Le khalife général des Mourides a remis, hier, un chèque de 50 millions FCfa aux victimes des dernières manifestations du Sénégal, aux acteurs politiques, membres de l’opposition. Et ces derniers ont profité de la cérémonie pour réaffirmer la liste de leurs exigences à l’émissaire du Khalife général des Mourides.
«Sans la démocratie, il n’y a point de stabilité. L’instauration de la démocratie sociale, citoyenne, doit être une priorité», a d’emblée précisé Abdoul Mbaye, porte-parole du jour. En outre, l’opposition veut l’arrêt des poursuites de ses membres et des militants de la démocratie et l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice pour cibler et éliminer des adversaires politiques.
Ce n’est pas tout, car «elle veut des poursuites contre les nervis qui se sont illustrés lors des manifestations et des auteurs des tueries, l’indemnisation des victimes, l’application des accords consensuels de la commission politique du Dialogue national, le respect du calendrier électoral et l’organisation des élections locales cette année, la liberté des candidatures pour les élections, la nomination de juges indépendants.
En lieu et place du Conseil constitutionnel, l’opposition veut la nomination d’un juge indépendant pour la proclamation des résultats, l’abrogation du parrainage, la nomination d’un nouveau procureur et du doyen des juges, l’arrêt des poursuites contre Ousmane Sonko, le renoncement public de la candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2024 et la confirmation de l’impossibilité d’un troisième mandat en conformité avec la lettre et l’esprit de la Constitution.
L’opposition veut également la révocation du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye et celle du doyen des juges Samba Sall. Elle veut aussi «la fin du blocage des rapports de l’Ofnac par le procureur de la République et le président de la République, l’instruction de la plainte pour faux dans l’affaire Aliou Sall-Pétrotim déposée Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye».
«Sans la démocratie, il n’y a point de stabilité. L’instauration de la démocratie sociale, citoyenne, doit être une priorité», a d’emblée précisé Abdoul Mbaye, porte-parole du jour. En outre, l’opposition veut l’arrêt des poursuites de ses membres et des militants de la démocratie et l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice pour cibler et éliminer des adversaires politiques.
Ce n’est pas tout, car «elle veut des poursuites contre les nervis qui se sont illustrés lors des manifestations et des auteurs des tueries, l’indemnisation des victimes, l’application des accords consensuels de la commission politique du Dialogue national, le respect du calendrier électoral et l’organisation des élections locales cette année, la liberté des candidatures pour les élections, la nomination de juges indépendants.
En lieu et place du Conseil constitutionnel, l’opposition veut la nomination d’un juge indépendant pour la proclamation des résultats, l’abrogation du parrainage, la nomination d’un nouveau procureur et du doyen des juges, l’arrêt des poursuites contre Ousmane Sonko, le renoncement public de la candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2024 et la confirmation de l’impossibilité d’un troisième mandat en conformité avec la lettre et l’esprit de la Constitution.
L’opposition veut également la révocation du procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye et celle du doyen des juges Samba Sall. Elle veut aussi «la fin du blocage des rapports de l’Ofnac par le procureur de la République et le président de la République, l’instruction de la plainte pour faux dans l’affaire Aliou Sall-Pétrotim déposée Mamadou Lamine Diallo et Abdoul Mbaye».