Cette rencontre, qui a duré près de 4 tours d’horloge, a été l’occasion, pour les organisations syndicales et le gouvernement, de faire l’état des lieux. Le ministre du Travail a salué le climat de stabilité qui a régné dans le système éducatif. Ce qui a permis la reprise normale des cours. « En dépit des difficultés rencontrées au cours de cette année, vous avez fait preuve de lucidité, de responsabilité et de sens aigu du patriotisme », a-t-il déclaré, indiquant que ces pourparlers ont permis aux 2 parties de s’inscrire dans la voie du dialogue pour sauver l’école sénégalaise. Selon Mansour Sy, chacune des revendications des syndicats a fait l’objet « d’un traitement attentif et détaillé » de la part du gouvernement, annonçant la mise sur pied d’une commission bipartie qui se réunira, mercredi prochain, pour statuer sur la validation des négociations en cours et l’étude des requêtes exposées par les syndicalistes.
« Des propositions seront apportées à ces questions, au cours des négociations », a-t-il souligné. Le ministre du Travail et des organisations professionnelles a affirmé que « tous les engagements, qui seront pris par le gouvernement, seront respectés ». Il en est de même, a-t-il rassuré, pour les accords qui ont été signés. Poursuivant, Mansour Sy a souligné que d’autres accords sont en cours de réalisation. Il a relevé, en outre, de nouvelles revendications, qui sont communes ou sectorielles. Toutefois, le ministre a exprimé son souhait de gagner du temps dans les pourparlers. « Nous voulons que ces négociations soient les plus courtes possibles, pour qu’on puisse parvenir à des accords qui nécessitent des engagements financiers », a demandé M. Sy. Ceci, pour pouvoir les programmer et les prendre en charge dans le budget 2013, appelant à « regrouper » les revendications similaires dans les différentes plate-formes des centrales syndicales.
Déception des syndicats
Des syndicalistes ont exprimé leur « déception », parce que, de leur avis, le gouvernement n’a pas montré un signe favorable pour décanter la situation qui secoue le système éducatif. « Nous avons respecté tous nos engagements en suspendant le mot d’ordre de grève et en effectuant des cours de rattrapage », a expliqué Abdoulaye Ndoye, porte-parole du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants moyens et secondaires (Cusems). Mais, a-t-il ajouté, « l’Etat n’a pas honoré les engagements qu’il avait pris depuis le 28 mai dernier pour l’ouverture des négociations », soulignant que le Cusems s’attendait à des « propositions concrètes et convenables », après quatre mois d’accalmie.
De son côté, Omar Waly Zoumorou, coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse), a estimé que les nouvelles autorités sont venues avec « aucune réponse » par rapport aux attentes des centrales syndicales. « Notre déception est d’autant plus grande, s’est-il plaint, qu’après 4 reports de l’ouverture des négociations, l’Etat peine toujours à trouver des remèdes aux préoccupations exposées par les syndicalistes.
SOURCE:Lesoleil;sn
« Des propositions seront apportées à ces questions, au cours des négociations », a-t-il souligné. Le ministre du Travail et des organisations professionnelles a affirmé que « tous les engagements, qui seront pris par le gouvernement, seront respectés ». Il en est de même, a-t-il rassuré, pour les accords qui ont été signés. Poursuivant, Mansour Sy a souligné que d’autres accords sont en cours de réalisation. Il a relevé, en outre, de nouvelles revendications, qui sont communes ou sectorielles. Toutefois, le ministre a exprimé son souhait de gagner du temps dans les pourparlers. « Nous voulons que ces négociations soient les plus courtes possibles, pour qu’on puisse parvenir à des accords qui nécessitent des engagements financiers », a demandé M. Sy. Ceci, pour pouvoir les programmer et les prendre en charge dans le budget 2013, appelant à « regrouper » les revendications similaires dans les différentes plate-formes des centrales syndicales.
Déception des syndicats
Des syndicalistes ont exprimé leur « déception », parce que, de leur avis, le gouvernement n’a pas montré un signe favorable pour décanter la situation qui secoue le système éducatif. « Nous avons respecté tous nos engagements en suspendant le mot d’ordre de grève et en effectuant des cours de rattrapage », a expliqué Abdoulaye Ndoye, porte-parole du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants moyens et secondaires (Cusems). Mais, a-t-il ajouté, « l’Etat n’a pas honoré les engagements qu’il avait pris depuis le 28 mai dernier pour l’ouverture des négociations », soulignant que le Cusems s’attendait à des « propositions concrètes et convenables », après quatre mois d’accalmie.
De son côté, Omar Waly Zoumorou, coordonnateur du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse), a estimé que les nouvelles autorités sont venues avec « aucune réponse » par rapport aux attentes des centrales syndicales. « Notre déception est d’autant plus grande, s’est-il plaint, qu’après 4 reports de l’ouverture des négociations, l’Etat peine toujours à trouver des remèdes aux préoccupations exposées par les syndicalistes.
SOURCE:Lesoleil;sn