M. Zuma, 81 ans, "s'est rendu en Russie la semaine dernière pour raison de santé et il sera de retour dans le pays quand ses médecins auront terminé son traitement", a affirmé dans un communiqué Mzwanele Manyi.
Ce voyage, à bord d'un vol commercial, "est privé, mais pas secret", se défend le porte-parole, dans la foulée de fuites dans la presse locale sur ce voyage de M. Zuma, qui se trouvait encore le 7 juillet au Zimbabwe, où il représentait un groupe du Bélarus lors d'une conférence sur les crédits carbone.
Jeudi, la plus haute cour sud-africaine a réitéré que M. Zuma devrait retourner en prison pour finir de purger une peine de 15 mois pour outrage, rejetant un appel qui demandait qu'il en soit épargné. Cette décision ne devrait pas avoir d'effet immédiat : les services pénitentiaires ont affirmé qu'ils allaient étudier ce jugement et demander un avis juridique avant de s'exprimer sur ce dossier.
M. Zuma avait été condamné en juin 2021 pour avoir obstinément refusé de répondre à une commission enquêtant sur la corruption sous sa présidence (2009-2018). Son incarcération quelques jours plus tard avait déclenché plusieurs jours d'émeutes, faisant plus de 350 morts. Il avait été mis en liberté conditionnelle au bout de deux mois pour raison médicale, sans autre précision sur son état de santé.
M. Zuma, lorsqu'il était président, entretenait des liens étroits avec Moscou. Plus généralement, les relations entre l'Afrique du Sud et la Russie remontent à l'époque de l'apartheid, le Kremlin ayant apporté son soutien à l'ANC dans la lutte contre le régime raciste.
M. Zuma, redouté chef des renseignements au temps de l'ANC en exil, dont le deuxième prénom Gedleyihlekisa signifie en zoulou "celui qui rit en broyant ses ennemis", a passé dix ans au pénitencier de Robben Island aux côtés de Nelson Mandela.
Africanews
Ce voyage, à bord d'un vol commercial, "est privé, mais pas secret", se défend le porte-parole, dans la foulée de fuites dans la presse locale sur ce voyage de M. Zuma, qui se trouvait encore le 7 juillet au Zimbabwe, où il représentait un groupe du Bélarus lors d'une conférence sur les crédits carbone.
Jeudi, la plus haute cour sud-africaine a réitéré que M. Zuma devrait retourner en prison pour finir de purger une peine de 15 mois pour outrage, rejetant un appel qui demandait qu'il en soit épargné. Cette décision ne devrait pas avoir d'effet immédiat : les services pénitentiaires ont affirmé qu'ils allaient étudier ce jugement et demander un avis juridique avant de s'exprimer sur ce dossier.
M. Zuma avait été condamné en juin 2021 pour avoir obstinément refusé de répondre à une commission enquêtant sur la corruption sous sa présidence (2009-2018). Son incarcération quelques jours plus tard avait déclenché plusieurs jours d'émeutes, faisant plus de 350 morts. Il avait été mis en liberté conditionnelle au bout de deux mois pour raison médicale, sans autre précision sur son état de santé.
M. Zuma, lorsqu'il était président, entretenait des liens étroits avec Moscou. Plus généralement, les relations entre l'Afrique du Sud et la Russie remontent à l'époque de l'apartheid, le Kremlin ayant apporté son soutien à l'ANC dans la lutte contre le régime raciste.
M. Zuma, redouté chef des renseignements au temps de l'ANC en exil, dont le deuxième prénom Gedleyihlekisa signifie en zoulou "celui qui rit en broyant ses ennemis", a passé dix ans au pénitencier de Robben Island aux côtés de Nelson Mandela.
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