La Commission sur la Réforme de la Justice a déposé ses conclusions sur la table du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye hier, jeudi 4 juillet 2024. Parmi les recommandations, figure le retrait du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), un souhait que l’Union des magistrats sénégalais (UMS) avait récusé dans ses propositions, à l’ouverture de ce Dialogue national, le 28 mai 2024.
Réagissant sur la question, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, n’a pas fait de fixation sur cette présidence. «Je ne suis pas arrivé au pouvoir en usant de stratagèmes. Je n’en ferais pas aussi pour rester à la tête de ce pays. Je n’ai pas d’obsession pour la présidence du CSM. Je veux préciser que je ne tiens ni à y rester ni à en sortir. Je suis totalement neutre par rapport au Conseil supérieur de la magistrature», affirme-t-il.
Parlant ainsi, le président de la République dit avoir appris, à travers les médias et des retours des travaux pendant les assises, que les magistrats s’opposent à son retrait. Cette position des magistrats ne le forcera pas non plus à rester. «Si les arguments du plus grand nombre ont plus de poids par rapport à la pertinence que j’assure la présidence du CSM, je n’y resterai plus. Mais, je pense que la raison pour laquelle les magistrats veulent que le président y demeure, mérite d’être écoutée. Après tout, c’est eux que l’on veut qu’ils soient indépendants.»
Cette divergence de points de vue sur la présidence du CSM, mérite une réflexion approfondie, a jugé Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Toutefois, précise-t-il, cette pensée ne signifie aucunement qu’il va continuer à le diriger. «Si après réflexion, les arguments qui me sont fournis ne m’ont pas convaincu, je n’y resterai pas. Je ne tiens absolument pas à rester là dedans, mais je ne tiens pas forcément à en sortir.»
Rappelons que dans ses propositions à l’ouverture du Dialogue national, le 28 mai dernier, l’UMS a validé la présence continue du président de la République et du ministre de la Justice dans le Conseil supérieur de la magistrature. Elle dit, cependant, être dans l’attente de la position officielle du président de la République, sur l’opportunité ou non de la présence de l’Exécutif dans ce Conseil. Motivant sa position, l’UMS trouve que le fait que le Chef de l’Etat siège au Conseil, permet d’asseoir un cadre permanent de discussions et d’échanges entre l’Exécutif et le Pouvoir judiciaire.
Réagissant sur la question, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, n’a pas fait de fixation sur cette présidence. «Je ne suis pas arrivé au pouvoir en usant de stratagèmes. Je n’en ferais pas aussi pour rester à la tête de ce pays. Je n’ai pas d’obsession pour la présidence du CSM. Je veux préciser que je ne tiens ni à y rester ni à en sortir. Je suis totalement neutre par rapport au Conseil supérieur de la magistrature», affirme-t-il.
Parlant ainsi, le président de la République dit avoir appris, à travers les médias et des retours des travaux pendant les assises, que les magistrats s’opposent à son retrait. Cette position des magistrats ne le forcera pas non plus à rester. «Si les arguments du plus grand nombre ont plus de poids par rapport à la pertinence que j’assure la présidence du CSM, je n’y resterai plus. Mais, je pense que la raison pour laquelle les magistrats veulent que le président y demeure, mérite d’être écoutée. Après tout, c’est eux que l’on veut qu’ils soient indépendants.»
Cette divergence de points de vue sur la présidence du CSM, mérite une réflexion approfondie, a jugé Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Toutefois, précise-t-il, cette pensée ne signifie aucunement qu’il va continuer à le diriger. «Si après réflexion, les arguments qui me sont fournis ne m’ont pas convaincu, je n’y resterai pas. Je ne tiens absolument pas à rester là dedans, mais je ne tiens pas forcément à en sortir.»
Rappelons que dans ses propositions à l’ouverture du Dialogue national, le 28 mai dernier, l’UMS a validé la présence continue du président de la République et du ministre de la Justice dans le Conseil supérieur de la magistrature. Elle dit, cependant, être dans l’attente de la position officielle du président de la République, sur l’opportunité ou non de la présence de l’Exécutif dans ce Conseil. Motivant sa position, l’UMS trouve que le fait que le Chef de l’Etat siège au Conseil, permet d’asseoir un cadre permanent de discussions et d’échanges entre l’Exécutif et le Pouvoir judiciaire.