Les nécessiteux qui devaient recevoir de l’aide en provenance du ministère de la Famille, de la Solidarité nationale, de l’Entreprenariat féminin et de la Micro-finance, devront encore prendre leur mal en patience. L’argent qui leur est destiné a été bloqué et est en passe de retourner au trésor public. Le billetteur et l’adjoint du directeur de la section action sociale du ministère ont été relevés. Suite à un bras de fer entre ces deux agents et la ministre Awa Ndiaye. Selon des sources basées du côté du ministère, chaque année, le ministère offre des aides aux populations nécessiteuses. Cette année encore, les populations nécessiteuses ont déposé leurs dossiers au niveau de la section Action sociale du ministère. Qui a confectionné une liste avant de la remettre au ministre pour la viser. Liste qui a ensuite été déposée au niveau du ministère de l’Economie et des finances, comme cela se fait d’habitude pour les dépenses des ministères. Toutes les procédures ainsi respectées, l’argent a été décaissé par le Trésor public et encaissé par le billetteur de l’Action sociale du ministère. C’est alors que la ministre a saisi l’adjoint de cette direction pour lui demander de lui remettre l’argent, qui s’élève à environ 76 millions 700 mille francs Cfa. La personne lui fait savoir qu’après avoir vérifié la liste et apposé sa signature, ses compétences s’arrêtent à ce niveau. Et que l’argent sera versé comme prévu aux nécessiteux. Mais Mme le ministre insiste. L’adjoint du Directeur général lui fait savoir que l’argent se trouve au niveau du billetteur. Le ministre interpelle alors le billetteur qui, à son tour, adopte la même position que son supérieur. Il fait savoir au ministre que l’argent ne sera décaissé que lorsqu’on lui aura présenté des « décisions ». C’est-à-dire un papier qui laisse des traces au niveau du ministère de l’Economie et des finances, du Contrôle des opérations financières, à la Direction du Budget, au Contrôle financier et au Secrétariat du gouvernement. A leur grande surprise, ils ont été tous les deux relevés de leurs fonctions. Le 2 janvier dernier, on leur a envoyé des notifications dans ce sens. Mais le billeteur a tenu à retourner l’argent au Trésor public. La procédure est en cours de même que la rédaction d’un rapport sur les péripéties de cette affaire et d’autres affaires qui se sont passées dans cette section.
Le directeur de cabinet du ministre parle de faute professionnelle
Interpellé hier sur la question, M. Boubacar Traoré, directeur de cabinet du ministre de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance a donné sa version des faits. Pour dire que Mme Awa Ndiaye n’a jamais demandé l’argent à ces personnes, mais elle les a invitées plutôt, pour qu’ensemble qu’ils voient un peu plus clair dans les listes. Car, comme chaque année, la direction a reçu des demandes d’aide et les a traitées. Un premier tri a été effectué avant la mise en place d’une liste. Cette liste a été ensuite visée par le ministre avant d’être acheminée au trésor pour décaissement. Et après le décaissement, le ministre Awa Ndiaye a rappelé l’adjoint du directeur de l’action sociale pour voir un peu plus clair sur les projets, avant approbation. Car dernièrement, il y a eu des échanges sur la gestion des aides qu’offre le ministère. Mais ces agents ont refusé de répondre à la convocation du ministre. Et après avoir insisté en vain, le ministre a relevé ces deux agents. Car selon le directeur de cabinet, l’adjoint du directeur de l’action sociale entretenait de bonnes relations avec la ministre Awa Ndiaye. Mais devant le refus de cette dernière de se soumettre à sa décision, le ministre devait donner un exemple aux autres. Raison pour laquelle M. Ndiaye a relevé la dame. Mais le directeur de cabinet informe que depuis lors, il tente d’entrer en contact avec les deux personnes intéressées pour voir dans quelle le mesure on peut rectifier le tir. Non sans ajouter que ces deux agents peuvent déposer un recours s’ils considèrent qu’ils ont été victimes d’abus de pouvoir. Pour finir, il confirme que l’argent n’a toujours pas été touché et est sur le point de retourner au Trésor. Et qu’une autre procédure sera mise en branle pour le décaissement de cet argent pour qu’enfin les nécessiteux puissent en bénéficier.
source lobservateur
Le directeur de cabinet du ministre parle de faute professionnelle
Interpellé hier sur la question, M. Boubacar Traoré, directeur de cabinet du ministre de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro finance a donné sa version des faits. Pour dire que Mme Awa Ndiaye n’a jamais demandé l’argent à ces personnes, mais elle les a invitées plutôt, pour qu’ensemble qu’ils voient un peu plus clair dans les listes. Car, comme chaque année, la direction a reçu des demandes d’aide et les a traitées. Un premier tri a été effectué avant la mise en place d’une liste. Cette liste a été ensuite visée par le ministre avant d’être acheminée au trésor pour décaissement. Et après le décaissement, le ministre Awa Ndiaye a rappelé l’adjoint du directeur de l’action sociale pour voir un peu plus clair sur les projets, avant approbation. Car dernièrement, il y a eu des échanges sur la gestion des aides qu’offre le ministère. Mais ces agents ont refusé de répondre à la convocation du ministre. Et après avoir insisté en vain, le ministre a relevé ces deux agents. Car selon le directeur de cabinet, l’adjoint du directeur de l’action sociale entretenait de bonnes relations avec la ministre Awa Ndiaye. Mais devant le refus de cette dernière de se soumettre à sa décision, le ministre devait donner un exemple aux autres. Raison pour laquelle M. Ndiaye a relevé la dame. Mais le directeur de cabinet informe que depuis lors, il tente d’entrer en contact avec les deux personnes intéressées pour voir dans quelle le mesure on peut rectifier le tir. Non sans ajouter que ces deux agents peuvent déposer un recours s’ils considèrent qu’ils ont été victimes d’abus de pouvoir. Pour finir, il confirme que l’argent n’a toujours pas été touché et est sur le point de retourner au Trésor. Et qu’une autre procédure sera mise en branle pour le décaissement de cet argent pour qu’enfin les nécessiteux puissent en bénéficier.
source lobservateur