Habillé d’un ensemble costume bleu ciel, assorti d’une chemise blanche et d’une cravate rouge bien nouée au cou, Idrissa Seck est resté lui-même. Sa liberté de ton, non plus n’a pas changé. Le Président Macky Sall et son régime en ont pris pour leur grade lors de l’interview qu’il a accordée aux journalistes. 'Je vous ai dit la carence de Macky Sall à prendre en charge correctement les préoccupations du peuple sénégalais. En deux ans, il n’a même pas commencé à peindre les chantiers qu’il a hérités de son prédécesseur", a lancé Idrissa Seck.
Quid du Plan Sénégal Emergent Sénégal ? Le réquisitoire de l’ancien Premier ministre est sans appel. "J’ai vécu avec beaucoup de tristesse le cirque qu’il a organisé à Paris à coup de centaines de millions pour célébrer une vision qu’il a achetée à un cabinet privé à coup de milliards. Cela ne peut pas tenir lieu du programme de développement économique du Sénégal. Donc, le Pse ce n’est pas quelque chose de sérieux. Et les derniers chiffres de croissance qui vous (les journalistes) étaient présentés,révèlent à suffisance".
Idrissa Seck s’est aussi prononcé sur l’actualité judiciaire, fortement marquée par la traque dite des biens mal acquis. A ce propos, il a invité les hommes politiques à être équidistant de la chose judiciaire. "Je souhaite que les hommes politiques et les hommes d’Etat se gardent de prendre la place des juges, des procureurs et des avocats qui sont les principaux acteurs dans cette matière. En revanche, sur le plan strictement politique, je dis que la justice est caractérisée par la balance. Ça veut dire qu’elle doit s’exercer sans pression d’aucune nature de l’exécutif", a martelé Idrissa Seck, qui dément tout contact avec son ex-mentor Abdoulaye Wade. "Je n’ai absolument à ce stade aucune relation de quelle que nature que ce soit. J’ai vu que vous avez beaucoup spéculé sur la question. Nous ne nous sommes vus nulle part… pour parler"
Quid du Plan Sénégal Emergent Sénégal ? Le réquisitoire de l’ancien Premier ministre est sans appel. "J’ai vécu avec beaucoup de tristesse le cirque qu’il a organisé à Paris à coup de centaines de millions pour célébrer une vision qu’il a achetée à un cabinet privé à coup de milliards. Cela ne peut pas tenir lieu du programme de développement économique du Sénégal. Donc, le Pse ce n’est pas quelque chose de sérieux. Et les derniers chiffres de croissance qui vous (les journalistes) étaient présentés,révèlent à suffisance".
Idrissa Seck s’est aussi prononcé sur l’actualité judiciaire, fortement marquée par la traque dite des biens mal acquis. A ce propos, il a invité les hommes politiques à être équidistant de la chose judiciaire. "Je souhaite que les hommes politiques et les hommes d’Etat se gardent de prendre la place des juges, des procureurs et des avocats qui sont les principaux acteurs dans cette matière. En revanche, sur le plan strictement politique, je dis que la justice est caractérisée par la balance. Ça veut dire qu’elle doit s’exercer sans pression d’aucune nature de l’exécutif", a martelé Idrissa Seck, qui dément tout contact avec son ex-mentor Abdoulaye Wade. "Je n’ai absolument à ce stade aucune relation de quelle que nature que ce soit. J’ai vu que vous avez beaucoup spéculé sur la question. Nous ne nous sommes vus nulle part… pour parler"