À Pikine, des tas d’immondices jonchent la digue de protection. C’est une œuvre des populations périphériques. En effet à Saint-Louis, à cause de l’incivisme des populations, cette zone est devenue insalubre. Et pourtant la mairie de Saint-Louis ne cesse de mobiliser annuellement près de 400 millions dans son budget pour le nettoiement, avec l’appui important de certains partenaires. « Nous avons en ancrage, dans la ville de Saint-Louis, trois programmes majeurs. Le premier est le reliquat avec la coopération belge sous le label du Projet d’Appui au nettoiement de Saint-Louis ; le second avec l’Union Européenne ; le troisième avec la Wallonie Bruxelles », a révélé le maire Bamba Dièye. Et le lancement des opérations de nettoiement à Pikine a été une occasion pour lui de dire que ces programmes cumulés de 500 millions de nos francs vont permettre à la mairie de moderniser, voire de densifier le tissu de nettoiement à Saint-Louis. Mais, à l’en croire, il faut que les populations s’approprient de ces opérations de nettoiement, afin de rendre la ville salubre.
Il a interpellé le sens civique de ces concitoyens. « C’est une question individuelle et un engagement pour tous, pour aller en guerre contre ces ordures », a-t-il dit. C’est ainsi qu’une innovation vient d’être mise sur pied. C’est la création d’une brigade verte de 50 jeunes femmes qui vont prendre en charge le nettoiement de toutes les artères de Saint Louis. « Elles vont se réveiller très tôt le matin pour balayer les rues dans les quartiers et ensuite ce sera au tour du service de nettoiement de la mairie de s’occuper du gros travail et surtout des zones endémiques d’ordures », a expliqué Bamba Dièye. « Et avec le programme touristique de 16 milliards de nos francs de l’Agence Française de Développement (AFD), beaucoup de rues de Saint Louis seront remises à neuf et de fil en aiguille la vieille cité retrouvera son lustre d’antan », s’est contenté de dire Bamba Dièye. Le maire de préciser que les GIE-CETOM seront bien intégrés dans le tissu de nettoiement avec des appuis financiers consistants. A cela va s’ajouter le programme de pavage des rues de Saint-Louis avec le recrutement de près de 100 jeunes. Déjà des sites et des espaces publics sont en train d’être remblayés.
Source:Office
Il a interpellé le sens civique de ces concitoyens. « C’est une question individuelle et un engagement pour tous, pour aller en guerre contre ces ordures », a-t-il dit. C’est ainsi qu’une innovation vient d’être mise sur pied. C’est la création d’une brigade verte de 50 jeunes femmes qui vont prendre en charge le nettoiement de toutes les artères de Saint Louis. « Elles vont se réveiller très tôt le matin pour balayer les rues dans les quartiers et ensuite ce sera au tour du service de nettoiement de la mairie de s’occuper du gros travail et surtout des zones endémiques d’ordures », a expliqué Bamba Dièye. « Et avec le programme touristique de 16 milliards de nos francs de l’Agence Française de Développement (AFD), beaucoup de rues de Saint Louis seront remises à neuf et de fil en aiguille la vieille cité retrouvera son lustre d’antan », s’est contenté de dire Bamba Dièye. Le maire de préciser que les GIE-CETOM seront bien intégrés dans le tissu de nettoiement avec des appuis financiers consistants. A cela va s’ajouter le programme de pavage des rues de Saint-Louis avec le recrutement de près de 100 jeunes. Déjà des sites et des espaces publics sont en train d’être remblayés.
Source:Office