Et pourtant celui qu’on nomme le « fou du village » était bien parti, allant jusqu’à se croire, un temps, « premier ministrable ». Mais, il a été son propre ennemi. Il se sera presque attaqué à tout le monde, à ses pairs ministres, dont le plus illustre est Sourang, auquel, il a voulu se « substituer ». Sa guerre épique avec l’Asecna, on s’en rappelle aussi, versant même dans l’excès. Farba n’a presque épargné personne. Mais son malheur viendra réellement de sa guerre avec la presse, cette corporation de personnes « armées » de plumes et de mots.
Son erreur de trop, ça a été d’avoir tenté de museler cette presse. Il aura beau demandé de lui couper les vivres, en la privant de publicité, cette dernière n’en a pas pourtant survécu. La goutte d’eau qui fera déborder le vase, c’est sans doute ce commando envoyé saccager les rédactions des journaux L’As et 24 Heures Chrono et casser du journaliste.
Mais Farba aurait pu saisir cette opportunité qui lui est offerte, c’est-à-dire d’être devenu miraculeusement ministre parce que membre du clan Wade, et « fils » pour Viviane Wade. Sous un autre régime, il ne serait jamais devenu ministre puisque n’ayant ni la carrure, ni le bagage et ni même la retenue attachée à la fonction. Cohérent, diplomate, intelligent, Farba ne l’est pas ; excessif, il l’est. Diplômé en Italie comme il aime le prétendre, Farba n’est devenu ministre que par la grâce de Wade, celui avec qui il a cheminé pendant longtemps durant les époques de braises et qu’il a toujours servi avec dévouement. Conscient de son manque d’atout, il aurait pu se tenir tranquille et savoir qu’il est devenu ministre, non pas par mérite, mais bien parce qu’il était serviable et qu’il faisait quelque part partie de la famille. Viviane l’aime en effet comme un fils.
Mais sa folie l’a emporté dans son élan bien trop fort. Parce qu’il fait partie de cette race de gens incapables de gérer le succès et la promotion sociale. Il aura fait tout son possible pour davantage plaire au Prince, ne mesurant presque jamais ses actes et propos. Il aura joué avec le feu, il s’est consumé avec, lui et son excès de zèle.
On le croyait pourtant « éteint » après cette incroyable expédition guerrière, inédite dans les annales politiques du Sénégal. Farba qui veut avoir sept vies comme les chats, réapparaît doucement sur la scène politique et à la télévision comme si de rien n’était. Alors que ses sbires sont condamnés à 5, 6 ans de prison, le voilà libre comme l’air et qui continue ses frasques, osant même porter plainte contre des adversaires politiques.
Le 02 décembre 2008, il représente Viviane au 7ème anniversaire du décès de Léopold Sédar Senghor, au cimetière de Bel-Air. Il a même pris la parole.
Lors du dépôt des listes des élections locales de Dakar, il aura brutalement arraché, le dictaphone d’une reporter de Nettali qui ne voulait point lui parler. Il n’a rien à dire d’intéressant. Il reprendra même les hostilités avec des jeunes du plateau, proches de son adversaire et maire de plateau, Fadel Gaye. Ironie du sort, ces jeunes seront même convoqués par la police, puis libérés.
Surprise, il y a quelques jours, il est invité sur la 2STV, et on lui donne l’occasion de défendre Karim Wade et de « descendre » Idrissa Seck, alors que des rédactions ont été saccagées. Il fait feu de tout bois. Se payant même le luxe au passage comme s’il voulait narguer tout le monde de s’en prendre au procureur de la République, au chef de la Sûreté urbaine et à un ministre en exercice. Dire que c’est lui qui se dit républicain et qui veut donner la leçon à tout son monde. Hé oui, il a même l’outrecuidance de demander à ce qu’on laisse la justice faire son travail sans aucune pression sur l’affaire Idrissa Seck. Cependant, lui peut exercer des pressions sur la justice quant au dossier le concernant. De qui se moque Farba Senghor ?
Ce qu’on constate, c’est qu’il refait doucement surface sans que personne ne trouve à y redire, sauf le Comité pour la Défense et la Protection des Journalistes qui cherche par tous les moyens à ce que justice soit rendue.
Au vu de tout cela, on est sans doute en droit de se demander si Farba est voué à l’impunité ; ou s’il existe des citoyens de seconde zone, justiciables, et d’autres, dont le destin est de toujours d’échapper à la justice. El Malick Seck, victime de cette expédition, est en prison pour un délit pour lequel, il est reconnu coupable. Personne n’a trouvé à redire. La presse a accepté. Et Farba ? Les arguments juridiques brandis jusqu’ici et visant à le faire juger par la Haute cour de justice, ne sont en fait que du dilatoire. Ne chercherait-on pas à déclarer cette cour incompétente afin de recommencer la procédure en se tournant du côté des tribunaux de droit commun. On ose croire le contraire. Et le Cdpj doit refuser et tenir bon bout, et utiliser toutes les voies de recours et armes légales à sa disposition. Ceux qui protègent Farba ne comptent que sur l’usure du temps et un essoufflement du mouvement pour définitivement enterrer cette affaire.
Son erreur de trop, ça a été d’avoir tenté de museler cette presse. Il aura beau demandé de lui couper les vivres, en la privant de publicité, cette dernière n’en a pas pourtant survécu. La goutte d’eau qui fera déborder le vase, c’est sans doute ce commando envoyé saccager les rédactions des journaux L’As et 24 Heures Chrono et casser du journaliste.
Mais Farba aurait pu saisir cette opportunité qui lui est offerte, c’est-à-dire d’être devenu miraculeusement ministre parce que membre du clan Wade, et « fils » pour Viviane Wade. Sous un autre régime, il ne serait jamais devenu ministre puisque n’ayant ni la carrure, ni le bagage et ni même la retenue attachée à la fonction. Cohérent, diplomate, intelligent, Farba ne l’est pas ; excessif, il l’est. Diplômé en Italie comme il aime le prétendre, Farba n’est devenu ministre que par la grâce de Wade, celui avec qui il a cheminé pendant longtemps durant les époques de braises et qu’il a toujours servi avec dévouement. Conscient de son manque d’atout, il aurait pu se tenir tranquille et savoir qu’il est devenu ministre, non pas par mérite, mais bien parce qu’il était serviable et qu’il faisait quelque part partie de la famille. Viviane l’aime en effet comme un fils.
Mais sa folie l’a emporté dans son élan bien trop fort. Parce qu’il fait partie de cette race de gens incapables de gérer le succès et la promotion sociale. Il aura fait tout son possible pour davantage plaire au Prince, ne mesurant presque jamais ses actes et propos. Il aura joué avec le feu, il s’est consumé avec, lui et son excès de zèle.
On le croyait pourtant « éteint » après cette incroyable expédition guerrière, inédite dans les annales politiques du Sénégal. Farba qui veut avoir sept vies comme les chats, réapparaît doucement sur la scène politique et à la télévision comme si de rien n’était. Alors que ses sbires sont condamnés à 5, 6 ans de prison, le voilà libre comme l’air et qui continue ses frasques, osant même porter plainte contre des adversaires politiques.
Le 02 décembre 2008, il représente Viviane au 7ème anniversaire du décès de Léopold Sédar Senghor, au cimetière de Bel-Air. Il a même pris la parole.
Lors du dépôt des listes des élections locales de Dakar, il aura brutalement arraché, le dictaphone d’une reporter de Nettali qui ne voulait point lui parler. Il n’a rien à dire d’intéressant. Il reprendra même les hostilités avec des jeunes du plateau, proches de son adversaire et maire de plateau, Fadel Gaye. Ironie du sort, ces jeunes seront même convoqués par la police, puis libérés.
Surprise, il y a quelques jours, il est invité sur la 2STV, et on lui donne l’occasion de défendre Karim Wade et de « descendre » Idrissa Seck, alors que des rédactions ont été saccagées. Il fait feu de tout bois. Se payant même le luxe au passage comme s’il voulait narguer tout le monde de s’en prendre au procureur de la République, au chef de la Sûreté urbaine et à un ministre en exercice. Dire que c’est lui qui se dit républicain et qui veut donner la leçon à tout son monde. Hé oui, il a même l’outrecuidance de demander à ce qu’on laisse la justice faire son travail sans aucune pression sur l’affaire Idrissa Seck. Cependant, lui peut exercer des pressions sur la justice quant au dossier le concernant. De qui se moque Farba Senghor ?
Ce qu’on constate, c’est qu’il refait doucement surface sans que personne ne trouve à y redire, sauf le Comité pour la Défense et la Protection des Journalistes qui cherche par tous les moyens à ce que justice soit rendue.
Au vu de tout cela, on est sans doute en droit de se demander si Farba est voué à l’impunité ; ou s’il existe des citoyens de seconde zone, justiciables, et d’autres, dont le destin est de toujours d’échapper à la justice. El Malick Seck, victime de cette expédition, est en prison pour un délit pour lequel, il est reconnu coupable. Personne n’a trouvé à redire. La presse a accepté. Et Farba ? Les arguments juridiques brandis jusqu’ici et visant à le faire juger par la Haute cour de justice, ne sont en fait que du dilatoire. Ne chercherait-on pas à déclarer cette cour incompétente afin de recommencer la procédure en se tournant du côté des tribunaux de droit commun. On ose croire le contraire. Et le Cdpj doit refuser et tenir bon bout, et utiliser toutes les voies de recours et armes légales à sa disposition. Ceux qui protègent Farba ne comptent que sur l’usure du temps et un essoufflement du mouvement pour définitivement enterrer cette affaire.