Amnesty International a documenté 31 cas de répression à l’encontre de défenseurs anti-corruption, notamment des journalistes, des lanceurs d’alerte, des blogueurs et des militants de la société civile.
Ces cas comprennent « des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, des interdictions de manifestations pacifiques, des menaces, du harcèlement et même des homicides illégaux ».
D’après l’organisation, « les autorités nationales recourent également à des lois restrictives et à des mesures de répression, telles que l’usage excessif de la force, pour limiter la capacité des défenseurs à dénoncer la corruption et les violations des droits humains.
Les défenseurs sont souvent arrêtés, détenus arbitrairement, poursuivis en justice et soumis à des pressions économiques, telles que des licenciements ou des suspensions sans salaire », a-t-elle dénoncé.
Sud Quotidien