Il est certain que la version utilisée dans les argumentaires des constitutionnalistes pour démontrer l’irrecevalité de la candidature de Wade est la version officielle publiée au journal officiel et dans le site officiel du gouvernement. Une version que le professeur Demba Sy qui a abondé dans le même sens que ses pairs et qui a participé à la rédaction de la constitution, ne saurait méconnaitre.
Le PDS version Wade et famille serait-il capable de présenter du faux pour asseoir l’idée de la recevabilité de la candidature de Maitre Abdoulaye Wade ? En tout état de cause, Aliou Sow qui s’est prononcé sur cette question, en ces termes, susvisés, est réputé très proche du camp de la génération du concret que dirige le fils. Un courant qui a tout intérêt à maintenir un vieillard au pouvoir avec tous les risques que cela peut entrainer, pour mieux se préparer et permettre à Karim Wade de caresser son rêve de devenir le successeur de son père.
Le projet de dévolution monarchique du pouvoir connait un grand revers après la sortie d’Idrissa Seck . Son argumentaire ne peut ni être traité de « politique-politicien » ni être appréhendé comme une démarche qui règle un problème personnel. Au-delà des souhaits et des convictions des uns et des autres il n’y a que le droit qui peut nous départager. Et le droit a été dit par d’imminents constitutionnalistes dont les expertises sont mondialement reconnues. Le dernier mot revient au conseil constitutionnel qui va statuer 29 jours avant le début du scrutin. Il statuera en premier et en dernier ressort. S’il déclare la candidature de Wade irrecevable en conformité avec les opinions des spécialistes en la matière, en l’occurrence les constitutionnalistes, le PDS n’aura pas de candidat à l’élection présidentielle. Les membres du pds laisseront-ils, les caprices d’un vieillard compromettre leur avenir politique ? Devront-ils laisser à une horde d’opportunistes le choix de faire courir autant de risque à ce grand parti en tentant de frayer le chemin, par tous les moyens, à un militant de la 25 éme heure qui a été incapable de gagner un seul bureau de vote ? Le peuple sénégalais permettra t-il qu’un citoyen se présente à une élection en violation de la constitution qui est notre charte fondamentale ?
Les jours à venir nous édifieront sur ces points. En tout état de cause Idrissa Seck aura le mérite d’avoir alerté l’opinion nationale et internationale en empruntant un procédé irréprochable. Il reviendra, en définitive, à tout un chacun de jouer sa partition
Pape Momar Ndao
Journaliste indépendant
Ndaopapemomar@yahoo.fr
Le PDS version Wade et famille serait-il capable de présenter du faux pour asseoir l’idée de la recevabilité de la candidature de Maitre Abdoulaye Wade ? En tout état de cause, Aliou Sow qui s’est prononcé sur cette question, en ces termes, susvisés, est réputé très proche du camp de la génération du concret que dirige le fils. Un courant qui a tout intérêt à maintenir un vieillard au pouvoir avec tous les risques que cela peut entrainer, pour mieux se préparer et permettre à Karim Wade de caresser son rêve de devenir le successeur de son père.
Le projet de dévolution monarchique du pouvoir connait un grand revers après la sortie d’Idrissa Seck . Son argumentaire ne peut ni être traité de « politique-politicien » ni être appréhendé comme une démarche qui règle un problème personnel. Au-delà des souhaits et des convictions des uns et des autres il n’y a que le droit qui peut nous départager. Et le droit a été dit par d’imminents constitutionnalistes dont les expertises sont mondialement reconnues. Le dernier mot revient au conseil constitutionnel qui va statuer 29 jours avant le début du scrutin. Il statuera en premier et en dernier ressort. S’il déclare la candidature de Wade irrecevable en conformité avec les opinions des spécialistes en la matière, en l’occurrence les constitutionnalistes, le PDS n’aura pas de candidat à l’élection présidentielle. Les membres du pds laisseront-ils, les caprices d’un vieillard compromettre leur avenir politique ? Devront-ils laisser à une horde d’opportunistes le choix de faire courir autant de risque à ce grand parti en tentant de frayer le chemin, par tous les moyens, à un militant de la 25 éme heure qui a été incapable de gagner un seul bureau de vote ? Le peuple sénégalais permettra t-il qu’un citoyen se présente à une élection en violation de la constitution qui est notre charte fondamentale ?
Les jours à venir nous édifieront sur ces points. En tout état de cause Idrissa Seck aura le mérite d’avoir alerté l’opinion nationale et internationale en empruntant un procédé irréprochable. Il reviendra, en définitive, à tout un chacun de jouer sa partition
Pape Momar Ndao
Journaliste indépendant
Ndaopapemomar@yahoo.fr