Le Rwanda a tenu ce 15 juillet 2024, une double élection (législatives et présidentielle), dont les résultats sont, au yeux de la plupart des observateurs, sans surprise, notamment pour le candidat à sa propre succession, le Président Paul Kagamé, au pouvoir depuis 1994.
Source : https://www.lejecos.com/Rwanda-BIS-REPETITA-d-une-...
C’est vrai que si l’on s’en tient strictement à son bilan économique, il faut admettre que le chemin qu’il a fait faire à son pays, qui a connu la calamité du génocide, est remarquable. Nonobstant le fait que son PIB ait été multiplié par six ( 6) entre 2000 et 2022, l'espérance de vie passée de 47 ans à 67,1 ans, et la mortalité infantile a chuté de plus de 75%, le Rwanda est devenu l’une des destination les plus attractive du continent. Cela grâce une campagne de promotion de la destination Rwanda, « Visit Rwanda » déployée dans les grands stades d’Europe, et surtout le baptême des Gorilles, qui est un événement phare entre autres, et qui draine à la fois des touristes et génère d’importantes devises pour le pays.
Sur le plan diplomatique, Paul Kagamé a aussi réussi à positionner son pays contre toute attente, à la tête de l’organisation internationale de la francophonie, alors que le passif vis-à-vis de la France, concernant le génocide Rwandais notamment, n’était pas encore vidé, mais aussi et surtout que le Rwanda, il faut le reconnaitre n’avait pas le français comme langue officielle.
Bref, de 2000 à 2024, le président Rwandais tient d’une main de fer le pays des « milles collines ». Il fera face cette fois -ci, comme en 2017 à ses deux principaux challengers que sont Frank Habineza et Philippe Mpayimana, pour briguer un quatrième mandat (après ceux de 2003, 2010, et 2017). Bis Répétita diront certains.
Ses principaux rivaux écartés, (Victoire Ingabire et Bernard Ntaganda en raison de condamnations antérieures et Diane Rwigara pour documents non conformes dans son dossier de candidature), ses challengers « sans illusions » reconnaissent la puissance de Kagamé, la route semble toute tracée vers un quatrième mandat.
La présidentielle, même si elle ne réserve aucune surprise a, toutefois éclipsé les élections législatives avec laquelle elle a été couplée pour la première fois. Il reste néanmoins que c’est plus de 500 candidats qui vont briguer les 80 sièges de la chambre des députés, selon un mode de scrutin assez particulier d’ailleurs.
En effet, les 53 députés sont élus directement par les électeurs, et les 27 autres sièges sont réservés par quotas aux femmes, aux jeunes et aux handicapés, ainsi qu’il suit : Les 24 femmes seront élues par les conseillers municipaux et régionaux, deux (2) jeunes par le Conseil national de la jeunesse et un handicapé désigné par la Fédération des associations des handicapés.
C’est vrai l’enjeu de ce scrutin présidentiel est de remettre les compteurs à Zéro, en vertu de la constitution révisée en décembre 2015, qui fixe la durée du mandat à 5ans renouvelable, après le dernier mandat de sept ans du Président Kagamé (2017-2024).
Ainsi, Paul Kagamé risque une fois élu, d’égaler le record du Président du Cameroun Paul Biya, qui en est à sa quarantième année de présence au pouvoir. D’où les maintes questions que certains observateurs ne manquent pas de se poser sur l’impact de l’usure du pouvoir sur la gouvernance de Kagamé, dans un pays ou 62% de la population est âgée de moins de 25 ans, et près de 41% a moins de 15 ans.
https://fr.allafrica.com
Sur le plan diplomatique, Paul Kagamé a aussi réussi à positionner son pays contre toute attente, à la tête de l’organisation internationale de la francophonie, alors que le passif vis-à-vis de la France, concernant le génocide Rwandais notamment, n’était pas encore vidé, mais aussi et surtout que le Rwanda, il faut le reconnaitre n’avait pas le français comme langue officielle.
Bref, de 2000 à 2024, le président Rwandais tient d’une main de fer le pays des « milles collines ». Il fera face cette fois -ci, comme en 2017 à ses deux principaux challengers que sont Frank Habineza et Philippe Mpayimana, pour briguer un quatrième mandat (après ceux de 2003, 2010, et 2017). Bis Répétita diront certains.
Ses principaux rivaux écartés, (Victoire Ingabire et Bernard Ntaganda en raison de condamnations antérieures et Diane Rwigara pour documents non conformes dans son dossier de candidature), ses challengers « sans illusions » reconnaissent la puissance de Kagamé, la route semble toute tracée vers un quatrième mandat.
La présidentielle, même si elle ne réserve aucune surprise a, toutefois éclipsé les élections législatives avec laquelle elle a été couplée pour la première fois. Il reste néanmoins que c’est plus de 500 candidats qui vont briguer les 80 sièges de la chambre des députés, selon un mode de scrutin assez particulier d’ailleurs.
En effet, les 53 députés sont élus directement par les électeurs, et les 27 autres sièges sont réservés par quotas aux femmes, aux jeunes et aux handicapés, ainsi qu’il suit : Les 24 femmes seront élues par les conseillers municipaux et régionaux, deux (2) jeunes par le Conseil national de la jeunesse et un handicapé désigné par la Fédération des associations des handicapés.
C’est vrai l’enjeu de ce scrutin présidentiel est de remettre les compteurs à Zéro, en vertu de la constitution révisée en décembre 2015, qui fixe la durée du mandat à 5ans renouvelable, après le dernier mandat de sept ans du Président Kagamé (2017-2024).
Ainsi, Paul Kagamé risque une fois élu, d’égaler le record du Président du Cameroun Paul Biya, qui en est à sa quarantième année de présence au pouvoir. D’où les maintes questions que certains observateurs ne manquent pas de se poser sur l’impact de l’usure du pouvoir sur la gouvernance de Kagamé, dans un pays ou 62% de la population est âgée de moins de 25 ans, et près de 41% a moins de 15 ans.
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