourri. Ainsi vous risquez de manger beaucoup plus que ce dont votre organisme a besoin. La grande règle serait de s’alimenter après que la sensation de faim ait été surmontée. Et, le meilleur moyen d’y arriver est de manger un sucre d’assimilation rapide. Un petit mets en céréales fera largement l’affaire. Si vous n’aimez pas les céréales, pensez alors à un stimulant comme une tasse de café par exemple. Essayez et vous verrez ! Un petit quart d’heure suffira pour réduire votre sensation de faim. Le but est de réussir à manger la tête reposée et donc, d’éviter les troubles digestifs comme les ballonnements et les douleurs gastriques.
Comment sortir du jeûne ?
Reprendre progressivement son alimentation pour une durée au moins égale au nombre de jours jeûnés : éviter les pattes comme le pain, les excitants et consommez des fruits, des légumes, des céréales.
Quels sont les soins d’hygiène permis ?
Les soins d’hygiène buccale (sans avaler l’eau) le parfum, les injections, les inhalation, le prélèvement, une goutte (dans l’oreille ou l’œil) : tous ceci est admis par l’organisation islamique des soins médicaux dans son neuvième colloque à Casablanca les 14 et 17 juin 1997.
Pour quelles maladies nous ne devons pas jeûner ?
Nous devons surseoir au jeûne pour les maladies suivantes : le diabète de type1 ou insulinodépendant, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, l’ulcère gastrique, l’insuffisance respiratoire sévère, l’hépatite évolutive, la tuberculose.
Pour le diabète de type2 ou non insulinodépendant, on peut jeûner si et seulement si son diabète est équilibré et qu’on ait eu aucune complication les trois derniers mois précédant le jeûne.
Peut-on faire le sport pendant le ramadan ?
Oui mais modérément. Cependant il faudra éviter la chaleur, surtout entre 16h et 17h 30, moment de la journée où l’organisme a très peu de carburant.
Au niveau cardiaque, le cœur est au repos, la fréquence de ses battements diminue, ses besoins en oxygène sont moins importants, il est moins fatigué. Les vaisseaux sont de meilleure qualité s’adaptant plus facilement à l’effort et sont plus résistants au vieillissement
Comment notre corps réagit-il au jeûne ? Au cours du jeûne, la personne commence par consommer le sucre présent dans son corps : le sucre du foie puis celui des muscles et ensuite l’organisme passe aux graisses. Ces derniers vont être utilisés comme source d’énergie et donc, fondre jusqu’à ce que la personne puisse s’alimenter à nouveau. On distingue deux phases dans le jeûne : une phase d’adaptation, et une autre d’équilibre. La première dure à peu près 10 jours. C’est généralement celle qui est susceptible de poser des problèmes. Normal, car notre organisme passe brusquement de son régime habituel à un régime de rigueur ! Mais franchi ce cap, notre corps s’habitue.
D’une certaine façon, il s’équilibre automatiquement. La conséquence est une perte de poids inévitable qui découle du processus de nettoyage de l’organisme. Ne vous inquiétez pas, elle n’est pas dangereuse. En fait, elle ne se produit pas au dépend des tissus vitaux. Seules les substances superflues sont brûlées par notre organisme. Notamment les graisses et les déchets. L’adaptation du corps s’effectue sur le tissu adipeux, autrement dit, sur le tissu gras. Ce dernier constitue la réserve d’énergie de l’organisme. Il va donc s’adapter en fonction des besoins de la journée.
Que font l’intestin, le foie, les reins, les poumons et la peau pendant le jeûne ?
L’intestin s’immobilise presque, il reçoit moins de sels biliaires ; le foie lui, ne reçoit plus de toxines alimentaires à neutraliser mais filtre toujours le sang et libère sa bile, et les déchets métaboliques déversés par la muqueuse intestinale. Les reins filtrent toujours le sang. Les poumons, continuent leur travail d’échange gazeux, et participent mieux au travail d’oxydation des surcharges. Enfin la peau, elle, reçoit une grande quantité de poison à gérer, d’où l’augmentation des odeurs corporelles.
Quelle est la conséquence de la forte consommation de sucre pendant le jeûne ? Contrairement à une idée reçue de très longue date, il n’y a aucun lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général et de sucre (saccharose) en particulier, et la survenue d’un diabète de type2, dit aussi diabète non insulinodépendant. Lorsque l’on est diabétique, rappelons-le, cela signifie que notre organisme assimile mal le glucose. Celui-ci se retrouve alors en excès dans le sang. La raison en est bien souvent les surplus alimentaires, la prise de poids, le manque d’exercice et une prédisposition génétique. Le diabète de type2 n’est pas plus fréquent dans les pays à forte production et consommation de sucre que dans les autres. En général, l’apport en glucide de notre alimentation est inférieur aux recommandations des nutritionnistes. Pour être en forme, nous avons absolument besoin d’une alimentation comportant au moins 55% de l’énergie sous forme de glucides.
Notons ainsi qu’une consommation excessive de sucre ne peut pas, à elle seule, provoquer un diabète. A l’origine de cette idée reçue, l’amalgame de deux vérités : le diabète est caractérisé par une concentration trop élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie) d’une part, et toute ingestion d’aliments sucrés entraîne une augmentation de la glycémie d’autre part. Mais, chez le sujet sain, cette augmentation est normale et temporaire : l’insuline contrôle précisément la quantité de sucre circulant dans le sang. Elle est la clé qui ouvre au sucre (glucose) la porte des différentes cellules de l’organisme, dont il est le carburant. En cas de surpoids, les cellules « obéissent » moins bien à l’insuline. Les portes restent fermées au glucose qui s’accumule dans le sang. Le pancréas tente de forcer les portes, en sécrétant davantage d’insuline, mais il finit par s’épuiser au fil des ans chez les sujets génétiquement prédisposés : c’est alors que le diabète de type2 s’installe chez 30% des personnes en surpoids.
Attention !
Beaucoup ont le réflexe d’allumer une cigarette dès la rupture du jeûne : c’est l’infarctus du myocarde ! L’alimentation est le plus souvent à base de glucides d’absorption rapide et de graisses saturées : ce mode alimentaire est à l’origine d’une prise de poids de 5 à 6 kg au mois de ramadan, ce qui peut causer une résistance à l’insuline, à l’hypertension artérielle et au diabète.
NB : le tabac est le facteur de risque cardiovasculaire le plus dangereux !
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, site web
Lorsque nous jeûnons, nous mettons notre corps au repos. Il n’y a plus d’effort digestif, mécanique, sécrétoire ou nerveux ; l’organisme économise alors beaucoup d’énergie. Cette énergie sera utilisée pour les réfections tissulaires ou les purifications : C’est tout l’intérêt du jeûne. On observe pendant le jeûne les bienfaits suivants :
une stimulation des sens
une régulation de ta tension artérielle et du cholestérol après quelques jours de jeûne
une vision qui devient nette et claire
un regain de forme au terme du jeûne
une peau qui devient plus souple
une résistance aux maladies : augmentation des défenses immunitaires
une non dépendance vis-à-vis des stimulants artificiels
une élimination des graisses superflues dues à une alimentation excessive, les toxines dues au stress et aux polluants divers
une perte de poids : plus marquée chez les hommes
Le jeûne nous réhabilite c’est pourquoi on recommande le régime pour prévenir ou guérir certaines maladies.
Comment entrer dans le jeûne ?
Nous devons préparer notre corps en diminuant progressivement les aliments : une semaine avant nous devons éviter les excitants, le tabac, diminuer notre consommation de viande, de poisson, d’œufs, de lait et, prendre plus de fruits, de légumes ou d’eau.
Comment s’alimenter durant le jeûne ?
Le repas de l’aube doit être léger : éviter l’huile, les graisses, le beurre, les œufs, la patte d’arachide et, préférer les aliments légers comme la bouillie de mil (« laax « ), un morceau de pain plus une tasse de lait etc… Au moment de la rupture, commencer par une tisane chaude : lait, quinquéliba, etc.
Prendre votre repas de résistance un peu plus tard ? Entre temps faire quelques minutes de marche. Mangeons tranquillement ! Nous devons toujours éviter de manger lorsqu’on a trop faim car, la sensation de faim ne s’épuise qu’après s’être nourri. Ainsi vous risquez de manger beaucoup plus que ce dont votre organisme a besoin. La grande règle serait de s’alimenter après que la sensation de faim ait été surmontée. Et, le meilleur moyen d’y arriver est de manger un sucre d’assimilation rapide. Un petit mets en céréales fera largement l’affaire. Si vous n’aimez pas les céréales, pensez alors à un stimulant comme une tasse de café par exemple. Essayez et vous verrez ! Un petit quart d’heure suffira pour réduire votre sensation de faim. Le but est de réussir à manger la tête reposée et donc, d’éviter les troubles digestifs comme les ballonnements et les douleurs gastriques.
Comment sortir du jeûne ?
Reprendre progressivement son alimentation pour une durée au moins égale au nombre de jours jeûnés : éviter les pattes comme le pain, les excitants et consommez des fruits, des légumes, des céréales.
Quels sont les soins d’hygiène permis ?
Les soins d’hygiène buccale (sans avaler l’eau) le parfum, les injections, les inhalation, le prélèvement, une goutte (dans l’oreille ou l’œil) : tous ceci est admis par l’organisation islamique des soins médicaux dans son neuvième colloque à Casablanca les 14 et 17 juin 1997.
Pour quelles maladies nous ne devons pas jeûner ?
Nous devons surseoir au jeûne pour les maladies suivantes : le diabète de type1 ou insulinodépendant, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, l’ulcère gastrique, l’insuffisance respiratoire sévère, l’hépatite évolutive, la tuberculose.
Pour le diabète de type2 ou non insulinodépendant, on peut jeûner si et seulement si son diabète est équilibré et qu’on ait eu aucune complication les trois derniers mois précédant le jeûne.
Peut-on faire le sport pendant le ramadan ?
Oui mais modérément. Cependant il faudra éviter la chaleur, surtout entre 16h et 17h 30, moment de la journée où l’organisme a très peu de carburant.
Au niveau cardiaque, le cœur est au repos, la fréquence de ses battements diminue, ses besoins en oxygène sont moins importants, il est moins fatigué. Les vaisseaux sont de meilleure qualité s’adaptant plus facilement à l’effort et sont plus résistants au vieillissement
Comment notre corps réagit-il au jeûne ? Au cours du jeûne, la personne commence par consommer le sucre présent dans son corps : le sucre du foie puis celui des muscles et ensuite l’organisme passe aux graisses. Ces derniers vont être utilisés comme source d’énergie et donc, fondre jusqu’à ce que la personne puisse s’alimenter à nouveau. On distingue deux phases dans le jeûne : une phase d’adaptation, et une autre d’équilibre. La première dure à peu près 10 jours. C’est généralement celle qui est susceptible de poser des problèmes. Normal, car notre organisme passe brusquement de son régime habituel à un régime de rigueur ! Mais franchi ce cap, notre corps s’habitue.
D’une certaine façon, il s’équilibre automatiquement. La conséquence est une perte de poids inévitable qui découle du processus de nettoyage de l’organisme. Ne vous inquiétez pas, elle n’est pas dangereuse. En fait, elle ne se produit pas au dépend des tissus vitaux. Seules les substances superflues sont brûlées par notre organisme. Notamment les graisses et les déchets. L’adaptation du corps s’effectue sur le tissu adipeux, autrement dit, sur le tissu gras. Ce dernier constitue la réserve d’énergie de l’organisme. Il va donc s’adapter en fonction des besoins de la journée.
Que font l’intestin, le foie, les reins, les poumons et la peau pendant le jeûne ?
L’intestin s’immobilise presque, il reçoit moins de sels biliaires ; le foie lui, ne reçoit plus de toxines alimentaires à neutraliser mais filtre toujours le sang et libère sa bile, et les déchets métaboliques déversés par la muqueuse intestinale. Les reins filtrent toujours le sang. Les poumons, continuent leur travail d’échange gazeux, et participent mieux au travail d’oxydation des surcharges. Enfin la peau, elle, reçoit une grande quantité de poison à gérer, d’où l’augmentation des odeurs corporelles.
Quelle est la conséquence de la forte consommation de sucre pendant le jeûne ? Contrairement à une idée reçue de très longue date, il n’y a aucun lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général et de sucre (saccharose) en particulier, et la survenue d’un diabète de type2, dit aussi diabète non insulinodépendant. Lorsque l’on est diabétique, rappelons-le, cela signifie que notre organisme assimile mal le glucose. Celui-ci se retrouve alors en excès dans le sang. La raison en est bien souvent les surplus alimentaires, la prise de poids, le manque d’exercice et une prédisposition génétique. Le diabète de type2 n’est pas plus fréquent dans les pays à forte production et consommation de sucre que dans les autres. En général, l’apport en glucide de notre alimentation est inférieur aux recommandations des nutritionnistes. Pour être en forme, nous avons absolument besoin d’une alimentation comportant au moins 55% de l’énergie sous forme de glucides.
Notons ainsi qu’une consommation excessive de sucre ne peut pas, à elle seule, provoquer un diabète. A l’origine de cette idée reçue, l’amalgame de deux vérités : le diabète est caractérisé par une concentration trop élevée de sucre dans le sang (hyperglycémie) d’une part, et toute ingestion d’aliments sucrés entraîne une augmentation de la glycémie d’autre part. Mais, chez le sujet sain, cette augmentation est normale et temporaire : l’insuline contrôle précisément la quantité de sucre circulant dans le sang. Elle est la clé qui ouvre au sucre (glucose) la porte des différentes cellules de l’organisme, dont il est le carburant. En cas de surpoids, les cellules « obéissent » moins bien à l’insuline. Les portes restent fermées au glucose qui s’accumule dans le sang. Le pancréas tente de forcer les portes, en sécrétant davantage d’insuline, mais il finit par s’épuiser au fil des ans chez les sujets génétiquement prédisposés : c’est alors que le diabète de type2 s’installe chez 30% des personnes en surpoids.
Attention !
Beaucoup ont le réflexe d’allumer une cigarette dès la rupture du jeûne : c’est l’infarctus du myocarde ! L’alimentation est le plus souvent à base de glucides d’absorption rapide et de graisses saturées : ce mode alimentaire est à l’origine d’une prise de poids de 5 à 6 kg au mois de ramadan, ce qui peut causer une résistance à l’insuline, à l’hypertension artérielle et au diabète.
NB : le tabac est le facteur de risque cardiovasculaire le plus dangereux !
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, site web