La deuxième revue du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique (Ispe) a été concluante pour le Sénégal. Et cerise sur le gâteau, après l’aide d’urgence que l’Agence française de développement (Afd) a accordé au Sénégal, le Fonds monétaire international va décaisser la somme de 36 milliards de francs Cfa, en deux tranches.
Le Sénégal connaît une période bien sombre sur le plan social et économique. Ces difficultés s’expliquent, pour le gouvernement, par la crise intervenue dans le secteur énergétique depuis 2006, crise qui affecte également les prix des denrées alimentaires. Selon le communiqué publié par le ministère de l’Economie et des Finances du Sénégal, cette situation a conduit le gouvernement à appliquer des subventions massives pour «atténuer l’effet de ce choc exogène» sur les populations les plus défavorisées. Ces appuis ont atteint environ 7% du Produit intérieur brut (Pib) durant la période 2006-2008, ajoute le document.
Par ailleurs, une mission du Fmi au Sénégal a reconnu «les efforts du gouvernement pour améliorer la transparence budgétaire et sa fiabilité». Néanmoins, des insuffisances ont été relevées et le gouvernement sénégalais s’est engagé à les corriger de manière «urgente» en vue de respecter les standards internationaux en matière de Finances publiques. Pour y arriver, le Président Abdoulaye Wade a validé un plan d’actions destiné à assainir les finances publiques. L’autre action consiste à mener un audit approfondi des dépenses extrabudgétaires d’ici fin mars 2009 et améliorer l’élaboration de la loi de finances et de la situation d’exécution budgétaire.
L’appui financier du Fonds permettra de soutenir l’activité économique au cours de l’année prochaine, malgré un environnement international défavorable. Pour preuve, assure le communiqué des Finances, le taux de croissance du Pib devrait progresser à 5,2% en 2009 et est projeté à près de 6% à moyen terme. Le déficit public sera maintenu à moins de 3% du Pib en 2009 et à environ 4% du Pib à moyen terme, «en vue de préserver la viabilité de la dette publique déjà consacrée et reconnue par le Fmi». Rappelons que la situation économique et financière du Sénégal s’est dégradée quand l’Etat a décidé de geler le paiement des créances dues au secteur privé, en plus des dérapages budgétaires opérés par certains ministères et quelques agences de l’Etat.
source le quotidien
Le Sénégal connaît une période bien sombre sur le plan social et économique. Ces difficultés s’expliquent, pour le gouvernement, par la crise intervenue dans le secteur énergétique depuis 2006, crise qui affecte également les prix des denrées alimentaires. Selon le communiqué publié par le ministère de l’Economie et des Finances du Sénégal, cette situation a conduit le gouvernement à appliquer des subventions massives pour «atténuer l’effet de ce choc exogène» sur les populations les plus défavorisées. Ces appuis ont atteint environ 7% du Produit intérieur brut (Pib) durant la période 2006-2008, ajoute le document.
Par ailleurs, une mission du Fmi au Sénégal a reconnu «les efforts du gouvernement pour améliorer la transparence budgétaire et sa fiabilité». Néanmoins, des insuffisances ont été relevées et le gouvernement sénégalais s’est engagé à les corriger de manière «urgente» en vue de respecter les standards internationaux en matière de Finances publiques. Pour y arriver, le Président Abdoulaye Wade a validé un plan d’actions destiné à assainir les finances publiques. L’autre action consiste à mener un audit approfondi des dépenses extrabudgétaires d’ici fin mars 2009 et améliorer l’élaboration de la loi de finances et de la situation d’exécution budgétaire.
L’appui financier du Fonds permettra de soutenir l’activité économique au cours de l’année prochaine, malgré un environnement international défavorable. Pour preuve, assure le communiqué des Finances, le taux de croissance du Pib devrait progresser à 5,2% en 2009 et est projeté à près de 6% à moyen terme. Le déficit public sera maintenu à moins de 3% du Pib en 2009 et à environ 4% du Pib à moyen terme, «en vue de préserver la viabilité de la dette publique déjà consacrée et reconnue par le Fmi». Rappelons que la situation économique et financière du Sénégal s’est dégradée quand l’Etat a décidé de geler le paiement des créances dues au secteur privé, en plus des dérapages budgétaires opérés par certains ministères et quelques agences de l’Etat.
source le quotidien