Cette thèse prise avec des pincettes, nous empruntons la ligne 38 des bus AFTU qui quitte la cité des Enseignants à Guédiawaye pour rallier l’hôpital Abbas Ndaw. Pour y voir clair…reportage !
Le premier constat qui est fait, c’est que les jeunes filles « branchées » n’empruntent que les bus. Elles peuvent attendre des heures dans un arrêt rien que pour prendre ces transports urbains qui font la concurrence aux autres cars rapides et bus Dem Dikk.
A. S. fait partie de ces nymphes qui pour rien au monde ne laisseront leur « bus » pour un autre véhicule. La raison ? Elle fait savoir dans un premier temps qu’elle ira à bon port à bord du bus. Est-ce seulement la seule raison ? « Non », sourit de toutes ses dents blanches cette belle adolescente, habillée en body, jean taille basse bien en place qui laisse entrevoir une partie de son postérieur. « Parfois, on est obligé avec le froid de se laisser aller », renchérit A. S qui semble se plaire aux cotés des mâles.
M. F., la quarantaine, habillé d’une chemise carrelée et d’un pantalon, cartable en main semble adhérer aux propos d’A. S. « elle a raison mon cher », acquiesce-t-il. « C’est nous qui sommes les victimes dans cette affaire », serine M. F qui du coup est interrompu dans son développement par son arrêt qui semble pointer le bout du nez.
S. G. reprend le flambeau. Le sourire du coin ne le quitte pas. Célibataire de son état, il ne fait rien pour repousser les « avances » des dames qui voyagent à bord des bus TATA. « Elles sont vraiment en chaleur ces femmes », laisse-t-il entendre. Le bus est en ébullition. Il poursuit : « Non, c’est vrai. Le pire c’est qu’elles viennent se mettre juste derrière toi et quand tu ne bouges pas, elles se mettent à faire ballotter leurs balcons (expression pour dire seins) sur ton dos », ressasse-t-il. Extirpant une « diongoma » de son mutisme. « Moh, yéna fi dakka rissouwaatéé » (vous êtes pires) , répond à S. G, la drianké qui malgré son silence tout le long du voyage, n’a pas pour autant sa langue dans sous son pagne.
Ne laissant pas son interlocuteur placer un mot, elle revient à la charge : « danguééna x… té nangouwouléén fadioudji » (vous êtes en manque et vous ne voulez aller vous faire soigner). S. G, comme si sa bouche était cousue, se plie en quatre et cède…le passage à un vieux.
C’est ce dernier à la barbe blanche qui va trancher. « Le mieux, c’est de séparer hommes et femmes comme cela se fait dans les dahiras », conseille-t-il. Quelques passagers de hocher la tête pour montrer leur accord. Sentant qu’il n’a pas les mains liées, le vieux sage continue : « Il faut aussi que les uns et les uns se retiennent ».
Mais arrivé à l’hôpital Abbas Ndaw où le bus termine sa course, hommes et femmes font comme si le vieux n’avait rien dit. La bousculade a repris ses droits et femmes et hommes profitent de la situation pour « sathie plaisir ». « waay dafa neekh nakk », rigole un…Homme.
Le premier constat qui est fait, c’est que les jeunes filles « branchées » n’empruntent que les bus. Elles peuvent attendre des heures dans un arrêt rien que pour prendre ces transports urbains qui font la concurrence aux autres cars rapides et bus Dem Dikk.
A. S. fait partie de ces nymphes qui pour rien au monde ne laisseront leur « bus » pour un autre véhicule. La raison ? Elle fait savoir dans un premier temps qu’elle ira à bon port à bord du bus. Est-ce seulement la seule raison ? « Non », sourit de toutes ses dents blanches cette belle adolescente, habillée en body, jean taille basse bien en place qui laisse entrevoir une partie de son postérieur. « Parfois, on est obligé avec le froid de se laisser aller », renchérit A. S qui semble se plaire aux cotés des mâles.
M. F., la quarantaine, habillé d’une chemise carrelée et d’un pantalon, cartable en main semble adhérer aux propos d’A. S. « elle a raison mon cher », acquiesce-t-il. « C’est nous qui sommes les victimes dans cette affaire », serine M. F qui du coup est interrompu dans son développement par son arrêt qui semble pointer le bout du nez.
S. G. reprend le flambeau. Le sourire du coin ne le quitte pas. Célibataire de son état, il ne fait rien pour repousser les « avances » des dames qui voyagent à bord des bus TATA. « Elles sont vraiment en chaleur ces femmes », laisse-t-il entendre. Le bus est en ébullition. Il poursuit : « Non, c’est vrai. Le pire c’est qu’elles viennent se mettre juste derrière toi et quand tu ne bouges pas, elles se mettent à faire ballotter leurs balcons (expression pour dire seins) sur ton dos », ressasse-t-il. Extirpant une « diongoma » de son mutisme. « Moh, yéna fi dakka rissouwaatéé » (vous êtes pires) , répond à S. G, la drianké qui malgré son silence tout le long du voyage, n’a pas pour autant sa langue dans sous son pagne.
Ne laissant pas son interlocuteur placer un mot, elle revient à la charge : « danguééna x… té nangouwouléén fadioudji » (vous êtes en manque et vous ne voulez aller vous faire soigner). S. G, comme si sa bouche était cousue, se plie en quatre et cède…le passage à un vieux.
C’est ce dernier à la barbe blanche qui va trancher. « Le mieux, c’est de séparer hommes et femmes comme cela se fait dans les dahiras », conseille-t-il. Quelques passagers de hocher la tête pour montrer leur accord. Sentant qu’il n’a pas les mains liées, le vieux sage continue : « Il faut aussi que les uns et les uns se retiennent ».
Mais arrivé à l’hôpital Abbas Ndaw où le bus termine sa course, hommes et femmes font comme si le vieux n’avait rien dit. La bousculade a repris ses droits et femmes et hommes profitent de la situation pour « sathie plaisir ». « waay dafa neekh nakk », rigole un…Homme.