Le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières du Sénégal (Centif) a dévoilé un pan important de son rapport, informe le journal. « Pour la première fois, nous avons récupéré 678 millions et nous avons saisi deux terrains qui appartenaient à des personnes reconnues coupables de blanchiment d’argent. C’est une étape importante que nous franchissons. Le premier recouvrement effectif d’avoirs sur des criminels pour des faits de blanchiment est intervenu en 2014 alors que la Centif est opérationnelle depuis 2005 », annonce Waly Ndour qui a précisé que les coupables n’étaient pas des politiciens.
Toutefois, il reste encore d’autres chantiers à explorer par ces vigiles de la lutte contre le blanchiment d’argent qui souhaitent la mise en place « de mécanismes plus huilés » et l’accélération du processus de traitement des dossiers au niveau de la justice. « Nous avons une espèce de lacune dans quasiment tous les dispositifs des Etats. Parmi ces lacunes, il y a le fait que nous n’avons pas encore un organisme avec des modalités précises qui permet, dès qu’une condamnation est faite, qu’il y ait des personnes qui s’emparent tout de suite de cette décision de justice en mobilisant les services se chargeant de l’exécution jusqu’à récupérer les avoirs et voir comment les gérer. Tout cela doit être défini dans les textes et règlements. Au moment où nous vous parlons, c’est un chantier que nous avons », fait savoir M. Ndour.
Toutefois, il reste encore d’autres chantiers à explorer par ces vigiles de la lutte contre le blanchiment d’argent qui souhaitent la mise en place « de mécanismes plus huilés » et l’accélération du processus de traitement des dossiers au niveau de la justice. « Nous avons une espèce de lacune dans quasiment tous les dispositifs des Etats. Parmi ces lacunes, il y a le fait que nous n’avons pas encore un organisme avec des modalités précises qui permet, dès qu’une condamnation est faite, qu’il y ait des personnes qui s’emparent tout de suite de cette décision de justice en mobilisant les services se chargeant de l’exécution jusqu’à récupérer les avoirs et voir comment les gérer. Tout cela doit être défini dans les textes et règlements. Au moment où nous vous parlons, c’est un chantier que nous avons », fait savoir M. Ndour.