« Non, nous ne reprendrons pas les cours ce 02 Juin ! »: c’est la réaction catégorique de Maguette Bä, la présidente du Collectif des Gouvernements Scolaires qui réagissait suite à l’annulation par le préfet, de leur conférence de presse prévue ce mercredi 13 mai 2020 au lycée Limamoulaye de Guédiawaye.
Des raisons de leur refus et en filigrane, il transmet que l’Etat est loin d’avoir usé de tous les paramètres pour mesurer les risques et la limite des moyens en cette période de pandémie pour une bonne reprise des cours.
La première raison est qu’au moment où l’Etat décidait de fermer les classes, le Sénégal était à moins de 200 cas et aucun décès n’était enregistré. Aujourd’hui, qu’on en est à plus de 2000 cas et 22 décès, ce n’est pas logique…
Avec les mesures imposées au transport en commun, les bus qu’empruntent les élèves sont difficile d’accès, alors que les taxis clandos ont doublé leur tarif.
Les parents d’élèves aux moyens limités faisant face à de gros soucieux en cette période comment pourront-ils encore se sacrifier pour assurer leur minimum vital ?
Avec des cours de 8 à 15 heures, comment espère-t-on rattraper les deux mois perdus en confinement loin des cours ?
Qu’en est-il des conditions d’hygiènes et sanitaires au sein des écoles ? Est-ce qu’elles seront prêtes en quelques jours, à garantir leur sécurité sanitaire.
Or, selon elle, même un enseignant porteur du virus dans une classe est synonyme de contagion pour un élève, une famille, une communauté.
Vouloir sauver une année académique doit-elle se faire au forcing, sans avoir assurer les conditions nécessaires ?
Voilà entre autres, autant de raisons qui poussent Maguette Bâ, la présidente du Collectif des Gouvernements Scolaires et ses camarades à « refuser de se laisser sacrifier ! ».
Des raisons de leur refus et en filigrane, il transmet que l’Etat est loin d’avoir usé de tous les paramètres pour mesurer les risques et la limite des moyens en cette période de pandémie pour une bonne reprise des cours.
La première raison est qu’au moment où l’Etat décidait de fermer les classes, le Sénégal était à moins de 200 cas et aucun décès n’était enregistré. Aujourd’hui, qu’on en est à plus de 2000 cas et 22 décès, ce n’est pas logique…
Avec les mesures imposées au transport en commun, les bus qu’empruntent les élèves sont difficile d’accès, alors que les taxis clandos ont doublé leur tarif.
Les parents d’élèves aux moyens limités faisant face à de gros soucieux en cette période comment pourront-ils encore se sacrifier pour assurer leur minimum vital ?
Avec des cours de 8 à 15 heures, comment espère-t-on rattraper les deux mois perdus en confinement loin des cours ?
Qu’en est-il des conditions d’hygiènes et sanitaires au sein des écoles ? Est-ce qu’elles seront prêtes en quelques jours, à garantir leur sécurité sanitaire.
Or, selon elle, même un enseignant porteur du virus dans une classe est synonyme de contagion pour un élève, une famille, une communauté.
Vouloir sauver une année académique doit-elle se faire au forcing, sans avoir assurer les conditions nécessaires ?
Voilà entre autres, autant de raisons qui poussent Maguette Bâ, la présidente du Collectif des Gouvernements Scolaires et ses camarades à « refuser de se laisser sacrifier ! ».