Quel soulagement pour leurs familles ! Les 23 personnes arrêtées le 15 septembre dernier, lors des affrontements entre les jeunes de Diass et des gendarmes, ont été relaxées hier par le juge du Tribunal de Grande Instance de Mbour.
Selon "Le Quotidien", après une très longue attente avant que leur dossier ne soit enrôlé, elles ont pu rentrer tranquillement chez elles. Désormais, plus aucune charge ne pèse sur leurs épaules. Cette décision du Tribunal de Grande instance de Mbour va apaiser davantage le climat délétère qui prévaut dans cette zone, qui est devenue un gâteau pour l’Etat du Sénégal. Et les tensions y sont palpables.
Ces personnes avaient bénéficié de la liberté provisoire suite à un retour de Parquet. Sur les 23 personnes interpellées et poursuivies pour atteinte à la sûreté et trouble à l’ordre public, deux avaient bénéficié d’une libération définitive et les 21 d’une liberté provisoire.
Il faut savoir que le Collectif pour la défense du foncier de Diass avait convié la presse, le mercredi 15 septembre 2021, pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par l’Apix. Selon le collectif, les 31 hectares étaient destinés à l’extension du village de Sakirak, qui est coincé par l’aéroport Blaise Diagne et la Route nationale. Par conséquent, les populations avaient sollicité en 2007, du défunt maire Aliou Samba Ciss, une demande pour l’extension du village. Ce dernier avait même commencé à engager la procédure pour que les populations disposent de leurs permis d’occuper.
Mais, en 2008, le Président Abdoulaye Wade a déclassé cette forêt, pour immatriculer les terres au nom de l’Apix. Le maire Cheikh Tidiane Diouf avait adressé un courrier à l’Apix pour qu’elle lui rétrocède les 31 hectares. Ce que l’Apix avait catégoriquement refusé. Pis, elle a donné 5 ha pour l’implantation d’une usine. Un geste qui a irrité la population qui, à son tour, s’est érigée en bouclier pour refuser le terrassement de ce site, qu’elle considère comme étant sa propriété et qui devrait servir à l’extension du village. Des gendarmes ont été amenés sur les lieux pour permettre à ce promoteur de faire son travail. Les jeunes de Diass ont réagi vivement, ce qui a conduit à l’arrestation de 23 personnes.
Face à la furie des jeunes, le promoteur a plié bagages et emmener les engins. Le préfet de l’arrondissement de Sindia a reçu le collectif en présence du maire, pour discuter et trouver une solution à cette épineuse question qui n’est pas seulement propre au village de Sakirak.
Selon "Le Quotidien", après une très longue attente avant que leur dossier ne soit enrôlé, elles ont pu rentrer tranquillement chez elles. Désormais, plus aucune charge ne pèse sur leurs épaules. Cette décision du Tribunal de Grande instance de Mbour va apaiser davantage le climat délétère qui prévaut dans cette zone, qui est devenue un gâteau pour l’Etat du Sénégal. Et les tensions y sont palpables.
Ces personnes avaient bénéficié de la liberté provisoire suite à un retour de Parquet. Sur les 23 personnes interpellées et poursuivies pour atteinte à la sûreté et trouble à l’ordre public, deux avaient bénéficié d’une libération définitive et les 21 d’une liberté provisoire.
Il faut savoir que le Collectif pour la défense du foncier de Diass avait convié la presse, le mercredi 15 septembre 2021, pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par l’Apix. Selon le collectif, les 31 hectares étaient destinés à l’extension du village de Sakirak, qui est coincé par l’aéroport Blaise Diagne et la Route nationale. Par conséquent, les populations avaient sollicité en 2007, du défunt maire Aliou Samba Ciss, une demande pour l’extension du village. Ce dernier avait même commencé à engager la procédure pour que les populations disposent de leurs permis d’occuper.
Mais, en 2008, le Président Abdoulaye Wade a déclassé cette forêt, pour immatriculer les terres au nom de l’Apix. Le maire Cheikh Tidiane Diouf avait adressé un courrier à l’Apix pour qu’elle lui rétrocède les 31 hectares. Ce que l’Apix avait catégoriquement refusé. Pis, elle a donné 5 ha pour l’implantation d’une usine. Un geste qui a irrité la population qui, à son tour, s’est érigée en bouclier pour refuser le terrassement de ce site, qu’elle considère comme étant sa propriété et qui devrait servir à l’extension du village. Des gendarmes ont été amenés sur les lieux pour permettre à ce promoteur de faire son travail. Les jeunes de Diass ont réagi vivement, ce qui a conduit à l’arrestation de 23 personnes.
Face à la furie des jeunes, le promoteur a plié bagages et emmener les engins. Le préfet de l’arrondissement de Sindia a reçu le collectif en présence du maire, pour discuter et trouver une solution à cette épineuse question qui n’est pas seulement propre au village de Sakirak.