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Restitution du centre de Kaolack, subvention de 300 millions FCfa: Thérapie de l’Assam contre l’errance des malades mentaux

La tragédie vécue la semaine dernière à Dakar avec un individu tué puis brûlé par un malade mental, a remis au goût du jour la lancinante question de la prise en charge de cette frange de la société. En première ligne dans ce combat depuis deux décennies, Ansoumana Dione, président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assam), a appelé l’Etat à prendre ses responsabilités pour le règlement du problème des malades mentaux.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Mars 2022 à 08:23 | | 0 commentaire(s)|

Ce que le gouvernement se doit de faire est, selon lui, de restituer le centre de Kaolack à l’Assam ainsi que la mise à disposition de 300 millions FCfa pour permettre à l’association qu’il dirige, de mener ses actions en direction de cette frange de la population.

«Dans les recommandations, il avait été dit que le centre de Kaolack, siège de l’Assam, devait être restitué et une enveloppe financière de 300 millions francs Cfa devrait être allouée à l’Association pour la prise en charge des malades mentaux errants», a indiqué M. Dione, s’exprimant lors d’un point de presse au siège des journalistes de Rufisque.

Des recommandations, a-t-il dit, faisant suite à un séminaire organisé les 16 et 17 octobre 2021, sur le problème de la santé au Sénégal.

«4000 malades mentaux errants sont livrés à eux-mêmes ; ce qui constitue un danger permanent», s’est désolé M. Dione, conseiller technique au Msas. Un statut qu’il a affirmé n’être que de nom, parce n’ayant jamais été sollicité sur la question dont il est le pionnier dans la lutte.

Selon le président de l’Assam, l’acuité de la question des malades mentaux errants doit imposer la tenue d’une réunion autour du Président Macky Sall. «J’en appelle à la responsabilité du président de la République pour une réunion présidentielle sur la santé mentale qui, jusqu’ici, constitue le maillon faible de notre système de santé», a-t-il insisté.





Le Quotidien