Un haut responsable de l’Apr est accusé d’être de mèche avec l’autorité administrative pour la rétention des documents nécessaires au vote, en violation de la loi électorale. « Nous, jeunes de Thiologne, ne pouvons accepter une telle situation et interpelons directement l’autorité administrative, en l’occurrence la sous-préfecture de Agnam », contestent les primo votants.
Ainsi, la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) électoral a dit avoir transmis lesdits documents à la Préfecture de Agnam, à charge pour cette dernière de les ventiler dans les différentes localités. Mais une fois sur place, les ayants-droit s’entendent dire que rien ne leur est parvenu. Il ressort qu’effectivement, un haut responsable politique de l’Alliance pour la République, de connivence avec des agents de la sous-préfecture, est à l’origine de cette rétention, qui leur dénie leur droit citoyen.
Et ce n’est pas une première. Déjà, lors des dernières élections législatives, plus 500 cartes avaient été retenues par les autorités politiques et locales, avec la complicité de l’Administration, et cachées dans des bassines, soit-disant qu’elles appartiennent à X ou Y.
Le même syndrome, relèvent-ils, se reproduira si nos cartes sont encore entre les mains de politiciens véreux. Nous demandons au sous-préfet de mettre en place une Commission de distribution dans chaque localité. Il ne sera plus toléré un quelconque hold-up électoral.
« Nous demandons à l’autorité administrative de faire preuve d’équité et de responsabilité. Elle a l’obligation de remettre leurs cartes aux ayants-droit qui émargent après réception, mais pas aux politiciens qui roulent pour leur formation contre d’autres citoyens.Sinon la situation risque de devenir explosive, et la responsabilité en incombera à l’autorité », promettent ces jeunes.
Sous ce registre, ils exigent que ce problème soit réglé au plus vite. Parce que dans les Centres des œuvres universitaires, par exemple, il leur est impossible de faire certaines démarches, ou de remplir certaines formalités et obligations nécessaires dans le cadre de leurs études, sans la carte d’identité.
« C’est dire que le problème va plus loin qu’une élection. C’est notre citoyenneté qui nous est refusée, c’est tout notre avenir qui est en jeu », a proteste le mouvement des jeunes de Thilogne.
Ainsi, la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) électoral a dit avoir transmis lesdits documents à la Préfecture de Agnam, à charge pour cette dernière de les ventiler dans les différentes localités. Mais une fois sur place, les ayants-droit s’entendent dire que rien ne leur est parvenu. Il ressort qu’effectivement, un haut responsable politique de l’Alliance pour la République, de connivence avec des agents de la sous-préfecture, est à l’origine de cette rétention, qui leur dénie leur droit citoyen.
Et ce n’est pas une première. Déjà, lors des dernières élections législatives, plus 500 cartes avaient été retenues par les autorités politiques et locales, avec la complicité de l’Administration, et cachées dans des bassines, soit-disant qu’elles appartiennent à X ou Y.
Le même syndrome, relèvent-ils, se reproduira si nos cartes sont encore entre les mains de politiciens véreux. Nous demandons au sous-préfet de mettre en place une Commission de distribution dans chaque localité. Il ne sera plus toléré un quelconque hold-up électoral.
« Nous demandons à l’autorité administrative de faire preuve d’équité et de responsabilité. Elle a l’obligation de remettre leurs cartes aux ayants-droit qui émargent après réception, mais pas aux politiciens qui roulent pour leur formation contre d’autres citoyens.Sinon la situation risque de devenir explosive, et la responsabilité en incombera à l’autorité », promettent ces jeunes.
Sous ce registre, ils exigent que ce problème soit réglé au plus vite. Parce que dans les Centres des œuvres universitaires, par exemple, il leur est impossible de faire certaines démarches, ou de remplir certaines formalités et obligations nécessaires dans le cadre de leurs études, sans la carte d’identité.
« C’est dire que le problème va plus loin qu’une élection. C’est notre citoyenneté qui nous est refusée, c’est tout notre avenir qui est en jeu », a proteste le mouvement des jeunes de Thilogne.