Souleymane Ndéné Ndiaye pourra connaître, les prochains jours le sort de ses prédécesseurs que sont, tour à tour, Moustapha Niasse, Mme Mame Madior Boye, Idrissa Seck, Macky Sall et Hadjibou Soumaré. Car, Abdoulaye Wade a fini de cogiter sur le dernier gouvernement, qui va l’accompagner pour la fin de son deuxième mandat. Il entend être candidat à sa propre succession, à l’âge de 86 ans et pour un troisième mandat. Ainsi l’équipe qu’il va mettre en place sera très politique. Tous les ministres qui peuvent mobiliser seront maintenus. Ceux qui en sont incapables seront remerciés. C’est sur cette base qu’il a travaillée. Et c’est ce que dicte la logique politique.
Le prochain attelage gouvernemental sera également le plus pléthorique. Car, il lui faudra contenter ses camarades d’hier. Il aura à ses côtés de néo-libéraux, de même que les partisans de son fils. Les membres de la génération du concret seront majoritaires dans l’équipe de Abdoulaye Wade. Il contentera, également, les partisans de son ancien Premier ministre Idrissa Seck. Il pourrait bien faire un clin d’œil à ses alliés : ceux qui sont dans le gouvernement actuel, comme ceux de la coalition « sopi pour toujours ». Ses militants et alliés qu’il ne pourra pas appeler aux affaires, pour siéger au conseil des ministres, seront nommés ministres conseillers. Ils pulluleront à la présidence de la République, comme jamais vu dans l’histoire du Sénégal. C’est donc dire que le contribuable sénégalais sera saigné comme jamais, pour payer les ministres de Wade, ses conseillers et doter tous de carburant, de titres de missions et autres avantages. S’il est réélu, il va voir comment boucher les trous. Dans le cas contraire, son remplaçant n’aura qu’à se débrouiller.
Le vieux président va tirer sa dernière cartouche ! Certes, il pourra réaménager en cours de route. Car, en dix-huit mois, après l’équipe qu’il profile, Wade sait que, politiquement, il sera trop risquer de changer de Premier ministre, à quelques mois des élections. Le faire serait créer de nouveaux frustrés. C’est pour éviter le grincement des dents qu’il se gardera de toucher au Sénat, à l’Assemblée nationale et au Conseil économique et social. C’est dire que le gouvernement que Wade est entrain de peaufiner sera le dernier de son mandat et de sa vie, s’il n’est pas réélu.
Le prochain attelage gouvernemental sera également le plus pléthorique. Car, il lui faudra contenter ses camarades d’hier. Il aura à ses côtés de néo-libéraux, de même que les partisans de son fils. Les membres de la génération du concret seront majoritaires dans l’équipe de Abdoulaye Wade. Il contentera, également, les partisans de son ancien Premier ministre Idrissa Seck. Il pourrait bien faire un clin d’œil à ses alliés : ceux qui sont dans le gouvernement actuel, comme ceux de la coalition « sopi pour toujours ». Ses militants et alliés qu’il ne pourra pas appeler aux affaires, pour siéger au conseil des ministres, seront nommés ministres conseillers. Ils pulluleront à la présidence de la République, comme jamais vu dans l’histoire du Sénégal. C’est donc dire que le contribuable sénégalais sera saigné comme jamais, pour payer les ministres de Wade, ses conseillers et doter tous de carburant, de titres de missions et autres avantages. S’il est réélu, il va voir comment boucher les trous. Dans le cas contraire, son remplaçant n’aura qu’à se débrouiller.
Le vieux président va tirer sa dernière cartouche ! Certes, il pourra réaménager en cours de route. Car, en dix-huit mois, après l’équipe qu’il profile, Wade sait que, politiquement, il sera trop risquer de changer de Premier ministre, à quelques mois des élections. Le faire serait créer de nouveaux frustrés. C’est pour éviter le grincement des dents qu’il se gardera de toucher au Sénat, à l’Assemblée nationale et au Conseil économique et social. C’est dire que le gouvernement que Wade est entrain de peaufiner sera le dernier de son mandat et de sa vie, s’il n’est pas réélu.