‘Les échecs dans la filière maïs nous affectent beaucoup, nous qui sommes de vrais producteurs. Ce qui fausse la production, c’est le manque de qualité des semences’, a déclaré Cheikh Seck. Avec plus de 10 ans d’expérience dans la culture du maïs, ce paysan de Saly Escale, dans le département de Koungheul (région de Kaffrine), avait récolté en 2007/2008 70 t de maïs avec des semences de l’Isra, là où ses camarades qui avaient reçu des semences étrangères peinaient à trouver de bonnes graines sur les épis de cette céréale. Son collègue de Kaolack, Mame Hamad Niasse, président de l’Union des fédérations de maïs à Nioro renchérit pour dire, d’un ton cru, que ‘les semences importées ne sont pas bonnes. Celles homologuées par l’Isra offrent de meilleurs résultats’.
A en croire M. Niasse, l’échec du maïs avec les semences étrangères s’est produit encore l’année dernière au village de Cantora, dans l’arrondissement de Paoskoto (département de Nioro) où un paysan s’était étonné de n’avoir absolument rien engrangé sur son exploitation de quatre hectares. Mame Hamad Niasse ajoute : ‘Il y a 10 ans avec la Sodefitex (Société cotonnière qui encadre aussi des maïsiculteurs, Ndlr), j’exploitais 100 ha avec des rendements de 2,5 t/ha et cela me donnait satisfaction car je vendais ma récolte aux Moulins Sentenac. Cette année, avec toujours les semences de l’Isra, j’ai obtenu un rendement de près de 5 t/ha’.
S’adressant aux membres du Comité d’homologation qui devait se prononcer sur plus d’une dizaine de variétés de maïs issus des travaux de recherche de l’Isra, ces producteurs ont lancé un vibrant appel à l’Etat pour qu’il implique les véritables acteurs de la filière. Pour monsieur Taïb Diouf, directeur général de l’Isra, son Institut a beaucoup de variétés de semences maïs hybrides et il a ‘l’expertise’ face à la demande.
Walfadrji
A en croire M. Niasse, l’échec du maïs avec les semences étrangères s’est produit encore l’année dernière au village de Cantora, dans l’arrondissement de Paoskoto (département de Nioro) où un paysan s’était étonné de n’avoir absolument rien engrangé sur son exploitation de quatre hectares. Mame Hamad Niasse ajoute : ‘Il y a 10 ans avec la Sodefitex (Société cotonnière qui encadre aussi des maïsiculteurs, Ndlr), j’exploitais 100 ha avec des rendements de 2,5 t/ha et cela me donnait satisfaction car je vendais ma récolte aux Moulins Sentenac. Cette année, avec toujours les semences de l’Isra, j’ai obtenu un rendement de près de 5 t/ha’.
S’adressant aux membres du Comité d’homologation qui devait se prononcer sur plus d’une dizaine de variétés de maïs issus des travaux de recherche de l’Isra, ces producteurs ont lancé un vibrant appel à l’Etat pour qu’il implique les véritables acteurs de la filière. Pour monsieur Taïb Diouf, directeur général de l’Isra, son Institut a beaucoup de variétés de semences maïs hybrides et il a ‘l’expertise’ face à la demande.
Walfadrji