A 93 ans, le Président sénégalais veut encore rempiler pour un nouveau mandat de cinq (5) ans, à défaut d’imposer, du moins pour l’instant son fils Karim Wade au pouvoir à Dakar d’où, l’initiative des projets de reformes constitutionnelles reproduisant le modèle américain (ticket gagnant) qui exige la présidence et la vice présidence, le second étant le successeur du premier en cas de vacance du pouvoir et une nouvelle loi modifiant le code électoral pour fixer le scrutin à un seul et unique tour comme au Togo des Eyadema.
Ce virage dictatorial qui éloigne le Sénégal des pays démocratiques du continent africain plonge le pays dans une dangereuse tension socio-politique sans précédent, susceptible de compromettre la paix sociale, la stabilité, l’unité nationale, les acquis politiques et démocratiques qui en font une terre d’immigration, d’investissement bien qu’étant dépourvue de ressources naturelles immenses à l’instar de certains de ses voisins.
Ticket gagnant ou scrutin à un seul tour: tous les projets de reformes constitutionnelles visent à imposer Karim Wade à la présidence de la République du Sénégal
C’est un secret de polichinelle. Le plan machiavélique de Me Wade est de faire passer le projet de ticket gagnant et le scrutin à un seul tour qui lui permet très aisément de briguer un nouveau mandat, nommer son fils Karim Wade à la vice-présidence et quelques mois après rendre le tablier sous prétexte de maladie. Qui lui en voudrait, si ce projet de loi était voté ce jeudi 23 juin à l’assemblée nationale ?
Face à cette volonté impopulaire du Président sénégalais d’instaurer la présidence à vie ou le pouvoir dynastique Wade au Sénégal, la société civile, les partis politiques, les associations de jeunesse… forment désormais les forces vives et appellent les populations à la manifestation jusqu’au retrait de ces projets de lois.
"Les manifestations se poursuivront aujourd’hui, demain…, jusqu'au retrait de ce projet de lois", a dit l’opposant Moustapha Niasse.
A noter que des voix de plus en plus nombreuses appellent l’armée à prendre ses responsabilités.
Les risques du scénario nigérien menacent le pouvoir Wade
Jusqu'à quand l’armée sénégalaise continuera t-elle à réprimer les populations ? Jusqu’à quand l’armée gardera t-elle le silence devant les répressions sanglantes, la violation systématique de la Constitution… ?
"L’armée n’a jamais été appelée pour le maintien d’ordre. Devant la situation actuelle, le moment venu l’armée appréciera", a déclaré le général Abdoulaye Fall, Chef d’état major général des forces armées sénégalaises.
Pour les observateurs politiques sénégalais, la situation au Sénégal ressemble à bien d’égards au cas nigérien qui a entrainé la chute de Mamadou Tandja qui s’était lui aussi accroché au pouvoir, tripatouillant la Constitution ; dissolvant la Cour Constitutionnelle qui s’était opposée à ses dérives dictatoriales avant que le commandant d’escadron Saliou Djibo ne s’empare du pouvoir, assure la transition et organise les élections libres et démocratiques… qui ont consacré le retour du pays à la vie constitutionnelle avec la victoire de l’opposant Mahamadou Issoufou.
Donneur de leçons aux pays pris dans la tourmente politique, l’opinion publique se souvient récemment des déclarations fracassantes, malheureuses, inopportunes… du Chef de l’Etat sénégalais parlant du colonel Kadhafi : "Je te regarde dans les yeux, quitte le pouvoir".
Si le ridicule pouvait tuer !
La rédaction de GUINEE24.COM
Ce virage dictatorial qui éloigne le Sénégal des pays démocratiques du continent africain plonge le pays dans une dangereuse tension socio-politique sans précédent, susceptible de compromettre la paix sociale, la stabilité, l’unité nationale, les acquis politiques et démocratiques qui en font une terre d’immigration, d’investissement bien qu’étant dépourvue de ressources naturelles immenses à l’instar de certains de ses voisins.
Ticket gagnant ou scrutin à un seul tour: tous les projets de reformes constitutionnelles visent à imposer Karim Wade à la présidence de la République du Sénégal
C’est un secret de polichinelle. Le plan machiavélique de Me Wade est de faire passer le projet de ticket gagnant et le scrutin à un seul tour qui lui permet très aisément de briguer un nouveau mandat, nommer son fils Karim Wade à la vice-présidence et quelques mois après rendre le tablier sous prétexte de maladie. Qui lui en voudrait, si ce projet de loi était voté ce jeudi 23 juin à l’assemblée nationale ?
Face à cette volonté impopulaire du Président sénégalais d’instaurer la présidence à vie ou le pouvoir dynastique Wade au Sénégal, la société civile, les partis politiques, les associations de jeunesse… forment désormais les forces vives et appellent les populations à la manifestation jusqu’au retrait de ces projets de lois.
"Les manifestations se poursuivront aujourd’hui, demain…, jusqu'au retrait de ce projet de lois", a dit l’opposant Moustapha Niasse.
A noter que des voix de plus en plus nombreuses appellent l’armée à prendre ses responsabilités.
Les risques du scénario nigérien menacent le pouvoir Wade
Jusqu'à quand l’armée sénégalaise continuera t-elle à réprimer les populations ? Jusqu’à quand l’armée gardera t-elle le silence devant les répressions sanglantes, la violation systématique de la Constitution… ?
"L’armée n’a jamais été appelée pour le maintien d’ordre. Devant la situation actuelle, le moment venu l’armée appréciera", a déclaré le général Abdoulaye Fall, Chef d’état major général des forces armées sénégalaises.
Pour les observateurs politiques sénégalais, la situation au Sénégal ressemble à bien d’égards au cas nigérien qui a entrainé la chute de Mamadou Tandja qui s’était lui aussi accroché au pouvoir, tripatouillant la Constitution ; dissolvant la Cour Constitutionnelle qui s’était opposée à ses dérives dictatoriales avant que le commandant d’escadron Saliou Djibo ne s’empare du pouvoir, assure la transition et organise les élections libres et démocratiques… qui ont consacré le retour du pays à la vie constitutionnelle avec la victoire de l’opposant Mahamadou Issoufou.
Donneur de leçons aux pays pris dans la tourmente politique, l’opinion publique se souvient récemment des déclarations fracassantes, malheureuses, inopportunes… du Chef de l’Etat sénégalais parlant du colonel Kadhafi : "Je te regarde dans les yeux, quitte le pouvoir".
Si le ridicule pouvait tuer !
La rédaction de GUINEE24.COM