Les séquelles de plus de trois décennies de conflit, restent encore toujours perceptibles dans certaines localités du sud du pays. Et aujourd’hui, Santhiaba Manjack est un exemple typique de village qui tarde à recevoir ses populations déplacées. Et la fin tragique de l’enlèvement de l’ASP Barthélémy Diatta, est venu porter un coup d’arrêt à ce processus de retour des déplacés, un processus qui titube.
Aujourd’hui, la méfiance gagne les populations de ce village qui ont fini de surseoir au retour au bercail. Et pourtant, ces mêmes populations commençaient juste à défricher dans la perspective de reconstruire leurs maisons, mais la mort de Barthélémy Diatta a tout freiné dans ce village qui reste encore un village fantôme, dont l’administration communale est d’ailleurs délocalisée depuis lors, à Oussouye.
A quand donc le retour effectif des populations déplacées à Santhiaba Manjack ?
La question reste pour l’heure sans réponse, surtout que les récents évènements survenus ont replongé ces populations dans la totale désolation. Mais il n’y a pas que ce village qui reste rayé de la carte. Bagam, Bouniak, Badème, Kassou Sénégal sont toujours vidés de leurs populations.
Le processus de retour enclenché depuis, tarde à se matérialiser dans ces localités où les populations se heurtent à plusieurs facteurs contraignants qui bloquent leur retour. Les terres encore infestées de mines, les risques sont toujours énormes dans ces localités qui réclament un déminage humanitaire pour nettoyer les terres.
,A la volonté de retour des populations s’opposent aussi leur manque de moyens et l’absence de déminage des terres, qui restent des obstacles majeurs au retour de ces populations déplacées dans ces différents villages. Des villages à vocation agricole avec des terres riches, où tout pousse convenablement.
Aujourd’hui, les terres infestées de mines, l’agriculture est plombée au grand dam des populations, qui s’impatientent pour retrouver leurs riches terres laissées à la merci des animaux et parfois même, de quelques « éléments armées incontrôlés » qui y « règnent », profitant de «l’exode forcé» des populations et de la générosité de la nature.
Sud Quotidien
Aujourd’hui, la méfiance gagne les populations de ce village qui ont fini de surseoir au retour au bercail. Et pourtant, ces mêmes populations commençaient juste à défricher dans la perspective de reconstruire leurs maisons, mais la mort de Barthélémy Diatta a tout freiné dans ce village qui reste encore un village fantôme, dont l’administration communale est d’ailleurs délocalisée depuis lors, à Oussouye.
A quand donc le retour effectif des populations déplacées à Santhiaba Manjack ?
La question reste pour l’heure sans réponse, surtout que les récents évènements survenus ont replongé ces populations dans la totale désolation. Mais il n’y a pas que ce village qui reste rayé de la carte. Bagam, Bouniak, Badème, Kassou Sénégal sont toujours vidés de leurs populations.
Le processus de retour enclenché depuis, tarde à se matérialiser dans ces localités où les populations se heurtent à plusieurs facteurs contraignants qui bloquent leur retour. Les terres encore infestées de mines, les risques sont toujours énormes dans ces localités qui réclament un déminage humanitaire pour nettoyer les terres.
,A la volonté de retour des populations s’opposent aussi leur manque de moyens et l’absence de déminage des terres, qui restent des obstacles majeurs au retour de ces populations déplacées dans ces différents villages. Des villages à vocation agricole avec des terres riches, où tout pousse convenablement.
Aujourd’hui, les terres infestées de mines, l’agriculture est plombée au grand dam des populations, qui s’impatientent pour retrouver leurs riches terres laissées à la merci des animaux et parfois même, de quelques « éléments armées incontrôlés » qui y « règnent », profitant de «l’exode forcé» des populations et de la générosité de la nature.
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