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Représailles contre l’architecte du monument de la renaissance : Viviane Wade vire Atepa du chantier

Les relations entre Wade et Pierre Goudiaby Atépa vont de mal en pis. C’est la famille présidentielle qui est entrée en jeu à travers la partition jouée hier par Mme Viviane Wade qui a tout simplement viré du chantier le représentant de Atépa Technologies.
Par Aly FALL le quotidien


Rédigé par leral.net le Mardi 5 Janvier 2010 à 17:06 | | 6 commentaire(s)|

Représailles contre l’architecte du monument de la renaissance : Viviane Wade vire Atepa du chantier
La pluie de désaveux continue de s’abattre sur Pierre Goudiaby Atépa. Après sa belle «engueulade» avec le chef de l’Etat, qui l’a d’ailleurs amené à se décharger de ses tâches de conseiller spécial, son représentant au monument de la Renaissance s’est vu virer du lieu qui abrite la statue. En effet, hier dans la matinée, Mme Viviane Wade en personne accompagnée de sa fille Syndiély et une petite délégation est allée au monument, pour se charger de cette opération. C’est à 11 h 10 mn précisément que le cortège de la Première dame, composé de deux 4X4, deux Mercedes noires immatriculées Dk 2337 AF et 9673 AE et un car des Sapeurs-pompiers, en plus de trois motards, a arpenté les collines qui mènent au monument. C’est à 13h 50 mn exactement qu’ils y sont ressortis en direction du palais de la République. Selon des témoins de la visite plus ou moins mouvementée de Mme Viviane Wade, cette dernière, dès son arrivée dans l’enceinte des lieux abritant le monument, s’est adressée au représentant d’Atépa Technologie en ces termes : «Qu’est ce que vous faites ici ?» Et Djamil Kerkal, puisque c’est de lui qu’il s’agit, de répondre qu’il est là en tant que représentant de la société de Pierre Goudiaby Atépa, concepteur du monument de la Renaissance. Mme Wade a alors piqué une colère noire avant de demander à M. Kerkal de vider les lieux. Elle a même intimé l’ordre à sa garde rapprochée de faire sortir le représentant de Atépa de force. Avant de lui jeter à la figure que la collaboration entre Atépa Technologies et la famille Wade est terminée.
Au cours de sa descente de la colline, Mme Wade a marqué un petit temps d’arrêt, histoire de s’entretenir avec les ouvriers coréens. Elle est sortie de l’une des Mercedes et s’est dirigée seule vers eux. Après 4 à 5 mn de discussions avec des gestes de la main, elle regagne le même véhicule en compagnie de sa fille.
Mais, du côté d’Atépa Technologies, personne ne voulait aller au charbon pour s’expliquer sur cette nouvelle tournure des événements. Joint par téléphone, le maître des lieux absent de Dakar pour des raisons familiales n’était pas en mesure d’expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire. Tout juste consent-il à conseiller d’appeler le cabinet. Un cabinet où l’on a préféré adopter la politique de l’autruche malgré les nombreux appels. «Personne n’est actuellement au cabinet. Ils sont tous partis», s’entend-on répondre à chaque interpellation téléphonique. Pourtant, les proches collaborateurs sont restés bien tard au cabinet pour y tenir une réunion de crise. Mais rien n’a filtré de ce conclave.
Toutefois, un de nos interlocuteurs proche du cabinet précise que c’est bien facile de virer les gens d’un chantier mais pour être conséquent, c’est un acte écrit qui doit matérialiser le souhait de Wade de rompre la collaboration avec Atepa Technologies.
Tard dans la soirée d’hier, certaines informations ont fait état de l’entrée en lice dans cette affaire de «sapeurs-pompiers», histoire de sauver ce qui peut l’être encore. Et que chacun de son côté reste le plus professionnel possible. Et, selon notre interlocuteur la fille du Président Wade ferait partie des personnes qui cherchent une solution à l’amiable à tout ce charivari.
Quant à Mbaye Diouf, conseiller en communication de Mme Wade, il a perdu le réseau dès que nous avons décliné notre identité. Et jusque tard dans la nuit, c’est son répondeur qui accueillait les appels.


Qu’adviendra-t-il des projets déjà entamés par l’architecte ?


Du moment que le chef de l’Etat a mis un terme à ses relations avec Pierre Goudiaby Atépa, il n’est pas exagéré de demander : qu’adviendra-t-il des projets déjà entamés par l’architecte ? En effet, M. Goudiaby avait été choisi pour l’édification de pas mal d’œuvres architecturales au Sénégal et aux Etats-Unis. «The Président Kadhafi African Tower», qui est «la première solaire du monde» devait être érigé au Cap Manuel, par lui. Ce tour estimé à 120 milliards de francs Cfa devait être d’une hauteur de 200 m, avec 60 niveaux, et plus de 100 000 m2 de construction. Mieux, il devait générer plus de 2 000 emplois pendant 3 ans et environ 80 % de l’énergie électrique, en dehors de la climatisation, sera d’origine solaire, annonçait en février dernier l’architecte. A ce projet ambitieux sont venus s’ajouter d’autres comme le Grand Théâtre national financé par les Chinois, la Bibliothèque nationale, l’Université du Futur africain, même si ce projet a connu des blocages, le village des Arts qui devait être construit sur le site même du monument de la Renaissance ou encore la Cité des Enseignants située à Mermoz et dont une partie n’est pas encore achevée. Aux Etats-Unis, Atépa est impliqué dans l’achat du terrain dans un quartier de New-York et l’immeuble qui devait y être construit lui avait été confié. L’architecte est impliqué à d’autres projets du chef de l’Etat et il l’a rappelé dimanche dernier, lors de sa rencontre avec la presse : c’est lui qui a préfinancé toutes les études de ces projets. C’est peut-être pour cette raison que l’Etat lui doit pas moins de 5 milliards de francs Cfa. Si les deux hommes se radicalisent dans leurs positions, il y a un grand point d’interrogation à mettre sur tous ces projets. A moins que de bonnes volontés travaillent à les rapprocher pour le bien du pays. Et selon des indiscrétions, il y a bien des gens qui s’y sont mis pour réunir ces «vieux amis».
alyfall@lequotidien.sn

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1.Posté par étiembel le 05/01/2010 17:38 | Alerter
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ça y est , c'est fini , maintenant c'est la vieille gueunon qui dirige le pays ,
ça c'est le bouquet !

2.Posté par mox le 05/01/2010 18:54 | Alerter
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C'est bien fait pour Atepa car il se prenait comme un "INTOUCHABLE". Le tour de Wade viendra aussi car chaque chose à une fin. On aura sa tête ainsi que tous ceux qui ont ruines ce pays.

3.Posté par Lala le 05/01/2010 21:08 | Alerter
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Le départ de ses fonctions de conseiller spécial couplé du maintien de son rôle d'architecte du Président de la République a été, il faut l'admettre, une stratégie du clair-obscur pour préserver d'hypothétiques contrats de construction immobilière. Les Wade ont au moins sur Atépa l'avantage d'être plus conséquents en procédant à une séparation complète.

L'architecte funambule aura été de tous les régimes auxquels il a prêté son talent de concepteur-bâtisseur moyennant des marchés publics, mais surtout des recommandations auprès du gotha des chefs d'Etat africains.

Cela donne des ailes et le sentiment d'être dans l'Ordre l'albatros qui bouche à ses confrères l'horizon étroit de la renommée mondiale.

Pierre a atteint une envergure qui ne lui permet plus de se contenter ni de l'anonymat.ni de la modestie. Il ne serait pas étonnant que demain il remue ciel et terre pour revenir en grâce.




4.Posté par ALIOUNE BADARA le 06/01/2010 08:44 | Alerter
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Bonjour Chers Internautes lecteurs de la Gazette du pays et du monde,

Bonne et heureuse année 2010.

C’est triste, tout ça, pour égaler la grandeur de SENGHOR et... MANDELA dans la postérité !

Quelque musulman modéré et citoyen libre que je suis, je me surprends à m’émouvoir des césures barbares que cette belle oeuvre d’art qu’est la Statue de la Renaissance Africaine est en train d’effectuer dans ce que la nation sénégalaise a de plus commun, mais également de plus concordant : la mutualité du respect de la confession religieuse.

Je suis vraiment désolé qu’on en arrive à des confrontations qui, encore une fois, trahissent si elles ne prouvent l’appauvrissement intellectuel de l’Etat du Sénégal, tant la démarche des hommes qui en animent l’essence est vulgaire.

Un Président de la République, a un projet de société et des intelligences pour le réaliser.

Voilà pourquoi je suis de ceux qui pensent que le Président de la République ne fait en principe rien du tout, parce que normalement, il fait faire tout et dispose de ressources humaines préparées à cet effet.

Il est donc éminemment orienté, conseillé, guidé et parfois même amené a décider contre sa propre volonté mais dans le sens de l’intérêt de ses gouvernés.

Cela se passe ainsi dans les systèmes démocratiques avérés.

SENGHOR, nommait ministre, la compétence technique et les bonnes moeurs, non le lien de parenté ou la propension à l’asservissement ;

Abdou DIOUF, nommait ministre, l’expérience, les bonnes moeurs et le sens de l’état, non, non plus, le lien de parenté et la propension à l’asservissement.

Voilà pourquoi il était impossible à des malfrats de tous accabits, de s’approcher de la Présidence de la République, à plus forte raison de tourner autour du Président de la République, ou de voler ses disponibilités financières de voyage.

Tous deux, SENGHOR comme DIOUF étaient entourés d’hommes de très grande qualité à qui les fonctions vitales de l’état étaient confiées.

Leurs collaborateurs directs, étaient tous formés d’abord à l’école du savoir vivre et de la dignité.

Ils disaient non quand ils pensaient que c’était cela l’intérêt de toute la nation.

Ils n’étaient pas des indigents vivant d’à peu près.

Ils étaient des hommes respectables et respectés.

Ils n’étaient pas des bandits de rue, avec une mentalité, une conscience, une psychologie, et des réflexes de bandits de rue.

Un membre de l’Academie Internationale d’Architecte, Architecte et Ingénieur Urbaniste pour ne citer que cela, ne peut se rabaisser à citer le nom d’un vulgaire commanditaire d’agression de rue sur de paisibles citoyens.

Non, ATEPA, non. Il ne faut plus jamais prononcer le nom de ce marginal encore employé par le Roi à faire pour lui les sales besognes qu’il ne peut pas faire lui - même, et dire pour lui tout haut les insanités qu’il ne peut pas dire lui - même.

Vous êtes un noble à l’éthymologie du mot, et au sens propre et au sens figuré. Parce que, votre oeuvre, mondialement connue vous a davantage ennoblit mais vous êtiez déja noble par le sang.

Vous êtes entré au Palais de la République du Sénégal au milieu des années 1970 et aviez déja le privilège à 25 ans, d’être l’invité du Président immortel SENGHOR qui aimait entretenir des conversations très intéressantes avec ’’le jeune Pierre ATEPA GOUDIABY’’.

Vous ne pouvez donc avoir faim du Palais de la République !

Je plainds le Président, il n’a personne pour lui dire non, si ce n’est une meute de chiens de garde qui le couvrent de superlatifs et qui aboient pour réclamer en retour leur maigre pitance : un peu d’argent, une voiture et un chauffeur, un logement de fonction, quelques voyages là où dans leurs rêves les plus fous ils n’auraient jamais espéré mettre le pied et ... des protitués de luxe.

Et pourtant, c’est Abdou DIOUF qui a renoncé à tout ça pour le leur offrir. Mais Abdou DIOUF était déja dans la haute administration du Sénégal à l’âge de 25 ans.

Il n’était pas un indigent âgé de plus de 50 ans, aigri et sans métier si ce n’est ’’collaborateur’’ à la solde de WADE.

Non ATEPA, laisse passer l’orage et reprend ta complicité intellectuelle avec le Président. Il a besoin d’hommes comme vous qui lui dites ’’non Monsieur le Président’’ ! Pour son bien et celui de la nation.

Parce que cette complicité vous l’aviez tous les deux bien avant son arrivée au pouvoir. Il passait souvent à votre Cabinet, des projets sous le bras pour vous les soumettre. L’Université du Futur A fricain en est une preuve palpable et vous faisiez partie des rares sénégalais a oser accueilleir chez vous l’OPPOSANT WADE.

Ne retenez pas ce qu’il a dit dans son discours à la nation. Vous n’avez pas besoin de monnayer quoi que ce soit et pour qui que ce soit.

Depuis longtemps vous travaillez pour les autres, pas pour vous.

Nous le savons tous.

Le Président ne peut plus contrôler les accès de rage de Farba SENGHOR qui refuse d’occuper dans la République le rang dans lequel sa valeur intellectuel le confine. Il veut aller là où jamais il ne pourra véritablement aller dans l’échelle de l’abstraction, parce qu’il n’y est pas préparé.

Farba finira par lui mettre à dos toutes les intelligences aptes à réaliser son projet de société, pourvu seulement que le Président lui - même survive aux effets dévastateurs des conseils malveillants de la horde de voyous à sa solde.

L’un d’entre eux a cru bon de détruire les locaux de deux quotidiens du Sénégal. Le missile des casses de Bouaké et Khorogho en Côte d’Ivoire a été envoyé en retour au Président.

Pauvre de nous !

5.Posté par king le 06/01/2010 10:32 | Alerter
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ça c'est l'œuvre de farbarito


6.Posté par Lala le 06/01/2010 11:09 | Alerter
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Il ne faut pas exagérer en adressant à Pierre Goudiaby Atépa cette ode qui est en même temps un pamphlet à Me Wade et ses proches collaborateurs. Ces derniers n'ont de leur vie connu qu'un seul mentor politique. C'est un signe de rectilignité dont le "noble" architecte ne peut pas se prévaloir, lui qui a eu le génie d'être de tous les régimes quelles qu'en soient la couleur et l'idéologie.

La pire des choses est dans la vie d'avoir pour seule boussole la réussite matérielle. L'homme ne répond à sa vocation d'être supérieur que s'il a des raisons de vie plus élevées que le confort matériel et la notoriété à marche forcée.

L'Architecte est un homme de lumière qui ne peut se passer des lambris dorés de la République. C'est un esthète qui même dans le domaine intimiste de la foi affiche sa préférence pour l'éclat des longs cierges, des grandes orgues et du tantum ergo à l'église cathédrale, non dans les lieux de culte des quartiers sans renom.

Sachant que le temps finira toujours par faire son oeuvre, il cherchera à se rapprocher du Palais de l'avenue Sédar Senghor dont le Maître de céans est aussi prompt aux colères qu'au pardon. Ce qui est le propre des personnes de son âge qui savent avoir autant le détachement du moine anachorète que le tempérament de feu d'un père fouettard. D'autres avant lui l'ont fait avec plus ou moins de réussite : Idrissa le prédicateur laïc, Ousmane le mutant, Fada le talibé de Darou et j'en passe.


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