Les événements se sont déroulés un certain 7 février 2009 . Il est rapporté que la garde présidentielle qui était dissimulée, avait tiré sans sommation sur une foule qui se dirigeait vers le palais abritant les bureaux du président. Il avaient également utilisé leurs armes en ville en faisant au moins 30 morts et une centaine de blessés. Quant aux autres coaccusés, quatorze ont écopé d’une peine de travaux forcés à perpétuité. Le procès a eu lieu devant la Cour criminelle ordinaire d’Antananarivo.
Des manquements à la procédure ont émaillé ce procès. Les accusés ont notamment été défendus par des assesseurs car leurs avocats avaient choisi de quitter les débats dès le début, considérant qu’il y avait « violation flagrante des droits de la défense » a rapporté l’avocate de l’ex-président , Me Razafimanantsoa. »Les voies de recours désormais sont l’opposition et le pourvoi en cassation, on verra ce qu’on va faire, » a annoncé l’avocate. Donnant la position de l’ancien président, l’avocate a déclaré : « Pour lui, ce n’est pas une décision sérieuse car la justice actuelle est trop instrumentalisée par le régime en place » . Et l’avocate de poursuivre : »le but est de le condamner pour qu’il ne puisse pas rentrer (à Madagascar) et se présenter aux élections futures ». L’on sait que Ravalomanana a été contraint de démissionner de la présidence en mars à la suite de violentes manifestations.
Depuis lors il lui est reproché d’avoir utilisé l’argent de l’Etat à des fins personnelles pour notamment s’acheter un avion privé. Mais Mac Ravalomanana ne s’est jamais présenté à aucun des procès intenté contre sa personne. Mais la démarche poursuivie par le nouveau pouvoir pousse à croire qu’on fait de l’ancien président évincé un indésirable. Cette dernière condamnation est une dernière tentative pour définitivement mettre fin à sa carrière. Jusqu’alors l’ancien président n’a plus pour exister normalement que l’exil forcé et la poursuite d’une procédure judiciaire alors que le pouvoir politique pèse sur toutes les institutions. Il n’y a politiquement rien à tirer pour Ravalomanana avec le régime en place jusqu’à ce que le pouvoir redevienne normal et fonctionne selon les règles d’une démocratie véritable .
Bolenge Ngbanzo
Des manquements à la procédure ont émaillé ce procès. Les accusés ont notamment été défendus par des assesseurs car leurs avocats avaient choisi de quitter les débats dès le début, considérant qu’il y avait « violation flagrante des droits de la défense » a rapporté l’avocate de l’ex-président , Me Razafimanantsoa. »Les voies de recours désormais sont l’opposition et le pourvoi en cassation, on verra ce qu’on va faire, » a annoncé l’avocate. Donnant la position de l’ancien président, l’avocate a déclaré : « Pour lui, ce n’est pas une décision sérieuse car la justice actuelle est trop instrumentalisée par le régime en place » . Et l’avocate de poursuivre : »le but est de le condamner pour qu’il ne puisse pas rentrer (à Madagascar) et se présenter aux élections futures ». L’on sait que Ravalomanana a été contraint de démissionner de la présidence en mars à la suite de violentes manifestations.
Depuis lors il lui est reproché d’avoir utilisé l’argent de l’Etat à des fins personnelles pour notamment s’acheter un avion privé. Mais Mac Ravalomanana ne s’est jamais présenté à aucun des procès intenté contre sa personne. Mais la démarche poursuivie par le nouveau pouvoir pousse à croire qu’on fait de l’ancien président évincé un indésirable. Cette dernière condamnation est une dernière tentative pour définitivement mettre fin à sa carrière. Jusqu’alors l’ancien président n’a plus pour exister normalement que l’exil forcé et la poursuite d’une procédure judiciaire alors que le pouvoir politique pèse sur toutes les institutions. Il n’y a politiquement rien à tirer pour Ravalomanana avec le régime en place jusqu’à ce que le pouvoir redevienne normal et fonctionne selon les règles d’une démocratie véritable .
Bolenge Ngbanzo