La biométrie s’invite dans la fonction publique au Sénégal, ces derniers temps les pouvoirs publics communiquent sur l’imminence d’un recensement biométrique dans la fonction publique.
Une initiative a salué car il est de notoriété que notre fonction publique croule sous le poids de l’absentéisme, d’agents fictifs gracieusement payés…..
Récemment un récemment de ce type dans certains pays africains ont montré le niveau inimaginable d’agents fictifs de l’état. Et pourtant, ces agents quand bien même ils sont aux abonnés absents voire inexistants pour l’exécution du service public, sont toujours « présents » pour la solde ??!??
Au _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/12/Burkina%20Faso" \t "_blank" _Burkina Faso_, sur 113 819 fonctionnaires «réels», s’ajoutent 6 250 identités suspectes, suspectées de _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/97079/burkina-faso-plus-de-6000-fonctionnaires-fictifs-selon-le-gouvernement%20" \t "_blank" _dissimuler des agents inexistants_ ; ils sont au nombre de 3 000 fonctionnaires fictifs selon _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/17/C%C3%B4te%20d%20Ivoire%20" \t "_blank" _le ministre ivoirien_ de la Fonction publique, alors que _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/45/R%C3%A9publique%20du%20Congo" \t "_blank" _la fonction publique congolaise_, perdait plus de 8 milliards de francs CFA par an que percevaient illégalement quelques 4 909 agents «virtuels», Au _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/55/Tchad" \t "_blank" _Tchad_, ils sont selon le ministre de la Fonction publique et du Travail 8 499 fonctionnaires fictifs pendant que la _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/25/Guin%C3%A9e%20" \t "_blank" _Guinée_ décompte 5 000 fonctionnaires qui ont été jugés «imaginaires». La _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/14/Cameroun" \t "_blank" _fonction publique camerounaise_ souffre de ses 15 000 agents et fonctionnaires fictifs qui sirotaient chaque mois 8 milliards de francs CFA dans les caisses de l’Etat.
La décision des autorités du Sénégal de se mettre au recensement biométrique afin que nos maigres ressources soient sauves de cette nouvelle forme de banditisme est salutaire.
Mais si le fond est notoirement salutaire, la forme ne l’est moins. En effet le Projet Fichier Unifié des données du personnel de l’Etat s/c Agence de l’Informatique de l’Etat sur financement du 10 ème FED a initié une procédure locale. En fait, il s’agit d’un appel d’offres où les barrières de concurrence sont tellement élevées que les sociétés sénégalaises n’ont nulle chance de remporter ce projet. A ce rythme, le Fond Européen de Développement (FED), fait-il une aide aux pays en voie de développement où «finance» t-il des programmes pour permettre aux européens de travailler et ne pas plus vivre la crise qui sévit en Europe.
A la suite d’une lecture minutieuse du dossier, nous constatons que ce dossier n’est point à l’avantage des nationaux qui d’ailleurs n’ont aucune chance de remporter ce marché (wait and see !!!) En effet, quand pour une première expérience au Sénégal, le pouvoir adjudicateur exige aux sociétés avoir mené dans les trois dernières années, au moins un projet dans le domaine, qui faut-il le rappeler est le premier du genre au Sénégal. Mieux la préférence Nationale est anéantie et pire « une proposition de service après-vente pendant une (01) année minimum qui n’exige pas une implantation locale ». Comment pour une technologie novatrice première du genre et dans un domaine de pointe peut ont être aussi généreux dans le service après-vente.
Quand en plus aussi bien le D.G de l’ADIE (pouvoir adjudicateur) et le ministre de la fonction publique confirme l’imminence du recensement et retiennent la date de fin Novembre 2012 comme date butoir alors que les sociétés que nous avons interrogées restent étonnée de n’avoir même pas reçu le procès-verbal de dépouillement officiel à fortiori une notification de candidat non retenu et disent ces sociétés « La période de mise en œuvre est de quarante-cinq (45) jours à partir de la date de signature du marché par les deux parties » sauf bien évidemment tout ceci n’est qu’un arbre pour cacher une forêt qui ne dis pas son nom.
A l’heure ou la gouvernance vertueuse et la bonne gouvernance se veulent les piliers de ce gouvernement peut-on accepter ou permettre des dossiers clairs obscurs fut –il sous financement bailleur quand on sait que tous ces financements sont pour la plupart des prêts consenti sur la crédibilité du pauvre contribuable et qui voie ces deniers s’envolaient vers d’autres horizons.
Une initiative a salué car il est de notoriété que notre fonction publique croule sous le poids de l’absentéisme, d’agents fictifs gracieusement payés…..
Récemment un récemment de ce type dans certains pays africains ont montré le niveau inimaginable d’agents fictifs de l’état. Et pourtant, ces agents quand bien même ils sont aux abonnés absents voire inexistants pour l’exécution du service public, sont toujours « présents » pour la solde ??!??
Au _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/12/Burkina%20Faso" \t "_blank" _Burkina Faso_, sur 113 819 fonctionnaires «réels», s’ajoutent 6 250 identités suspectes, suspectées de _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/97079/burkina-faso-plus-de-6000-fonctionnaires-fictifs-selon-le-gouvernement%20" \t "_blank" _dissimuler des agents inexistants_ ; ils sont au nombre de 3 000 fonctionnaires fictifs selon _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/17/C%C3%B4te%20d%20Ivoire%20" \t "_blank" _le ministre ivoirien_ de la Fonction publique, alors que _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/45/R%C3%A9publique%20du%20Congo" \t "_blank" _la fonction publique congolaise_, perdait plus de 8 milliards de francs CFA par an que percevaient illégalement quelques 4 909 agents «virtuels», Au _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/55/Tchad" \t "_blank" _Tchad_, ils sont selon le ministre de la Fonction publique et du Travail 8 499 fonctionnaires fictifs pendant que la _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/25/Guin%C3%A9e%20" \t "_blank" _Guinée_ décompte 5 000 fonctionnaires qui ont été jugés «imaginaires». La _ HYPERLINK "http://www.slateafrique.com/pays/14/Cameroun" \t "_blank" _fonction publique camerounaise_ souffre de ses 15 000 agents et fonctionnaires fictifs qui sirotaient chaque mois 8 milliards de francs CFA dans les caisses de l’Etat.
La décision des autorités du Sénégal de se mettre au recensement biométrique afin que nos maigres ressources soient sauves de cette nouvelle forme de banditisme est salutaire.
Mais si le fond est notoirement salutaire, la forme ne l’est moins. En effet le Projet Fichier Unifié des données du personnel de l’Etat s/c Agence de l’Informatique de l’Etat sur financement du 10 ème FED a initié une procédure locale. En fait, il s’agit d’un appel d’offres où les barrières de concurrence sont tellement élevées que les sociétés sénégalaises n’ont nulle chance de remporter ce projet. A ce rythme, le Fond Européen de Développement (FED), fait-il une aide aux pays en voie de développement où «finance» t-il des programmes pour permettre aux européens de travailler et ne pas plus vivre la crise qui sévit en Europe.
A la suite d’une lecture minutieuse du dossier, nous constatons que ce dossier n’est point à l’avantage des nationaux qui d’ailleurs n’ont aucune chance de remporter ce marché (wait and see !!!) En effet, quand pour une première expérience au Sénégal, le pouvoir adjudicateur exige aux sociétés avoir mené dans les trois dernières années, au moins un projet dans le domaine, qui faut-il le rappeler est le premier du genre au Sénégal. Mieux la préférence Nationale est anéantie et pire « une proposition de service après-vente pendant une (01) année minimum qui n’exige pas une implantation locale ». Comment pour une technologie novatrice première du genre et dans un domaine de pointe peut ont être aussi généreux dans le service après-vente.
Quand en plus aussi bien le D.G de l’ADIE (pouvoir adjudicateur) et le ministre de la fonction publique confirme l’imminence du recensement et retiennent la date de fin Novembre 2012 comme date butoir alors que les sociétés que nous avons interrogées restent étonnée de n’avoir même pas reçu le procès-verbal de dépouillement officiel à fortiori une notification de candidat non retenu et disent ces sociétés « La période de mise en œuvre est de quarante-cinq (45) jours à partir de la date de signature du marché par les deux parties » sauf bien évidemment tout ceci n’est qu’un arbre pour cacher une forêt qui ne dis pas son nom.
A l’heure ou la gouvernance vertueuse et la bonne gouvernance se veulent les piliers de ce gouvernement peut-on accepter ou permettre des dossiers clairs obscurs fut –il sous financement bailleur quand on sait que tous ces financements sont pour la plupart des prêts consenti sur la crédibilité du pauvre contribuable et qui voie ces deniers s’envolaient vers d’autres horizons.
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