Pierre Goudiaby Atépa ne badine pas avec la question casamançaise. En conférence de presse ce samedi, le président du Collectif des cadres casamançais a fait part de la volonté de la structure qu’il dirige de venir à bout de cette guerre qui n’a que trop duré. Il a informé de la disponibilité de toutes les parties à s’assoir autour d’une table pour que la paix revienne en Casamance même s’il admet qu’il y a des couacs. Mais pour l’architecte, il faut les surpasser. Seul Salif Sadio, semble s’inscrire dans une dynamique de guerre. « Nous sommes en contact avec César Atoute Badiane mais nous n’arrivons pas à joindre Salif Sadio. N’empêche, nous n’allons pas l’attendre. Qu’il le sache. Parce que personne ne lui a demandé de combattre pour l’indépendance de la Casamance », éclaire-t-il. Pour le président du collectif des cadres casamançais, on ne peut parler de paix sans l’implication des pays limitrophes tels que la Gambie et la Guinée Bissau. « Que les trois pays se réunissent pour mettre fin à cette rébellion », a-t-il déclaré. Il a aussi appelé les autorités à renforcer la sécurité des populations du Sud.
Résolution de la crise casamançaise : Salif Sadio n’est pas indispensableLERAL.NET - Le collectif des cadres casamançais est plus que jamais déterminé d’aider à faire revenir la paix en Casamance. En effet, la structure des cadres fils de cette zone du Sénégal a invité toutes les parties à s’assoir autour d’une table tout en disant à Salif SADIO « qu’il sache qu’on ne l’attendra pas ».Rédigé par leral.net le Lundi 28 Novembre 2011 à 14:37 | | 1 commentaire(s)|
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