
En effet, en recevant son ex-directrice de campagne, dans son bureau, à une date comprise entre le 2 et le 3 octobre 2013 pour une "séance d’explications, informent les députés proches de Mme Wone, le président de l’Assemblée nationale lui a très clairement fait comprendre qu’il n’était pas content d’elle. "On m’a rapporté que tu m’as personnellement critiqué et tu mènes une rébellion dans l’Hémicycle contre ma présidence. Il faut que tu saches que nous ne sommes pas à l’Assemblée pour faire la révolution", lui aurait asséné Moustapha Niasse. La réplique de Katy Cissé Wone ne s’est pas faite attendre, signale les mêmes sources. "Monsieur le président, vous ne pouvez pas formuler des critique sur la base de : ‘’on m’a dit", lui a-t-elle rétorqué. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et qui a mis fin à cette "idylle" est tombée le 11 octobre, lors de l’ouverture de la session à l’Assemblée nationale. En effet, alors qu’elle attendait que son nom soit lu, carNiasse lui en avait fait la proposition en jurant sur le Saint Coran en ces termes : "Moi Moustapha tant que je serai à l’Assemblée nationale, tu resteras dans le bureau. Je sais que les gens ici te regardent d’un mauvais œil", le sang de Katy n’a fait qu’un tour, étonnée d’avoir été zappée. Sachant que la dame est dans une colère noire, Moustapha Niasse lui glisse une note dans laquelle il rejette sa responsabilité. "Je viens de voir à l’instant les changements intervenus parmi les vice-présidents (….) Tout a été fait de ce que je pouvais jusqu’à ce matin. Je prends Dieu à témoin et je ne peux mettre personne en cause », s’est justifié Niasse. Des arguments que Katy Cissé Wone refuse de croire. Ses proches accusent Niasse de l'avoir sacrifié en mettant à sa place l'un de ses éléments, Zator Mbaye.