Alors que l’Angleterre, seule sur son île était l’unique nation debout face à une Allemagne nazie triomphante, ce citoyen de la vieille Angleterre que n’avait ébranlé, en 1940, ni les défaites, ni les vicissitudes du moment, disait à son peuple souffrant pour appuyer et soutenir sa résistance : « Je ne vous demande que vos sueurs, que vos larmes et que votre sang » ! Quelle foi en la nation, en la Démocratie.
Un moment n’est donc pas l’histoire, encore moins la fin de l’histoire, mais il ne peut être exclu de l’histoire en ce sens qu’il contient le message d’un peuple. Ceux qui, en ce 22 mars 2009, ont été ébranlés par leurs défaites à Dakar, à Saint-Louis, à Thiès, à Diourbel et à Kaolack ont le devoir de relire l’histoire et de s’en inspirer.
Les certitudes de quelques autres Sénégalais qui se croient désormais les maîtres du Temple au point de réclamer d’autres élections et la dissolution, pour renouvellement immédiat, des institutions de la République aussi. Ils sont en train de se fourvoyer dans l’illusion et les mirages des certitudes hautaines.
Leurs joies du moment ne sont certes pas surfaites. Ils ont joué une partie et l’ont gagnée, en ce sens que prendre Dakar, la capitale, face à un pouvoir en place depuis neuf ans, est déjà une victoire. Mais elle n’est pas la fin de l’histoire. Elle est la confirmation de la solidarité des fibres morales qui fondent un grand peuple, des pratiques et vertus politiques qui articulent la marche d’un grand pays ; elle est surtout la religion autour de laquelle s’articule et vibre, pour l’éternité, une grande nation.
C’est le sens qu’il faut donner aux félicitations que le chef de l’Etat s’est empressé d’adresser aux partis et coalitions de partis qui ont brisé la monotonie d’une marche en avant et secoué le baobab ; c’est l’idée maîtresse du citoyen Wade, disant à ses concitoyens dans son message à la nation, « je vous ai compris ». C’est la preuve de l’utilité de la marche économique tant décriée et, pourquoi ne pas l’avouer, sa justification politique a posteriori. L’œil du Maître oblige !
C’est dire que dans cette épreuve du 22 mars, le seul vainqueur, c’est la Démocratie sénégalaise. C’est l’élan, toujours plus fort, des citoyens vers l’union autour des grands idéaux de liberté, d’égalité et de quête toujours renouvelée de progrès scientifique et technique pour un Sénégal toujours plus grand, toujours plus beau, toujours plus développé au sein d’une Afrique qui est acculée à l’unité, malgré les obstacles et les freins que sont les ethnocentrismes, les conflits de religion et les intolérances qui sont la marque singulière d’un déficit de démocratie.
le soleil
Un moment n’est donc pas l’histoire, encore moins la fin de l’histoire, mais il ne peut être exclu de l’histoire en ce sens qu’il contient le message d’un peuple. Ceux qui, en ce 22 mars 2009, ont été ébranlés par leurs défaites à Dakar, à Saint-Louis, à Thiès, à Diourbel et à Kaolack ont le devoir de relire l’histoire et de s’en inspirer.
Les certitudes de quelques autres Sénégalais qui se croient désormais les maîtres du Temple au point de réclamer d’autres élections et la dissolution, pour renouvellement immédiat, des institutions de la République aussi. Ils sont en train de se fourvoyer dans l’illusion et les mirages des certitudes hautaines.
Leurs joies du moment ne sont certes pas surfaites. Ils ont joué une partie et l’ont gagnée, en ce sens que prendre Dakar, la capitale, face à un pouvoir en place depuis neuf ans, est déjà une victoire. Mais elle n’est pas la fin de l’histoire. Elle est la confirmation de la solidarité des fibres morales qui fondent un grand peuple, des pratiques et vertus politiques qui articulent la marche d’un grand pays ; elle est surtout la religion autour de laquelle s’articule et vibre, pour l’éternité, une grande nation.
C’est le sens qu’il faut donner aux félicitations que le chef de l’Etat s’est empressé d’adresser aux partis et coalitions de partis qui ont brisé la monotonie d’une marche en avant et secoué le baobab ; c’est l’idée maîtresse du citoyen Wade, disant à ses concitoyens dans son message à la nation, « je vous ai compris ». C’est la preuve de l’utilité de la marche économique tant décriée et, pourquoi ne pas l’avouer, sa justification politique a posteriori. L’œil du Maître oblige !
C’est dire que dans cette épreuve du 22 mars, le seul vainqueur, c’est la Démocratie sénégalaise. C’est l’élan, toujours plus fort, des citoyens vers l’union autour des grands idéaux de liberté, d’égalité et de quête toujours renouvelée de progrès scientifique et technique pour un Sénégal toujours plus grand, toujours plus beau, toujours plus développé au sein d’une Afrique qui est acculée à l’unité, malgré les obstacles et les freins que sont les ethnocentrismes, les conflits de religion et les intolérances qui sont la marque singulière d’un déficit de démocratie.
le soleil